jeudi 13 janvier 2011

séduction


En chemin allant
une image cueillie
plaisir subsumé

31 commentaires:

  1. épousailles,
    ou bien engendrement,
    terre et roches usées
    et plantes, filles fleurs
    leur complément

    que j'aime le mot subsumé

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  2. Pas trouvé la définition exacte du mot subsumé mais j'ai eu plaisir à cueillir l'image (l'image seulement, interdiction de toucher aux fleurs, elles sont si bien dans leur environnement..)

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  3. Séduisante image et tentation
    d'approfondir la subsomption
    ne me détourneront point
    de mon droit chemin

    j'ai un billet sur le feu !

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  4. heureusement on peut agrandir les photos. Quel joli détail et toujours des "haikus" bien profonds...
    Je suis ravie de pouvoir me promener dans ce merveilleux paysage!
    Renée

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  5. Jardin suspendu
    Eldorado des montagnes
    Au parfum sauvage

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  6. Je suis le graine perdue
    qui retrouve la couleur
    au sein de mon ami ......

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  7. Une grande beauté où la Nature prône la beauté en poésie

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  8. *** Beaucoup de plaisir à regarder cette photo, oui, vraiment j'aime beaucoup ! :o) Merci pour ton passage chez moi ! :o) ***

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  9. Chemin faisant
    Où la bruyère est Reine
    Entre les rochers
    Elle prend ses aises
    Petites taches roses
    Perdues dans la pierraille

    Biseeeeeeeeeees de Christineeeeee

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  10. Un baiser rose
    sur une peau aride
    fragrance des sens

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  11. Très joli ! Les jolies surprises des balades, j'aime beaucoup et soudain au milieu des cailloux jaillissent des fleurs. Bonne fin de semaine

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  12. Mon billet est servi et j'ai pris le temps de revenir examiner les fleurs qui se dressent entre les plis de la roche.
    Elles me replongent dans la mélancolie :

    Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
    Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
    Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
    Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

    Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
    Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
    Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
    Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

    Ces vers poignants du père Hugo, plaise au ciel que nous n'ayons jamais à les vivre.

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  13. Une si frêle fleur adossée à la puissance du roc

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  14. C'est joli,
    fort de vie que j aime,
    merci!

    je pensais avoir envoyé un comment, il ne figure pas.

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  15. Aux yeux du passant
    une oasis imprévue
    en robe lilas

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  16. Il faut assumer,
    cette fleur n'est pas assommée
    mais elle vient à point nommé
    elle entaille la roche,
    se fraie un passage dans une poche
    n'appelle aucun reproche
    elle se lie d'amitié
    voisine avec les lichens
    ce n'est pas du Dickens

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  17. et je suis séduite !
    trés jolie !!!!

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  18. "en chemin allant"...j'aime ce mouvement de l'image et son plaisir

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  19. Je viens tout juste de lire ceci et j'ai pensé à ta note, alors je te l'offre aujourd'hui.

    "Sephora

    Toujours les femmes
    Savent où puiser
    Penchées sur la margelle
    Elles se voient

    Rachel pour Jacob
    Fut ainsi la source
    Et pour Moïse
    Sephora

    Unique point d'eau
    De l'Être aride
    Unique passereau
    Peuplant l'oeil bleu

    On sait peu d'elle
    Toute cachée en lui
    Obscure limpide
    Comme l'est sous terre

    La foi"

    Pierre Emmanuel / Oeuvres poétiques complètes /L'Age d'Homme... p. 542



    Beau WE

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  20. J'aime beaucoup cette image cueillie au Pays ou les pierres fleurissent..
    Merci !

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  21. Induction c'est
    si près de la faille
    et sans l'approfondir
    dans le plan incliné
    qui conduit à la beauté
    les lithes en strate
    que la pluie altére
    le creux qui désaltére
    déduction mais pas décoction
    ai retrouvé une belle citation de Jankélévitch
    submergé par l'émotion
    renonce à la dire
    pour ne pas faire
    dans la confusion de genre

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  22. Plaisir, en tout,
    en chemin allant
    au jardin de Dieu

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  23. Et bien me voilà séduite (sourire)
    Ravie de faire une petite halte par ici, à bientôt !

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  24. > Brigitte, j'aime tes "filles fleurs" de la roche.

    > Tanette, un mot bien savant... Cette joie parmi d'autres, croisée en ce chemin. Et aussi, l'image de cette fleur pour toutes les autres.

    > Tilia, tout en poursuivant le chemin, rien n'interdit de penser cette bruyère dans son ensemble naturel...

    > Mathilde, elle n'est pas très étoffée, elle a fait ce qu'elle a pu. Comme tout un chacun elle a composé avec son environnement.

    > Renée, je veux poursuivre la promenade jusqu'à son terme, jusqu'en haut, jusqu'au col.

    > Monique, quel charmant haïku qui convient comme un gant à cette bruyère.

    > Arlettart, on ne se perd jamais, on s'égare tout au plus...

    > °""o.O Nancy O.o°"", ravi de te croiser en ce chemin montant.

    > Christineeeee, des bruyères, on en fait de beaux bouquets secs mais je préfère, pour ma part, les photographier.

    > Maria, la page s'enrichit de haïkus, tous au plus près de cette modeste Ericacée. Le milieu est aride et les senteurs encore plus fortes. Les abeilles ne s'y trompent pas.

    > Ranjiva, ces clochettes mauves surgissent de derrière les rocher, parmi les genévriers...

    > Tilia, nul doute que le poète aurait cueilliesc ces fleurs pour les joindre à son bouquet champêtre mais sur la route de Villequier aurait-il rencontré des bruyères?

    > Gérard, elles se font coussin, courbent le dos et trouvent en ces lieux un abri.

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  25. Le feuilletage des roches comme scène, un pas de deux ...
    Le décor est somptueux, les artistes merveilleux, et les spectateurs sous le charme.

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  26. > Annick, la poste n'est plus ce qu'elle était! Ton mot s'est perdu en chemin...

    > Colette, sur certaines hauteurs, ces bruyères tant elles sont denses, leur donnent une "robe lilas" du plus bel effet. Subtil ton bel haîku! Cette note décidemment en est parée, ô combien. Merci.

    > Thierry, toujours sur la brèche, mon ami, quelques mots dressent le paysage, plus savants diraient colorent le milieu, décrivent l'écotype.

    > Laurence, je me souviens des champs de callune disputant l'espace aux myrtilliers, sur les pentes du Puy-marie ou du Griou voisin...

    > Brigitte Maillard, il est nécessaire cet "allant" pour gravir ces chemins de pierrailles! Mais quelle récompense, quel bon air, quel lumière (au mois d'août, je m'entends!).

    > Maria, ce que j'appelle "lecture plurielle", on lit et on pense en même temps à autre chose ou a quelqu'un... Merci Maria. En promenade, c'est la même chose, une promenade comme une romance. La foi, la source, une recherche sans fin. Accéder à l'âge d'homme, y parviendrons-nous, un jour? Au terme de ce chemin, dis-moi?

    > Danièle, il advient que les pierres fleurissent dans ce jardin du ciel...

    > Thierry, un "je ne sais quoi" de Wladimir, philosophe-poète-musicien... De l'indicible dis-tu? De l'ineffable, s'entend mais audible.

    > Michel, nous ne sommes pas si loin que cela du Hort-de-Dieu; une bonne traite encore, en montée, et nous y parviendrons avant la nuit.

    > Joëlle, un rien te séduit, un brin d'herbe, quelques clochettes, un peu de mauve aux lèvres... Merci de ta visite.

    > Midolu, dans ces conditions, j'ai hâte de te faire découvrir où nos pas nous conduisent. dans une prochaine note...

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  27. C'est avant le terme cher Pierre je crois qu'il est nécessaire de l'atteindre... atteindre la source, la foi en l'homme et en soi-même pour que au bout du chemin la lumière soit... alors se dévêtir et revêtir cette lumière.... et ceci est une quête quotidienne.
    Comme il me plairait de parler de tout cela de vive voix avec toi... par commentaire c'est vraiment très compliqué.

    Bien à toi ami... que ton chemin soit de beauté

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  28. > Maria, une question bien trop sérieuse pour être expédiée en quelques lignes... Avant le terme, ce serait l'idéal que de l'atteindre mais on doit bien constater que l'humanité, même après une aussi longue histoire, peine à s'ériger à l'humain. Croire encore aujourd'hui au progrès de l'humanité et à l'émancipation de l'individu tient de la gageure. Les temps des idéologies révolus, que reste-t-il sinon la morale, cette oubliée, cette chétive qui se tient quelque part, en chacun de nous, attendant peut-être son heure.

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  29. Brin de bruyère
    Dans le creux de la pierre
    Tu es lumière

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  30. > Bernard,
    Bruyère cendrée
    reste allumée longtemps
    lumière de la terre

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