Pas trouvé la définition exacte du mot subsumé mais j'ai eu plaisir à cueillir l'image (l'image seulement, interdiction de toucher aux fleurs, elles sont si bien dans leur environnement..)
heureusement on peut agrandir les photos. Quel joli détail et toujours des "haikus" bien profonds... Je suis ravie de pouvoir me promener dans ce merveilleux paysage! Renée
Mon billet est servi et j'ai pris le temps de revenir examiner les fleurs qui se dressent entre les plis de la roche. Elles me replongent dans la mélancolie :
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.
Ces vers poignants du père Hugo, plaise au ciel que nous n'ayons jamais à les vivre.
Il faut assumer, cette fleur n'est pas assommée mais elle vient à point nommé elle entaille la roche, se fraie un passage dans une poche n'appelle aucun reproche elle se lie d'amitié voisine avec les lichens ce n'est pas du Dickens
Induction c'est si près de la faille et sans l'approfondir dans le plan incliné qui conduit à la beauté les lithes en strate que la pluie altére le creux qui désaltére déduction mais pas décoction ai retrouvé une belle citation de Jankélévitch submergé par l'émotion renonce à la dire pour ne pas faire dans la confusion de genre
> Brigitte, j'aime tes "filles fleurs" de la roche.
> Tanette, un mot bien savant... Cette joie parmi d'autres, croisée en ce chemin. Et aussi, l'image de cette fleur pour toutes les autres.
> Tilia, tout en poursuivant le chemin, rien n'interdit de penser cette bruyère dans son ensemble naturel...
> Mathilde, elle n'est pas très étoffée, elle a fait ce qu'elle a pu. Comme tout un chacun elle a composé avec son environnement.
> Renée, je veux poursuivre la promenade jusqu'à son terme, jusqu'en haut, jusqu'au col.
> Monique, quel charmant haïku qui convient comme un gant à cette bruyère.
> Arlettart, on ne se perd jamais, on s'égare tout au plus...
> °""o.O Nancy O.o°"", ravi de te croiser en ce chemin montant.
> Christineeeee, des bruyères, on en fait de beaux bouquets secs mais je préfère, pour ma part, les photographier.
> Maria, la page s'enrichit de haïkus, tous au plus près de cette modeste Ericacée. Le milieu est aride et les senteurs encore plus fortes. Les abeilles ne s'y trompent pas.
> Ranjiva, ces clochettes mauves surgissent de derrière les rocher, parmi les genévriers...
> Tilia, nul doute que le poète aurait cueilliesc ces fleurs pour les joindre à son bouquet champêtre mais sur la route de Villequier aurait-il rencontré des bruyères?
> Gérard, elles se font coussin, courbent le dos et trouvent en ces lieux un abri.
> Annick, la poste n'est plus ce qu'elle était! Ton mot s'est perdu en chemin...
> Colette, sur certaines hauteurs, ces bruyères tant elles sont denses, leur donnent une "robe lilas" du plus bel effet. Subtil ton bel haîku! Cette note décidemment en est parée, ô combien. Merci.
> Thierry, toujours sur la brèche, mon ami, quelques mots dressent le paysage, plus savants diraient colorent le milieu, décrivent l'écotype.
> Laurence, je me souviens des champs de callune disputant l'espace aux myrtilliers, sur les pentes du Puy-marie ou du Griou voisin...
> Brigitte Maillard, il est nécessaire cet "allant" pour gravir ces chemins de pierrailles! Mais quelle récompense, quel bon air, quel lumière (au mois d'août, je m'entends!).
> Maria, ce que j'appelle "lecture plurielle", on lit et on pense en même temps à autre chose ou a quelqu'un... Merci Maria. En promenade, c'est la même chose, une promenade comme une romance. La foi, la source, une recherche sans fin. Accéder à l'âge d'homme, y parviendrons-nous, un jour? Au terme de ce chemin, dis-moi?
> Danièle, il advient que les pierres fleurissent dans ce jardin du ciel...
> Thierry, un "je ne sais quoi" de Wladimir, philosophe-poète-musicien... De l'indicible dis-tu? De l'ineffable, s'entend mais audible.
> Michel, nous ne sommes pas si loin que cela du Hort-de-Dieu; une bonne traite encore, en montée, et nous y parviendrons avant la nuit.
> Joëlle, un rien te séduit, un brin d'herbe, quelques clochettes, un peu de mauve aux lèvres... Merci de ta visite.
> Midolu, dans ces conditions, j'ai hâte de te faire découvrir où nos pas nous conduisent. dans une prochaine note...
C'est avant le terme cher Pierre je crois qu'il est nécessaire de l'atteindre... atteindre la source, la foi en l'homme et en soi-même pour que au bout du chemin la lumière soit... alors se dévêtir et revêtir cette lumière.... et ceci est une quête quotidienne. Comme il me plairait de parler de tout cela de vive voix avec toi... par commentaire c'est vraiment très compliqué.
> Maria, une question bien trop sérieuse pour être expédiée en quelques lignes... Avant le terme, ce serait l'idéal que de l'atteindre mais on doit bien constater que l'humanité, même après une aussi longue histoire, peine à s'ériger à l'humain. Croire encore aujourd'hui au progrès de l'humanité et à l'émancipation de l'individu tient de la gageure. Les temps des idéologies révolus, que reste-t-il sinon la morale, cette oubliée, cette chétive qui se tient quelque part, en chacun de nous, attendant peut-être son heure.
épousailles,
RépondreSupprimerou bien engendrement,
terre et roches usées
et plantes, filles fleurs
leur complément
que j'aime le mot subsumé
Pas trouvé la définition exacte du mot subsumé mais j'ai eu plaisir à cueillir l'image (l'image seulement, interdiction de toucher aux fleurs, elles sont si bien dans leur environnement..)
RépondreSupprimerSéduisante image et tentation
RépondreSupprimerd'approfondir la subsomption
ne me détourneront point
de mon droit chemin
j'ai un billet sur le feu !
Ra Vi Ssant !!!
RépondreSupprimerheureusement on peut agrandir les photos. Quel joli détail et toujours des "haikus" bien profonds...
RépondreSupprimerJe suis ravie de pouvoir me promener dans ce merveilleux paysage!
Renée
Jardin suspendu
RépondreSupprimerEldorado des montagnes
Au parfum sauvage
Je suis le graine perdue
RépondreSupprimerqui retrouve la couleur
au sein de mon ami ......
Une grande beauté où la Nature prône la beauté en poésie
RépondreSupprimer*** Beaucoup de plaisir à regarder cette photo, oui, vraiment j'aime beaucoup ! :o) Merci pour ton passage chez moi ! :o) ***
RépondreSupprimerChemin faisant
RépondreSupprimerOù la bruyère est Reine
Entre les rochers
Elle prend ses aises
Petites taches roses
Perdues dans la pierraille
Biseeeeeeeeeees de Christineeeeee
Un baiser rose
RépondreSupprimersur une peau aride
fragrance des sens
Très joli ! Les jolies surprises des balades, j'aime beaucoup et soudain au milieu des cailloux jaillissent des fleurs. Bonne fin de semaine
RépondreSupprimerMon billet est servi et j'ai pris le temps de revenir examiner les fleurs qui se dressent entre les plis de la roche.
RépondreSupprimerElles me replongent dans la mélancolie :
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.
Ces vers poignants du père Hugo, plaise au ciel que nous n'ayons jamais à les vivre.
Une si frêle fleur adossée à la puissance du roc
RépondreSupprimerC'est joli,
RépondreSupprimerfort de vie que j aime,
merci!
je pensais avoir envoyé un comment, il ne figure pas.
Aux yeux du passant
RépondreSupprimerune oasis imprévue
en robe lilas
Il faut assumer,
RépondreSupprimercette fleur n'est pas assommée
mais elle vient à point nommé
elle entaille la roche,
se fraie un passage dans une poche
n'appelle aucun reproche
elle se lie d'amitié
voisine avec les lichens
ce n'est pas du Dickens
et je suis séduite !
RépondreSupprimertrés jolie !!!!
"en chemin allant"...j'aime ce mouvement de l'image et son plaisir
RépondreSupprimerJe viens tout juste de lire ceci et j'ai pensé à ta note, alors je te l'offre aujourd'hui.
RépondreSupprimer"Sephora
Toujours les femmes
Savent où puiser
Penchées sur la margelle
Elles se voient
Rachel pour Jacob
Fut ainsi la source
Et pour Moïse
Sephora
Unique point d'eau
De l'Être aride
Unique passereau
Peuplant l'oeil bleu
On sait peu d'elle
Toute cachée en lui
Obscure limpide
Comme l'est sous terre
La foi"
Pierre Emmanuel / Oeuvres poétiques complètes /L'Age d'Homme... p. 542
Beau WE
J'aime beaucoup cette image cueillie au Pays ou les pierres fleurissent..
RépondreSupprimerMerci !
Induction c'est
RépondreSupprimersi près de la faille
et sans l'approfondir
dans le plan incliné
qui conduit à la beauté
les lithes en strate
que la pluie altére
le creux qui désaltére
déduction mais pas décoction
ai retrouvé une belle citation de Jankélévitch
submergé par l'émotion
renonce à la dire
pour ne pas faire
dans la confusion de genre
Plaisir, en tout,
RépondreSupprimeren chemin allant
au jardin de Dieu
Et bien me voilà séduite (sourire)
RépondreSupprimerRavie de faire une petite halte par ici, à bientôt !
> Brigitte, j'aime tes "filles fleurs" de la roche.
RépondreSupprimer> Tanette, un mot bien savant... Cette joie parmi d'autres, croisée en ce chemin. Et aussi, l'image de cette fleur pour toutes les autres.
> Tilia, tout en poursuivant le chemin, rien n'interdit de penser cette bruyère dans son ensemble naturel...
> Mathilde, elle n'est pas très étoffée, elle a fait ce qu'elle a pu. Comme tout un chacun elle a composé avec son environnement.
> Renée, je veux poursuivre la promenade jusqu'à son terme, jusqu'en haut, jusqu'au col.
> Monique, quel charmant haïku qui convient comme un gant à cette bruyère.
> Arlettart, on ne se perd jamais, on s'égare tout au plus...
> °""o.O Nancy O.o°"", ravi de te croiser en ce chemin montant.
> Christineeeee, des bruyères, on en fait de beaux bouquets secs mais je préfère, pour ma part, les photographier.
> Maria, la page s'enrichit de haïkus, tous au plus près de cette modeste Ericacée. Le milieu est aride et les senteurs encore plus fortes. Les abeilles ne s'y trompent pas.
> Ranjiva, ces clochettes mauves surgissent de derrière les rocher, parmi les genévriers...
> Tilia, nul doute que le poète aurait cueilliesc ces fleurs pour les joindre à son bouquet champêtre mais sur la route de Villequier aurait-il rencontré des bruyères?
> Gérard, elles se font coussin, courbent le dos et trouvent en ces lieux un abri.
Le feuilletage des roches comme scène, un pas de deux ...
RépondreSupprimerLe décor est somptueux, les artistes merveilleux, et les spectateurs sous le charme.
> Annick, la poste n'est plus ce qu'elle était! Ton mot s'est perdu en chemin...
RépondreSupprimer> Colette, sur certaines hauteurs, ces bruyères tant elles sont denses, leur donnent une "robe lilas" du plus bel effet. Subtil ton bel haîku! Cette note décidemment en est parée, ô combien. Merci.
> Thierry, toujours sur la brèche, mon ami, quelques mots dressent le paysage, plus savants diraient colorent le milieu, décrivent l'écotype.
> Laurence, je me souviens des champs de callune disputant l'espace aux myrtilliers, sur les pentes du Puy-marie ou du Griou voisin...
> Brigitte Maillard, il est nécessaire cet "allant" pour gravir ces chemins de pierrailles! Mais quelle récompense, quel bon air, quel lumière (au mois d'août, je m'entends!).
> Maria, ce que j'appelle "lecture plurielle", on lit et on pense en même temps à autre chose ou a quelqu'un... Merci Maria. En promenade, c'est la même chose, une promenade comme une romance. La foi, la source, une recherche sans fin. Accéder à l'âge d'homme, y parviendrons-nous, un jour? Au terme de ce chemin, dis-moi?
> Danièle, il advient que les pierres fleurissent dans ce jardin du ciel...
> Thierry, un "je ne sais quoi" de Wladimir, philosophe-poète-musicien... De l'indicible dis-tu? De l'ineffable, s'entend mais audible.
> Michel, nous ne sommes pas si loin que cela du Hort-de-Dieu; une bonne traite encore, en montée, et nous y parviendrons avant la nuit.
> Joëlle, un rien te séduit, un brin d'herbe, quelques clochettes, un peu de mauve aux lèvres... Merci de ta visite.
> Midolu, dans ces conditions, j'ai hâte de te faire découvrir où nos pas nous conduisent. dans une prochaine note...
C'est avant le terme cher Pierre je crois qu'il est nécessaire de l'atteindre... atteindre la source, la foi en l'homme et en soi-même pour que au bout du chemin la lumière soit... alors se dévêtir et revêtir cette lumière.... et ceci est une quête quotidienne.
RépondreSupprimerComme il me plairait de parler de tout cela de vive voix avec toi... par commentaire c'est vraiment très compliqué.
Bien à toi ami... que ton chemin soit de beauté
> Maria, une question bien trop sérieuse pour être expédiée en quelques lignes... Avant le terme, ce serait l'idéal que de l'atteindre mais on doit bien constater que l'humanité, même après une aussi longue histoire, peine à s'ériger à l'humain. Croire encore aujourd'hui au progrès de l'humanité et à l'émancipation de l'individu tient de la gageure. Les temps des idéologies révolus, que reste-t-il sinon la morale, cette oubliée, cette chétive qui se tient quelque part, en chacun de nous, attendant peut-être son heure.
RépondreSupprimerBrin de bruyère
RépondreSupprimerDans le creux de la pierre
Tu es lumière
> Bernard,
RépondreSupprimerBruyère cendrée
reste allumée longtemps
lumière de la terre