Dans l'épreuve rude, souvent on découvre la faille, la douceur.
Meilleurs voeux. Que cette Nouvelle Année amène son lot de joies, partage et que chaque jour soit réinventé afin d'apporter la découverte qui nous évade et met de côté les jours sombres.
Et quand on ferme les yeux, la perception fugace, mais tangible, pénétrante, écorchante des failles toutes en beauté, danger, vertige, horizon de la pensée qui creuse encore.
> Brigitte, au bord du chemin la roche mère métamorphisme le schiste.
> Fardoise, un beau feuilletté galette des rois la fève glissée dans un creux.
> Pas à pas, trouver le passage de toi à moi. Merci de tes voeux et bonne année.
> Frédérique, les yeux fermés la réverbération de la roche qui n'en finit pas de cuire au soleil.
> Tanette, gourmandes, avides mais sachant se contenter de peu. Nécessité ici oblige.
> Tilia, les pensées arides sont les plus riches de sens. Fait une pose; je te reprendrais au retour.
> Gérard, dans les profondeurs de la terre faisant surface, comme ici, de temps à autre.
> Bruno, mais elles sont toute la mémoire de la planète et peut-être plus...
> Arlettart, pour moi, pas de plus belles images du chaos. La Cévenne, qu'elle soit schisteuse ou granitique (il y a les deux), offre de superbes paysages découpés ou arrondis, toujours divers et surprenants.
> Lautreje, une très bonne question, dirais-je, si je terminai une conférence... La nature peut-elle être prise en défaut? N'est-ce pas plutôt notre propre nature qui nous conduit à la notion de défaut, obnubilés que nous sommes par la normalité et le modèle?
Cette roche est une perfection. Elle abrite la vie, elle s'associe à d'autres "créations" naturelles. La plante s'adapte, s'accommode, leur alliance est admirable ...
la nature est avant tout un équilibre ! Elle n'a pas de défaut, c'est l'homme qui a développé cette notion (je suis bien d'accord !!)... En nous, à la naissance il n'y a pas de défaut non plus, il y a des couleurs qui deviennent plus ou moins vives, à nous de les regarder pour avancer ! Belle journée !
on dirait à sa composition de la houille mais à la couleur non ! mais ça me rappelle les blocs de charbon que j'ai pu voir trés jolie photo Pierre bonne soiree PS : quoique, avec mon torticolis, de dire "houille" ça tombe à pic !!!!
L'aspect hérité c'est la macle qu'il préfère le défaut d'une cuirasse presque cyclopéenne un repos incliné pour grosse fatigue ou petit creux, une vraie mine et tant de rayures !
> Monique, nuit d'insommie les draps gardent mémoire des feux nocturnes
> Nicolas, "il", Kafka sans aucun doute, avec beaucoup d'humour quoique l'on en dise.
> Lautreje, un équilibre toujours sur le fil, précaire comme la vie. Nous ne faisons que projeter en elle nos fantasmes.
> Ulysse, les arbres ne craignent pas la peur, cherchant l'a-pesanteur, rêvant d'oiseaux, partant à la conquête du ciel. Cela seul les intéresse. On nomme ceci tropisme.
> Cocole, ces schistes n'ont rien du poli des ardoises; il leur a manqué un peu de pression et un peu de chaleur lors de la cuisson!
> Laurence, certains schistes peuvent être imprégnés de houille ou de bitume. Ils en ont alors la noirceur et le toucher gras. Remet tranquillement en place le feuilletté de tes muscles nucaux et protège-les d'un foulard.
> Thierry, tes mots en strates méritent pour les apprécier un strapontin. S'asseoir et les distiller, feuillet après feuillet, en ricochet, ne loupant jamais l'envoi! Mais pour les mâcles dans le schiste: nenni, pas goutte! Il faut pour en trouver que je me retourne, gagne la Cévenne du granit, de l'autre coté de cette vallée, et là, quelque jour, je t'en montrerai de forts belles, en dents de cheval.
> Christineeeee, pas de frangipane, ni de fève. Un risque de moins de se casser les dents. Dans ta pâte, moitié farine de blé, moitié farine de châtaigne. Une touche de terroir!
dépouillé,
RépondreSupprimerne reste qu'essentiel,
os ou roc,
construit par couches
stratifié,
vie ou pensée solide,
ramifiée,
vers tout orientée
Cette roche là, comme un empilement de feuilles pourrait nous raconter l'histoire passée ou les histoires à venir...
RépondreSupprimerDans l'épreuve rude, souvent on découvre la faille, la douceur.
RépondreSupprimerMeilleurs voeux. Que cette Nouvelle Année amène son lot de joies, partage et que chaque jour soit réinventé afin d'apporter la découverte qui nous évade et met de côté les jours sombres.
"Pas à Pas"
Et quand on ferme les yeux, la perception fugace, mais tangible, pénétrante, écorchante des failles toutes en beauté, danger, vertige, horizon de la pensée qui creuse encore.
RépondreSupprimerLes plantes peu gourmandes profitent du moindre espace dans la roche.
RépondreSupprimerPensée aride
RépondreSupprimerj'ai oublié ma pioche
je passe mon chemin
Le mot du captcha est "flegme" !
dans mon cas, c'est plutôt "flemme" :D
Ta photo sied bien à la citation de Cézanne
RépondreSupprimerEt si les pierres avaient une mémoire ...
RépondreSupprimerLa pierre a subi les épreuves des temps
RépondreSupprimerIl en reste un chaos organisé qui en fait sa beauté
et s'il n'y avait pas de défaut ?
RépondreSupprimer> Brigitte,
RépondreSupprimerau bord du chemin
la roche mère
métamorphisme
le schiste.
> Fardoise,
un beau feuilletté
galette des rois
la fève glissée dans un creux.
> Pas à pas,
trouver le passage
de toi à moi.
Merci de tes voeux et bonne année.
> Frédérique,
les yeux fermés
la réverbération de la roche
qui n'en finit pas de cuire au soleil.
> Tanette, gourmandes, avides
mais sachant se contenter de peu.
Nécessité ici oblige.
> Tilia, les pensées arides sont les plus riches de sens. Fait une pose; je te reprendrais au retour.
> Gérard, dans les profondeurs de la terre
faisant surface, comme ici, de temps à autre.
> Bruno, mais elles sont toute la mémoire de la planète et peut-être plus...
> Arlettart, pour moi, pas de plus belles images du chaos. La Cévenne, qu'elle soit schisteuse ou granitique (il y a les deux), offre de superbes paysages découpés ou arrondis, toujours divers et surprenants.
> Lautreje, une très bonne question, dirais-je, si je terminai une conférence... La nature peut-elle être prise en défaut? N'est-ce pas plutôt notre propre nature qui nous conduit à la notion de défaut, obnubilés que nous sommes par la normalité et le modèle?
Cette roche est une perfection. Elle abrite la vie, elle s'associe à d'autres "créations" naturelles. La plante s'adapte, s'accommode, leur alliance est admirable ...
RépondreSupprimerTrouver l'aspérité, la prise, dirait le varappeur, sinon impossible de monter...
RépondreSupprimer> Lautreje, "trouver le défaut" dans la roche, je dirais maintenant "trouver" sa faiblesse, son point faible, par lequel la graine s'introduira.
RépondreSupprimer> Midolou, l'alliance du minéral et de l'eau.
> Mimik, exact, trouver la prise et sans faiblesse se hisser, poser le bivouac...
Sur son lit la roche
RépondreSupprimerA laissé ses draps plissés
Et l'odeur des fleurs
Il fit revenir l'idée avec un peu d'humour noir...
RépondreSupprimerla nature est avant tout un équilibre ! Elle n'a pas de défaut, c'est l'homme qui a développé cette notion (je suis bien d'accord !!)... En nous, à la naissance il n'y a pas de défaut non plus, il y a des couleurs qui deviennent plus ou moins vives, à nous de les regarder pour avancer !
RépondreSupprimerBelle journée !
j'ai vu des arbres pousser dans des endroits étonnants !
RépondreSupprimerJ'aime cet aspect ridé de la roche ! bien rien à voir avec ça, mais c'est juste en comparaison avec les roches lisses ! :-)
RépondreSupprimerbise et bonne journée !
on dirait à sa composition de la houille
RépondreSupprimermais à la couleur non !
mais ça me rappelle les blocs de charbon que j'ai pu voir
trés jolie photo Pierre
bonne soiree
PS : quoique, avec mon torticolis, de dire "houille" ça tombe à pic !!!!
Pas de grands schismes dans les schistes, un aspect preque monolithique mais l'effeuillage ménage quelques surprises.
RépondreSupprimerL'aspect hérité c'est la macle qu'il préfère
RépondreSupprimerle défaut d'une cuirasse presque cyclopéenne
un repos incliné pour grosse fatigue ou petit creux, une vraie mine et tant de rayures !
Sur les flancs de l'Aigoual
RépondreSupprimerUn feuilletage de pierre
Coloré de belle manière :
Mais pas de frangipane !
Biseeeeeeeeeees de Christineeeeeee
> Monique,
RépondreSupprimernuit d'insommie
les draps gardent mémoire
des feux nocturnes
> Nicolas, "il", Kafka sans aucun doute,
avec beaucoup d'humour quoique l'on en dise.
> Lautreje, un équilibre toujours sur le fil,
précaire comme la vie.
Nous ne faisons que projeter en elle nos fantasmes.
> Ulysse, les arbres ne craignent pas la peur, cherchant l'a-pesanteur, rêvant d'oiseaux, partant à la conquête du ciel. Cela seul les intéresse. On nomme ceci tropisme.
> Cocole, ces schistes n'ont rien du poli des ardoises; il leur a manqué un peu de pression et un peu de chaleur lors de la cuisson!
> Laurence, certains schistes peuvent être imprégnés de houille ou de bitume. Ils en ont alors la noirceur et le toucher gras.
Remet tranquillement en place le feuilletté de tes muscles nucaux et protège-les d'un foulard.
> Thierry, tes mots en strates méritent pour les apprécier un strapontin. S'asseoir et les distiller, feuillet après feuillet, en ricochet, ne loupant jamais l'envoi!
Mais pour les mâcles dans le schiste: nenni, pas goutte! Il faut pour en trouver que je me retourne, gagne la Cévenne du granit, de l'autre coté de cette vallée, et là, quelque jour, je t'en montrerai de forts belles, en dents de cheval.
> Christineeeee, pas de frangipane, ni de fève. Un risque de moins de se casser les dents.
RépondreSupprimerDans ta pâte, moitié farine de blé, moitié farine de châtaigne. Une touche de terroir!
Merci pour la recette !
RépondreSupprimerRebiseeeeeeeeees
Aspérités qui permettent de progresser !
RépondreSupprimer> Christineeeee, de rien, au risque d'alourdir un peu le feuilleté, à mon avis.
RépondreSupprimer> Naline, un peu friable pour la varappe!
Mon cher Pierre ,
RépondreSupprimerJe reviens vers toi ici mais mon blog a été désactivé
Nous étions alors en pleine forme, ami Bruno.
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