mercredi 5 janvier 2011

piste


J'ai suivi la draille
sur les pierres ravinées
la montagne s'est ouverte

Monique

"L'oeil suit les chemins qui lui ont été ménagés dans l'oeuvre"
Paul Klee

26 commentaires:

  1. j'ai regardé la draille,
    j'ai goûté le nom,
    mes pieds ont joué
    avec les premiers mètres.
    J'ai rêvé la montagne.

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  2. c'est plein de sens et très ouvert merci à vous
    Jeandler, Monique et Paul Klee:)

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  3. Ca a l'air d'être une très belle balade calme et paisible.
    J'en profite pour te souhaiter une bonne et heureuse année 2011!
    Bon mercredi.

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  4. Pierre, tu es pierre et sur telle draille, peut s'en faut que je ne déraille... d'autant qu'autant la pierre sera ravinée, mon âme sera avinée.
    L'homme artiste est-il quelque chose sans sa femme ? Cherchez la Klee... Car il faut bien qu'il aime (en un mot : nique).
    Apologize.

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  5. L'oeil de voir,
    guide à s'ouvrir sa lumière,
    vers le tenter voir plus,
    en beautés de vues!

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  6. Pas à pas, gravir les pierres ravinées. Je ferais bien de même ! Malheureusement, pas question de randonnée : demain, au travail !

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  7. Le grand trou noir
    d'un jeu de piste
    sans image ...

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  8. Toute émue et touchée de l'écho de mes pas sur ce chemin de pieres.

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  9. PETITES DRAILLES FORMENT LES GRANDS CHEMINS

    "Le grand chemin auquel se réfèrent les notes qui forment ce livre est, bien sûr, celui qui traverse et relie les paysages de la terre. Il est aussi, quelquefois, celui du rêve, et souvent celui de la mémoire, la mienne et aussi la mémoire collective, parfois la plus lointaine : l’histoire, et par là il est aussi celui de la lecture et de l’art."

    Julien Gracq (Carnets du grand chemin ) Corti 1992

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  10. De matin
    Ai rescountra lou trin
    De tres grand rèi
    dessus lou grand camin

    Il y a deux grands rois au bout de cette draille
    leur tête est dans les nuages
    et leurs bras se tendent vers le ciel

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  11. Les mots chantent les âmes sur le chemin du temps...

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  12. > Brigitte, il faut d'un pas assuré s'engager, se ménageant quelques haltes. Des premiers pas jusqu'au dernier.

    > Brigitte Maillard, non seulement un chemin ménagé mais aménagé aussi pour le passage de front d'un troupeau, toujours égal.

    > Le jardin d'aloès, ces pistes ne sont plus guère aujourd'hui parcourus par les bêtes. Celles-ci sont véhiculées par la route, en camion... On y perds en charme et le chemin son âme.

    > Avignon, je l'ai connu beaucoup plus raviné et même si de temps en temps il montre quelque faiblesse, pour les marcheurs, il est idéal...

    > Lautreje, ses pas dans les miens.

    > Annick, je pense aux Montagnes du Hartz, de Heine:
    "Je veux gravir les montagnes
    "Où sont de pieuses cabanes,
    "Où la poitrine respire avec liberté,
    "Où souffle un air plus libre."

    > Naline, pour les vacances, pas de problème et de plus il fera beau.

    > Maria, un immense réseau, un jeu de piste où se perdre et où se croisent chemins de grande ou petite randonnée.

    > Monique, comme si tu avais eu pré-science du chemin à venir...

    > Jj Dorio, merci de cette belle évocation des chemins de Gracq qui convient à merveille à ces antiques pistes cévenoles.

    > Gérard, mais des téméraires s'y risquent, bien souvent le vélo porté sur l'épaule!

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  13. Cette draille devait être fréquentée, et utile.
    Les renforts sur le côté gauche sont bien bâtis et solides.

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  14. La draille est longue...
    Mais elle a une qualité :
    Elle ne monte pas trop !
    Peu de dénivelé...
    Pour nos mollets
    Pas encore entraînés !

    Biseeeeeeeeeeeees de Christineeeeeee

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  15. Combien d'hommes sont passés par là pour aller dormir sous les champs d'étoiles célébrés par le grand Victor

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  16. Bien capté.
    Bonne fin de semaine.
    Yvon.

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  17. De pierres sèches
    chemin du bout du monde
    Une ascension


    (j'ai enfin trouvé l'image)

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  18. "Cézanne peint", une des plus belles chansons de France Gall, et cette photo minérale comme en écho de la citation.

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  19. Mots comme une photo
    Photo belle
    Merci tous deux !

    Merci pour ta réponse !

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  20. > Tilia, la chanson est allègre et nous aidera à prendre le bon train... pour la montée. Deux beaux épiceas règnent sur le chemin.

    > Bruno, Tilia vient de nous fournir l'air de la chanson. Elle ne nous quittera pas.

    > Midolu, un renfort, certes, mais plus personne ne relèvera les pierres éboulées. Un beau mur de soutènement!

    > Christineeeee, auras-tu reconnu le col du Pas ou des Traverses? Tu sais, le chemin montant vers Aire de Cote...

    > Ulysse, des générations et des générations de pasteurs. Peut-être bien depuis la nuit des temps avant que ne tombe le silence.

    > Yvon, maintenant, je prends tout mon temps pour monter le raidillon...

    > Maria, tu n'avais de nouveau plus d'image? Alors, tu allais à l'aveuglette par un tel chemin! Quel courage!

    > Dominique, décidemment l'on aura chanté tout au long de la promenade:

    Silence les grillons
    Sur les branches immobiles
    Les arbres font des rayons
    Et des ombres subtiles
    Silence dans la maison
    Silence sur la colline
    Ces parfums qu'on devine
    C'est l'odeur de saison
    Mais voilà l'homme
    Sous son chapeau de paille
    Des taches plein sa blouse
    Et sa barbe en bataille

    Cézanne peint
    Il laisse s'accomplir la magie de ses mains
    Cézanne peint
    Et il éclaire le monde pour nos yeux qui n'voient rien
    Si le bonheur existe
    C'est une épreuve d'artiste
    Cézanne le sait bien

    Vibre la lumière
    Chantez les couleurs
    Il y met sa vie
    Le bruit de son cœur
    Et comme un bateau
    Porté par sa voile
    Doucement le pinceau
    Glisse sur la toile
    Et voilà l'homme
    Qui croise avec ses yeux
    Le temps d'un éclair
    Le regard des dieux

    Cézanne peint
    Il laisse s'accomplir le prodige de ses mains
    Cézanne peint
    Et il éclaire le monde pour nos yeux qui n'voient rien
    Si le bonheur existe
    C'est une épreuve d'artiste
    Cézanne le sait bien
    Quand Cézanne peint
    Cézanne peint...

    > Danièle, c'est tellement plus agréable une promenade à deux... Et dire que je n'ai pas même demandé l'autorisation à Monique. Allez, hop, je l'ai prise par la main. J'espère qu'elle ne m'en a pas trop voulu de cette participation.

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  21. oui des montagnes où le coeur se contente de respirer, c'est grand de beau!

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  22. > Annick, des montagnes rudes où vivre fût une lutte continuelle.

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  23. Et piste et mots qui ne restent pas aux logis mais voyagent dans la conscience du chemin qui s'accomplit

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  24. > Thierry, la phrase de Klee me fait penser à la peinture chinoise et de l'usage du plein et du vide qu'il en est fait, le vide y assurant la respiration ainsi que la circulation.

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