Pierre, tu es pierre et sur telle draille, peut s'en faut que je ne déraille... d'autant qu'autant la pierre sera ravinée, mon âme sera avinée. L'homme artiste est-il quelque chose sans sa femme ? Cherchez la Klee... Car il faut bien qu'il aime (en un mot : nique). Apologize.
"Le grand chemin auquel se réfèrent les notes qui forment ce livre est, bien sûr, celui qui traverse et relie les paysages de la terre. Il est aussi, quelquefois, celui du rêve, et souvent celui de la mémoire, la mienne et aussi la mémoire collective, parfois la plus lointaine : l’histoire, et par là il est aussi celui de la lecture et de l’art."
Julien Gracq (Carnets du grand chemin ) Corti 1992
> Brigitte, il faut d'un pas assuré s'engager, se ménageant quelques haltes. Des premiers pas jusqu'au dernier.
> Brigitte Maillard, non seulement un chemin ménagé mais aménagé aussi pour le passage de front d'un troupeau, toujours égal.
> Le jardin d'aloès, ces pistes ne sont plus guère aujourd'hui parcourus par les bêtes. Celles-ci sont véhiculées par la route, en camion... On y perds en charme et le chemin son âme.
> Avignon, je l'ai connu beaucoup plus raviné et même si de temps en temps il montre quelque faiblesse, pour les marcheurs, il est idéal...
> Lautreje, ses pas dans les miens.
> Annick, je pense aux Montagnes du Hartz, de Heine: "Je veux gravir les montagnes "Où sont de pieuses cabanes, "Où la poitrine respire avec liberté, "Où souffle un air plus libre."
> Naline, pour les vacances, pas de problème et de plus il fera beau.
> Maria, un immense réseau, un jeu de piste où se perdre et où se croisent chemins de grande ou petite randonnée.
> Monique, comme si tu avais eu pré-science du chemin à venir...
> Jj Dorio, merci de cette belle évocation des chemins de Gracq qui convient à merveille à ces antiques pistes cévenoles.
> Gérard, mais des téméraires s'y risquent, bien souvent le vélo porté sur l'épaule!
> Tilia, la chanson est allègre et nous aidera à prendre le bon train... pour la montée. Deux beaux épiceas règnent sur le chemin.
> Bruno, Tilia vient de nous fournir l'air de la chanson. Elle ne nous quittera pas.
> Midolu, un renfort, certes, mais plus personne ne relèvera les pierres éboulées. Un beau mur de soutènement!
> Christineeeee, auras-tu reconnu le col du Pas ou des Traverses? Tu sais, le chemin montant vers Aire de Cote...
> Ulysse, des générations et des générations de pasteurs. Peut-être bien depuis la nuit des temps avant que ne tombe le silence.
> Yvon, maintenant, je prends tout mon temps pour monter le raidillon...
> Maria, tu n'avais de nouveau plus d'image? Alors, tu allais à l'aveuglette par un tel chemin! Quel courage!
> Dominique, décidemment l'on aura chanté tout au long de la promenade:
Silence les grillons Sur les branches immobiles Les arbres font des rayons Et des ombres subtiles Silence dans la maison Silence sur la colline Ces parfums qu'on devine C'est l'odeur de saison Mais voilà l'homme Sous son chapeau de paille Des taches plein sa blouse Et sa barbe en bataille
Cézanne peint Il laisse s'accomplir la magie de ses mains Cézanne peint Et il éclaire le monde pour nos yeux qui n'voient rien Si le bonheur existe C'est une épreuve d'artiste Cézanne le sait bien
Vibre la lumière Chantez les couleurs Il y met sa vie Le bruit de son cœur Et comme un bateau Porté par sa voile Doucement le pinceau Glisse sur la toile Et voilà l'homme Qui croise avec ses yeux Le temps d'un éclair Le regard des dieux
Cézanne peint Il laisse s'accomplir le prodige de ses mains Cézanne peint Et il éclaire le monde pour nos yeux qui n'voient rien Si le bonheur existe C'est une épreuve d'artiste Cézanne le sait bien Quand Cézanne peint Cézanne peint...
> Danièle, c'est tellement plus agréable une promenade à deux... Et dire que je n'ai pas même demandé l'autorisation à Monique. Allez, hop, je l'ai prise par la main. J'espère qu'elle ne m'en a pas trop voulu de cette participation.
> Thierry, la phrase de Klee me fait penser à la peinture chinoise et de l'usage du plein et du vide qu'il en est fait, le vide y assurant la respiration ainsi que la circulation.
j'ai regardé la draille,
RépondreSupprimerj'ai goûté le nom,
mes pieds ont joué
avec les premiers mètres.
J'ai rêvé la montagne.
c'est plein de sens et très ouvert merci à vous
RépondreSupprimerJeandler, Monique et Paul Klee:)
Ca a l'air d'être une très belle balade calme et paisible.
RépondreSupprimerJ'en profite pour te souhaiter une bonne et heureuse année 2011!
Bon mercredi.
Pierre, tu es pierre et sur telle draille, peut s'en faut que je ne déraille... d'autant qu'autant la pierre sera ravinée, mon âme sera avinée.
RépondreSupprimerL'homme artiste est-il quelque chose sans sa femme ? Cherchez la Klee... Car il faut bien qu'il aime (en un mot : nique).
Apologize.
elle a reconnu tes souliers !
RépondreSupprimerL'oeil de voir,
RépondreSupprimerguide à s'ouvrir sa lumière,
vers le tenter voir plus,
en beautés de vues!
Pas à pas, gravir les pierres ravinées. Je ferais bien de même ! Malheureusement, pas question de randonnée : demain, au travail !
RépondreSupprimerLe grand trou noir
RépondreSupprimerd'un jeu de piste
sans image ...
Toute émue et touchée de l'écho de mes pas sur ce chemin de pieres.
RépondreSupprimerPETITES DRAILLES FORMENT LES GRANDS CHEMINS
RépondreSupprimer"Le grand chemin auquel se réfèrent les notes qui forment ce livre est, bien sûr, celui qui traverse et relie les paysages de la terre. Il est aussi, quelquefois, celui du rêve, et souvent celui de la mémoire, la mienne et aussi la mémoire collective, parfois la plus lointaine : l’histoire, et par là il est aussi celui de la lecture et de l’art."
Julien Gracq (Carnets du grand chemin ) Corti 1992
Une piste bien rocailleuse
RépondreSupprimerDe matin
RépondreSupprimerAi rescountra lou trin
De tres grand rèi
dessus lou grand camin
Il y a deux grands rois au bout de cette draille
leur tête est dans les nuages
et leurs bras se tendent vers le ciel
Les mots chantent les âmes sur le chemin du temps...
RépondreSupprimer> Brigitte, il faut d'un pas assuré s'engager, se ménageant quelques haltes. Des premiers pas jusqu'au dernier.
RépondreSupprimer> Brigitte Maillard, non seulement un chemin ménagé mais aménagé aussi pour le passage de front d'un troupeau, toujours égal.
> Le jardin d'aloès, ces pistes ne sont plus guère aujourd'hui parcourus par les bêtes. Celles-ci sont véhiculées par la route, en camion... On y perds en charme et le chemin son âme.
> Avignon, je l'ai connu beaucoup plus raviné et même si de temps en temps il montre quelque faiblesse, pour les marcheurs, il est idéal...
> Lautreje, ses pas dans les miens.
> Annick, je pense aux Montagnes du Hartz, de Heine:
"Je veux gravir les montagnes
"Où sont de pieuses cabanes,
"Où la poitrine respire avec liberté,
"Où souffle un air plus libre."
> Naline, pour les vacances, pas de problème et de plus il fera beau.
> Maria, un immense réseau, un jeu de piste où se perdre et où se croisent chemins de grande ou petite randonnée.
> Monique, comme si tu avais eu pré-science du chemin à venir...
> Jj Dorio, merci de cette belle évocation des chemins de Gracq qui convient à merveille à ces antiques pistes cévenoles.
> Gérard, mais des téméraires s'y risquent, bien souvent le vélo porté sur l'épaule!
Cette draille devait être fréquentée, et utile.
RépondreSupprimerLes renforts sur le côté gauche sont bien bâtis et solides.
La draille est longue...
RépondreSupprimerMais elle a une qualité :
Elle ne monte pas trop !
Peu de dénivelé...
Pour nos mollets
Pas encore entraînés !
Biseeeeeeeeeeeees de Christineeeeeee
Combien d'hommes sont passés par là pour aller dormir sous les champs d'étoiles célébrés par le grand Victor
RépondreSupprimerBien capté.
RépondreSupprimerBonne fin de semaine.
Yvon.
De pierres sèches
RépondreSupprimerchemin du bout du monde
Une ascension
(j'ai enfin trouvé l'image)
"Cézanne peint", une des plus belles chansons de France Gall, et cette photo minérale comme en écho de la citation.
RépondreSupprimerMots comme une photo
RépondreSupprimerPhoto belle
Merci tous deux !
Merci pour ta réponse !
> Tilia, la chanson est allègre et nous aidera à prendre le bon train... pour la montée. Deux beaux épiceas règnent sur le chemin.
RépondreSupprimer> Bruno, Tilia vient de nous fournir l'air de la chanson. Elle ne nous quittera pas.
> Midolu, un renfort, certes, mais plus personne ne relèvera les pierres éboulées. Un beau mur de soutènement!
> Christineeeee, auras-tu reconnu le col du Pas ou des Traverses? Tu sais, le chemin montant vers Aire de Cote...
> Ulysse, des générations et des générations de pasteurs. Peut-être bien depuis la nuit des temps avant que ne tombe le silence.
> Yvon, maintenant, je prends tout mon temps pour monter le raidillon...
> Maria, tu n'avais de nouveau plus d'image? Alors, tu allais à l'aveuglette par un tel chemin! Quel courage!
> Dominique, décidemment l'on aura chanté tout au long de la promenade:
Silence les grillons
Sur les branches immobiles
Les arbres font des rayons
Et des ombres subtiles
Silence dans la maison
Silence sur la colline
Ces parfums qu'on devine
C'est l'odeur de saison
Mais voilà l'homme
Sous son chapeau de paille
Des taches plein sa blouse
Et sa barbe en bataille
Cézanne peint
Il laisse s'accomplir la magie de ses mains
Cézanne peint
Et il éclaire le monde pour nos yeux qui n'voient rien
Si le bonheur existe
C'est une épreuve d'artiste
Cézanne le sait bien
Vibre la lumière
Chantez les couleurs
Il y met sa vie
Le bruit de son cœur
Et comme un bateau
Porté par sa voile
Doucement le pinceau
Glisse sur la toile
Et voilà l'homme
Qui croise avec ses yeux
Le temps d'un éclair
Le regard des dieux
Cézanne peint
Il laisse s'accomplir le prodige de ses mains
Cézanne peint
Et il éclaire le monde pour nos yeux qui n'voient rien
Si le bonheur existe
C'est une épreuve d'artiste
Cézanne le sait bien
Quand Cézanne peint
Cézanne peint...
> Danièle, c'est tellement plus agréable une promenade à deux... Et dire que je n'ai pas même demandé l'autorisation à Monique. Allez, hop, je l'ai prise par la main. J'espère qu'elle ne m'en a pas trop voulu de cette participation.
oui des montagnes où le coeur se contente de respirer, c'est grand de beau!
RépondreSupprimer> Annick, des montagnes rudes où vivre fût une lutte continuelle.
RépondreSupprimerEt piste et mots qui ne restent pas aux logis mais voyagent dans la conscience du chemin qui s'accomplit
RépondreSupprimer> Thierry, la phrase de Klee me fait penser à la peinture chinoise et de l'usage du plein et du vide qu'il en est fait, le vide y assurant la respiration ainsi que la circulation.
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