Un homme seul sur le chemin, marche l'homme qui marche est un homme qui pense l'homme qui pense est un homme libre les chemin proposent, l'homme dispose
Philosopher c'est avancer sur le chemin de la connaissance, il y a mille façons de le faire mettre un pied l'un devant l'autre, c'est ainsi que nous faisons le premier pas, viennent les autres encore faut-il savoir où ils nous mènent et ce qui nous attend tout au long de notre route, cela demande peut-être un peu de réflexion si l'on ne veut pas aller n'importe où.
Oui "l'être en chemin" de sa propre découverte pas seulement à la recherche de pierres tombales mais de cailloux griffus qui montrent à la plante, la voute qui soutient, que rien ne sert sans assise mais que tout va mieux en avançant ou en cherchant à avancer. Processus continu et qui ne s'arrête que quand on ne tient plus la plume à sa pensée.
Va ou tes pas te ménent, va ou tes pieds et tes jambes te portent ! les lignes directrices ne se dégageraient elles pas d'un horizon visible et palpable qui ferait sens même obscurci et lointain, tandis que quand les perspectives se ferment le pas est plus hésitant, la marche incertaine, le chemin ardu voir dénué de sens. La direction est là, la dilection pourrait faire le reste.
Bruno je préfère "C'est apprendre à ne pas avoir peur de la mort" ou " c'est vivre sa pensée et penser sa vie", mais chacun a sa formule préférée qui lui convient
Pas trop la tête à philosopher Quand il faut marcher ! Mais plutôt la tête à admirer Et le pied à chercher le meilleur caillou Pour le fouler sans se presser !
Chemin que j'ai dû emprunter aussi... Sur les trace du philosophe que tu es ! Mais on ne s'est pas croisé... Tu avais pris trop d'avance !
L'important de toute façon ce n'est pas le but, c'est juste d'emprunter le chemin !!! Il ne reste plus qu'à apprendre à faire les choix judicieux, ceux qui nous conviennent le mieux à l'instant "T". Quant aux chemins choisis et parcourus, rien de définitif, on a toujours la possibilité de dévier de sa route pour en rejoindre une autre !!! Fabuleux comme idée non ???
"philosopher" cette note pourrait être une note sans fin tant il y aurait à dire, à réfléchir, il y a peu je lisais un livre d'André Comte-Sponville, "Présentation de la philosophie" et il y a une phrase que j'avais relevée entre autres : On ne philosophe pas pour passer le temps, ni pour se faire valoir, ni pour faire joujou avec les concepts : on philosophe pour sauver sa peau et son âme" c'est bien vrai et sans faire n'importe quoi mais en cherchant la vérité, le bonheur, l'amour, en un mot être SAGE. Les chemins que l'on gravit en montagne font partie des parcours qui nous conduisent à cette sagesse, j'en conclus que philosopher n'est pas facile mais bien agréable même si parfois la pente est rude.
De tout temps l’exercice a été fécond, de tout temps dérouler son pas ample À l’ombre naissante d’un jour nouveau a été comme une promesse de rencontre , fortuite ou pas, à la recherche d’un unisson, d’un son uni qui reflète l’harmonie, d’un son complet qui comble et réuni.
Et dans ce rythme balancé, comme on égrène les mesures, vient parfois un vide envahissant qui comme autant d’arpéges n’a rien d’un florilège mais qui gentiment allège de trop de pensées chargées et connotées.
Loin des contingences ordinaires qui fleurent bon le gimmick du nouveau millénaire, tout à soi et à son corps souple qui dans la marée se couple aux reflux insistants, on trouve enfin le repos désiré.
Et si au gré des circonstances on tend enfin les bras à un banc, au bout de la jetée, sans transes et sans stances de même que sans insistances, c’est pour poser avec le corps un autre regard sur l’horizon.
L’air matinal vous emporte en senteurs, le vol des oiseaux à des airs de bonheur, les rumeurs de monde comme celles du marché distant peuvent attendre encore quelques instants car notre cœur fidèle retient de l’instant le faux rythme.
Un aphorisme vient qui sans créer l’euphorie manifeste un peu de contentement et sans remplir pleinement une journée l’annonce pour ce qu’elle est.
Marcher et fumer un cigare et s'emplir les yeux d'un regard gonfler d'aise ses poumons sans chercher dans l'air à faire des ronds marcher et épier le moindre mouvement de cime sans penser aux proches abimes marcher sans reproches les mains dans les poches mais l'esprit léger et bien éveillé laisser vagabonder comme Rousseau en solitaire averti qui fait le tri des idées
Chat zazen ... Quel est le meilleur chemin de la sagesse Maître chat????dans la montagne du Cha- Pon ...j'ai suivi l'odeur des fleurs , j'ai flâné selon les jeunes pousses Cha va
> Brigitte, étape par étape, à petits pas, le chemin se tissant.
> c'est exactement cela, Maria, marcher en libre penseur, l'esprit libre, sans contrainte.
> Michel, en chemin, ne rien exclure, ni les livres, ni les caresses. En bonne compagnie s'entend.
> Tilia, une autre manière de voir la route, plus confortable sans doute, avec moins d'imprévus.
> Monique, ce chemin-là est sans fin et c'est en cela qu'il est excitant. "Le moi est un labyrinthe aussi." (Comte-Sponville)
> Lautreje, des plaies et des bosses. Qui en chemin ne trébuche pas ou ne tombe pas?
> Thierry, un bout de chemin avec Bachelard: "Comme la vie est grande quand on médite sur ses commencements! Méditer sur une origine, n'est-ce pas rêver? Et rêver sur une origine, n'est-ce pas la dépasser?" (La poétique de la rêverie)
Tu nous gâtes Pierre, avec toujours des citations choisies, c'est une source d'enrichissement, d'émerveillement mais chaque fois le départ d'une nouvelle réflexion aussi ! Je suis parfois un peu envahissant et prolixe, si cette proximité te géne, il ne faut pas hésiter à me le dire et je me ferai plus parcimonieux et si possible moins sentencieux aussi.
"Reste devant la porte si tu veux qu'on te l'ouvre. Ne quitte pas la voie si tu veux qu'on te guide. Rien n'est fermé jamais, sinon à tes propres yeux." (Langage des oiseaux)
> Bruno, tendance innée que d'oublier en chemin le terme du voyage toujours, croyons-nous différé et sillage qui se referme à mesure derrière nous.
> Thierry, en bon philosophe qui a appris longuement à marcher nous donne une clé pour le voyage ...
> ad-mirer, trouver le caillou le moins mauvais, prendre appuis sur lui pour franchir le mauvais pas, n'est-ce pas déjà philosopher, chère Christineeeee ?
> Mathilde, la vie est fabuleuse, tous ces chemins devant soi, tous ces choix possibles... A nous de dessiner la voie au mieux.
> Monique, philosopher c'est vivre, composer avec les uns et les autre et les choses. "Je n'existe pas; je deviens (...) Ce qui est notre histoire à tous: l'enfant vit avant d'exister; il est quelque chose ("ça") avant d'être quelqu'un ("je"). Histoire interminable; "ça" ne disparaît pas, jamais, et "je" n'en finit pas d'advenir." (Comte-Sponville, Traité du désespoir)
> Laurence, j'aimerais que cela ne se termine pas. Enfant, je détestais les retours, quand il fallait abandonner le chemin commencé...
> Annick, en début d'année, il faut être empli d'ardeurs pour que refleurisse le printemps...
> Yvon, c'est cela, dans la montée on respire plus profondément, à fond, renouvelant l'air en soi, goûtant un air neuf. Les Anciens disaient "prendre l'air"!
> Thierry, la pensée est une marche, un cheminement. Certaine école philosophique en avait fait son credo entraîné par Aristote qui dit-on marchait tout en sipensant son enseignement. Moi-même, j'ai longtemps enseigné et j'ai beaucoup marché, ne tenant pas en place sur une estrade... Ton commentaire lui-même, si bien balancé en sa métrique n'a été composé, j'en suis certain, qu'au rythme de la marche. Merci de tant offrir à un blog offrant d'aussi modestes chemins.
> Thierry, tes mots me font penser à l'homme aux semelles de vent. A Rimbaud qui par monts et par vaux n'a cessé de chercher sa voie.
"Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées; Mon paletot aussi devenait idéal; J’allais sous le ciel, Muse ! et j’étais ton féal; Oh ! là là ! que d’amours splendides j’ai rêvées ! Mon unique culotte avait un large trou. — Petit-Poucet rêveur, j’égrenais dans ma course Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse. — Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou Et je les écoutais, assis au bord des routes, Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes De rosée à mon front, comme un vin de vigueur ; Où, rimant au milieu des ombres fantastiques, Comme des lyres, je tirais les élastiques De mes souliers blessés, un pied près de mon cœur ! ma Bohème, Arthur Rimbaud
> Arlettart, dans la peinture chinoise traditionnelle, il y a toujours, sur le chemin qui monte dans la montagne, un chat sage qui va, pas botté mais s'appuyant sur un bâton. Il faut le chercher, le deviner presque tant il est discret en ce vaste monde...
> Nicolas, belle image que ces matriochkas... Le monde est un oignon que par la pensée l'on pèle non sans y laisser des larmes.
> Thierry, que le doûte s'éloigne de tes pensées! Même si philosopher c'est doûter. Ici le champ est libre et tu dois pleinement l'occuper. Les blogs ne sont-ils pas, du moins en ce pays, des espaces de liberté? ce qui n'est pas le cas ailleurs.
> Gérard, chemin faisant, un pas l'est toujours en avant. Citerais-je de nouveau Machado?
"Voyageur, le chemin C'est les traces de tes pas C'est tout ; voyageur, il n'y a pas de chemin, Le chemin se fait en marchant Le chemin se fait en marchant Et quand tu regardes en arrière Tu vois le sentier Que jamais Tu ne dois à nouveau fouler Voyageur! Il n'y a pas de chemins Rien que des sillages sur la mer."
> Maria, trente mille oiseaux à la recherche d'un guide! Attar n'est-il pas l'inventeur, chemin faisant, de la langue des oiseaux?
« Sois patient dans l'espoir de trouver quelqu'un qui t'indique le chemin que tu dois faire. Accroupi comme un enfant dans le sein de sa mère, recueille toi ainsi en toi-même ».
un merveilleux paysage avec tant de paix il me semble...! J'ai touvé votre blog chez Jean "Soif d'absolu" qui ne semble malheureusement plus continuer son blog! Bien des bonjours de Renée!
Honte me faites,
RépondreSupprimerMessire,
Pardon je vous demande,
Lasse j'étais, et lâche.
Repartons
Un homme marche
RépondreSupprimersur un chemin de pierre
en libre penseur
J'abandonnerai beaucoup de livres et de chemins pour une caresse.
RépondreSupprimerUn homme seul sur le chemin, marche
RépondreSupprimerl'homme qui marche est un homme qui pense
l'homme qui pense est un homme libre
les chemin proposent, l'homme dispose
Philosopher c'est avancer sur le chemin de la connaissance, il y a mille façons de le faire mettre un pied l'un devant l'autre, c'est ainsi que nous faisons le premier pas, viennent les autres encore faut-il savoir où ils nous mènent et ce qui nous attend tout au long de notre route, cela demande peut-être un peu de réflexion si l'on ne veut pas aller n'importe où.
RépondreSupprimeren chemin, je panse et j'avance.
RépondreSupprimerOui "l'être en chemin" de sa propre découverte
RépondreSupprimerpas seulement à la recherche de pierres tombales
mais de cailloux griffus qui montrent à la plante, la voute qui soutient, que rien ne sert sans assise mais que tout va mieux en avançant ou en cherchant à avancer. Processus continu et qui ne s'arrête que quand on ne tient plus la plume à sa pensée.
Va ou tes pas te ménent, va ou tes pieds et tes jambes te portent ! les lignes directrices ne se dégageraient elles pas d'un horizon visible et palpable qui ferait sens même obscurci et lointain, tandis que quand les perspectives se ferment le pas est plus hésitant, la marche incertaine, le chemin ardu voir dénué de sens.
RépondreSupprimerLa direction est là, la dilection pourrait faire le reste.
Philosopher, c'est apprendre à mourir
RépondreSupprimerBruno je préfère "C'est apprendre à ne pas avoir peur de la mort" ou " c'est vivre sa pensée et penser sa vie", mais chacun a sa formule préférée qui lui convient
RépondreSupprimerPas trop la tête à philosopher
RépondreSupprimerQuand il faut marcher !
Mais plutôt la tête à admirer
Et le pied à chercher le meilleur caillou
Pour le fouler sans se presser !
Chemin que j'ai dû emprunter aussi...
Sur les trace du philosophe que tu es !
Mais on ne s'est pas croisé...
Tu avais pris trop d'avance !
Biseeeeeeeeeees de Christineeee
L'important de toute façon ce n'est pas le but, c'est juste d'emprunter le chemin !!!
RépondreSupprimerIl ne reste plus qu'à apprendre à faire les choix judicieux, ceux qui nous conviennent le mieux à l'instant "T". Quant aux chemins choisis et parcourus, rien de définitif, on a toujours la possibilité de dévier de sa route pour en rejoindre une autre !!!
Fabuleux comme idée non ???
"philosopher" cette note pourrait être une note sans fin tant il y aurait à dire, à réfléchir, il y a peu je lisais un livre d'André Comte-Sponville, "Présentation de la philosophie" et il y a une phrase que j'avais relevée entre autres :
RépondreSupprimerOn ne philosophe pas pour passer le temps, ni pour se faire valoir, ni pour faire joujou avec les concepts : on philosophe pour sauver sa peau et son âme" c'est bien vrai et sans faire n'importe quoi mais en cherchant la vérité, le bonheur, l'amour, en un mot être SAGE. Les chemins que l'on gravit en montagne font partie des parcours qui nous conduisent à cette sagesse, j'en conclus que philosopher n'est pas facile mais bien agréable même si parfois la pente est rude.
c'est bien de philosopher comme ça ... on monte sans s'en rendre compte ... :-)
RépondreSupprimerComme elle sont belles ces phrases,
RépondreSupprimercomme il est beau encore, ton espace en début 2011!
bises.
Marcher pour faire le vide et peut-être "penser".
RépondreSupprimerBon dimanche.
Yvon.
"Marcher sans pensée, penser sans marché"
RépondreSupprimerDe tout temps l’exercice a été fécond, de tout temps dérouler son pas ample
À l’ombre naissante d’un jour nouveau a été comme une promesse de rencontre
, fortuite ou pas, à la recherche d’un unisson, d’un son uni qui reflète l’harmonie, d’un son complet qui comble et réuni.
Et dans ce rythme balancé, comme on égrène les mesures, vient parfois un vide envahissant qui comme autant d’arpéges n’a rien d’un florilège mais qui gentiment allège de trop de pensées chargées et connotées.
Loin des contingences ordinaires qui fleurent bon le gimmick du nouveau millénaire, tout à soi et à son corps souple qui dans la marée se couple aux reflux insistants, on trouve enfin le repos désiré.
Et si au gré des circonstances on tend enfin les bras à un banc, au bout de la jetée, sans transes et sans stances de même que sans insistances, c’est pour poser avec le corps un autre regard sur l’horizon.
L’air matinal vous emporte en senteurs, le vol des oiseaux à des airs de bonheur, les rumeurs de monde comme celles du marché distant peuvent attendre encore quelques instants car notre cœur fidèle retient de l’instant le faux rythme.
Un aphorisme vient qui sans créer l’euphorie manifeste un peu de contentement et sans remplir pleinement une journée l’annonce pour ce qu’elle est.
Marcher et fumer un cigare
RépondreSupprimeret s'emplir les yeux d'un regard
gonfler d'aise ses poumons
sans chercher dans l'air
à faire des ronds
marcher et épier
le moindre mouvement de cime
sans penser aux proches abimes
marcher sans reproches
les mains dans les poches
mais l'esprit léger
et bien éveillé
laisser vagabonder
comme Rousseau
en solitaire averti
qui fait le tri
des idées
Chat zazen ...
RépondreSupprimerQuel est le meilleur chemin de la sagesse Maître chat????dans la montagne du Cha- Pon
...j'ai suivi l'odeur des fleurs , j'ai flâné selon les jeunes pousses
Cha va
Philosopher c'est jouer à la poupée. Russe.
RépondreSupprimer> Brigitte, étape par étape, à petits pas, le chemin se tissant.
RépondreSupprimer> c'est exactement cela, Maria, marcher en libre penseur, l'esprit libre, sans contrainte.
> Michel, en chemin, ne rien exclure, ni les livres, ni les caresses. En bonne compagnie s'entend.
> Tilia, une autre manière de voir la route, plus confortable sans doute, avec moins d'imprévus.
> Monique, ce chemin-là est sans fin et c'est en cela qu'il est excitant.
"Le moi est un labyrinthe aussi." (Comte-Sponville)
> Lautreje, des plaies et des bosses. Qui en chemin ne trébuche pas ou ne tombe pas?
> Thierry, un bout de chemin avec Bachelard:
"Comme la vie est grande quand on médite sur ses commencements! Méditer sur une origine, n'est-ce pas rêver? Et rêver sur une origine, n'est-ce pas la dépasser?"
(La poétique de la rêverie)
Tu nous gâtes Pierre, avec toujours des citations choisies, c'est une source d'enrichissement, d'émerveillement mais chaque fois le départ d'une nouvelle réflexion aussi !
RépondreSupprimerJe suis parfois un peu envahissant et prolixe, si cette proximité te géne, il ne faut pas hésiter à me le dire et je me ferai plus parcimonieux et si possible moins sentencieux aussi.
Chemin faisant
RépondreSupprimer"Reste devant la porte si tu veux qu'on te l'ouvre.
RépondreSupprimerNe quitte pas la voie si tu veux qu'on te guide.
Rien n'est fermé jamais, sinon à tes propres yeux."
(Langage des oiseaux)
Farid ud-Dîn Attar / Le langage des oiseaux
> Thierry, va où je vais, si le coeur t'en dit
RépondreSupprimer> Bruno, tendance innée que d'oublier en chemin le terme du voyage toujours, croyons-nous différé et sillage qui se referme à mesure derrière nous.
> Thierry, en bon philosophe qui a appris longuement à marcher nous donne une clé pour le voyage ...
> ad-mirer, trouver le caillou le moins mauvais, prendre appuis sur lui pour franchir le mauvais pas, n'est-ce pas déjà philosopher, chère Christineeeee ?
> Mathilde, la vie est fabuleuse, tous ces chemins devant soi, tous ces choix possibles... A nous de dessiner la voie au mieux.
> Monique, philosopher c'est vivre, composer avec les uns et les autre et les choses.
"Je n'existe pas; je deviens (...) Ce qui est notre histoire à tous: l'enfant vit avant d'exister; il est quelque chose ("ça") avant d'être quelqu'un ("je"). Histoire interminable; "ça" ne disparaît pas, jamais, et "je" n'en finit pas d'advenir."
(Comte-Sponville, Traité du désespoir)
> Laurence, j'aimerais que cela ne se termine pas. Enfant, je détestais les retours, quand il fallait abandonner le chemin commencé...
> Annick, en début d'année, il faut être empli d'ardeurs pour que refleurisse le printemps...
> Yvon, c'est cela, dans la montée on respire plus profondément, à fond, renouvelant l'air en soi, goûtant un air neuf. Les Anciens disaient "prendre l'air"!
> Thierry, la pensée est une marche, un cheminement. Certaine école philosophique en avait fait son credo entraîné par Aristote qui dit-on marchait tout en sipensant son enseignement. Moi-même, j'ai longtemps enseigné et j'ai beaucoup marché, ne tenant pas en place sur une estrade...
Ton commentaire lui-même, si bien balancé en sa métrique n'a été composé, j'en suis certain, qu'au rythme de la marche. Merci de tant offrir à un blog offrant d'aussi modestes chemins.
> Thierry, tes mots me font penser à l'homme aux semelles de vent. A Rimbaud qui par monts et par vaux n'a cessé de chercher sa voie.
"Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées;
Mon paletot aussi devenait idéal;
J’allais sous le ciel, Muse ! et j’étais ton féal;
Oh ! là là ! que d’amours splendides j’ai rêvées !
Mon unique culotte avait un large trou.
— Petit-Poucet rêveur, j’égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.
— Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou
Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur ;
Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon cœur !
ma Bohème, Arthur Rimbaud
>
> Arlettart, dans la peinture chinoise traditionnelle, il y a toujours, sur le chemin qui monte dans la montagne, un chat sage qui va, pas botté mais s'appuyant sur un bâton. Il faut le chercher, le deviner presque tant il est discret en ce vaste monde...
RépondreSupprimer> Nicolas, belle image que ces matriochkas... Le monde est un oignon que par la pensée l'on pèle non sans y laisser des larmes.
> Thierry, que le doûte s'éloigne de tes pensées! Même si philosopher c'est doûter. Ici le champ est libre et tu dois pleinement l'occuper. Les blogs ne sont-ils pas, du moins en ce pays, des espaces de liberté? ce qui n'est pas le cas ailleurs.
> Gérard, chemin faisant, un pas l'est toujours en avant. Citerais-je de nouveau Machado?
"Voyageur, le chemin
C'est les traces
de tes pas
C'est tout ; voyageur,
il n'y a pas de chemin,
Le chemin se fait en marchant
Le chemin se fait en marchant
Et quand tu regardes en arrière
Tu vois le sentier
Que jamais
Tu ne dois à nouveau fouler
Voyageur! Il n'y a pas de chemins
Rien que des sillages sur la mer."
>
> Maria, trente mille oiseaux à la recherche d'un guide! Attar n'est-il pas l'inventeur, chemin faisant, de la langue des oiseaux?
RépondreSupprimer« Sois patient dans l'espoir de trouver quelqu'un qui t'indique le chemin que tu dois faire. Accroupi comme un enfant dans le sein de sa mère, recueille toi ainsi en toi-même ».
un merveilleux paysage avec tant de paix il me semble...!
RépondreSupprimerJ'ai touvé votre blog chez Jean "Soif d'absolu" qui ne semble malheureusement plus continuer son blog!
Bien des bonjours de Renée!
Etre en chemin, être en recherche, par l'esprit et les sens.
RépondreSupprimerEt ne jamais s'arrêter, toujours en quête et en pensée ...
> Renée, bienvenue à bord! Jean reste silencieux, marquant seulement un temps de respiration, je l'espère, sur sa 39ème recherche en absolu.
RépondreSupprimer> Midolu, la philosophie ne connaît pas d'arrêt.