lundi 24 janvier 2011

de l'un à l'autre


Rêve de la pierre
S'allonger dans l'herbe
Et regarder les étoiles

Jacques Poullaouec
Haïku des pierres, éd. Apogée, 2006

haïku envoyé par Monique


Personne n'a vécu dans le passé;
personne ne vivra dans le futur;
le présent est le mode de toute vie.

Arthur Schopenhauer


22 commentaires:

  1. *** Rêver, s'allonger dans l'herbe, regarder les étoiles et apprécier le moment présent ... un très bon programme ! :o) merci et bon début de semaine à toi !:o) ***

    RépondreSupprimer
  2. Schopenhauer parle sans doute d'un point de vue biologique.
    Mais mentalement ?

    RépondreSupprimer
  3. Notre passé influence notre présent... tout est un tout ... rien n'est sans causes ...

    RépondreSupprimer
  4. je viens de faire une cure de pierres dressées, rien de tel pour ancrer le présent !

    RépondreSupprimer
  5. C'est bien pour cela qu'il faut profiter du moment présent!!

    RépondreSupprimer
  6. comme la pierre
    sommes immémoriaux
    ou presque -
    s'abîmer au coeur du ciel
    pour y étirer le temps

    RépondreSupprimer
  7. Le nez en l'air
    compter les moutons
    broutant l'azur

    RépondreSupprimer
  8. Faire de ces pierres les déesses légendaires d'un passé révolu, c'est l'honorer, le reconnaître, le palper, la pierre sous les mains respire, même si comme le dit Goethe, (et schopenhauer pense qu'il a raison) : "le présent est une puissante divinité"

    RépondreSupprimer
  9. De l'un à l'autre ils se parlent en messages codés et celui qui capte l'onde s'illumine de sagesse..... même supposée

    RépondreSupprimer
  10. Leur prêter une voix
    C'est donner une âme aux pierres
    Mots chargés d'histoire

    Mais ce n'est pas parce que l'on aime l'histoire et qu'à travers les pierres une voix se fait entendre qu'on a pour autant un coeur de pierre, je préfère l'idée de sagesse d'Arlette-;)

    RépondreSupprimer
  11. Je médite sur la citation de Schopenhauer, hier, aujourd'hui c'était demain !

    RépondreSupprimer
  12. De l'un à l'autre
    chemins d'hier et demain
    aujourd'hui est

    RépondreSupprimer
  13. le rocher veut toucher le nuage aussi ...
    j'ai envie de faire pareil ...

    RépondreSupprimer
  14. j'ai un peu lu du Schopenhauer ces derniers temps et cette tirade me revient sans cesse à l'esprit, et même si je parle souvent d'"ici et maintenant" que je connaissais avant de lire le philosophe pour m'être intéressée au bouddhisme dans mon jeune âge, avouons le, c'est un concept difficile à appliquer, tout le temps, même si je progresse au fil des ans !!!

    Je veux bien m'allonger sur l'herbe pour regarder les étoiles, mais elle se fait rare sur cette photo ci, j'aurais trop peur de me râper le dos !!!

    RépondreSupprimer
  15. Le petit chemin, lui, est déjà allongé ... Les étoiles, il les " boit " en miroir la nuit venue, et il doit en avoir à satiété en ce lieu !

    Comme je vois " mieux " aujourd'hui les alentours que les monolithes, je me suis arrêtée à cette trace (plutôt qu'un chemin) et au buisson compagnon. Il forme un paravent à la pierre pudique ...

    RépondreSupprimer
  16. La conscience du temps date t elle de l'âge de pierre ?
    Ces jalons en vallon donnent au chemin, à défaut de but fini, un agrément et un repère visible de loin.
    L'érection de tels monolithes répond aussi à des besoins de repérage et le catalogue des étoiles n'y est pas insensible.
    Visées nocturnes ou pas il peut rivaliser avec bien des symboles sans être dévalisé.

    RépondreSupprimer
  17. > ""°o.O Nancy O.o°"", l'herbe à cette époque de l'année est beaucoup trop sèche et piquante pour prendre plaisir à s'y étendre. Un véritable tapis brosse !

    > Pat, le chant des étoiles et, au matin, la vision de l'étoile du Berger, Vénus, dans toute sa splendeur, au lever du jour! Nul doute que nos ancêtres pasteurs l'aient remarqué en parcourant ces lieux.

    > Michel, au contraire, je pense que le philosophe parle essentiellement du mental. Schopenhauer n'était pas particulièrement un scientifique. L'étant s'affirme essentiellement dans l'instant présent.

    > Bruno, bien sûr que le passé, l'histoire, influent sur notre présent mais on ne peut vivre dans le passé, s'y réfugier, sans se détacher du monde actuel. Et dès lors, est-ce vivre, participer au devenir ? Le temps ne se déroule que dans une seule direction. Il est fléché.

    > Lautreje, j'aurais aisément changé de sujet mais cette pierre est si belle par sa silhouette de feuille de laurier qu'elle montre sous cet angle... Je ne peux m'empêcher de penser que ces pierres dressées ne l'ont pas été toutes à l'état brut; qu'elles ont été retouchées, taillées pour tout dire. Peut-être avons-nous là l'origine d'une statuaire monumentale.

    > Le Jardin d'aloés, comme l'affirme Bachelard, " Le temps ne dure qu'en inventant ". Seul le présent m'intéresse car il est un ad-venir.

    > Brigitte, je reprendrais encore une fois Bachelard pour confirmer ta pensée: " Il faut la mémoire de beaucoup d'instants pour faire un souvenir complet ".

    > Tilia, c'est ce que nos ancêtres devaient faire, compter leurs bêtes, chaque soir, en ces lieux.

    > Monique, peut-être la seule divinité que nous devrions reconnaître. C'est dans le présent que gît le progrès.

    > Arlerttart, des antennes ? Mais elles n'émettent plus qu'un signal bien faible ou bien nos sens sont bien émoussés...

    > Monique, n'est-ce pas dans la pierre que s'est écrit notre histoire, gage de pérennité plus sûr que nos archives de papier ?
    Les Sages en ce monde qui est le nôtre, comme les fées, ont disparus, hélas ...

    > Gérard, serais-tu un de ces sages que j'évoquais à l'instant ?

    > Maria, émouvant de penser que cette trace puisse remonter aussi loin dans le temps, allant d'une pierre à l'autre !

    > Laurence, tu as remarqué ce minuscule nuage à l'horizon. Comme un point sur un I.

    > Mathilde, Schopenhauer en livre de chevet, que voici de belles et fructueuses lectures ! En convergence, de l'aveu même du philosophe, avec le Bouddhisme.

    > Midolu, un milieu proche, en cette époque estivale, de la steppe mais avec des parfums de thym. Nous en reparlerons...

    > Thierry, la conscience du temps et de sa propre essence mortelle fondent ce qui distingue l'homme des autre Primates mis à part peut-être les chimpanzés et les bonobos.

    RépondreSupprimer
  18. Les philosophes débattent sur l'homme en tout temps et donc, partiellement, du passé. D'un passé qu'ils n'ont pas connu et ne connaîtront certes jamais mais qui a, comme l'ont formulé quelques lecteurs, des retentissements sur le présent. Pourquoi pas un peu sur le futur aussi.
    Quant à moi, mon métier m'a souvent vu remettre ...sur le métier, de larges pans du passé.

    RépondreSupprimer
  19. > Voirdit, le passé pèse parfois bien lourd dans le présent, entravant le mouvement, freinant les idées, coupant les ailes aux pionniers. marcher à reculons ne conduit jamais bien loin. Le présent se vit et cela seul compte. On ne fait que se souvenir du passé, d'un certain passé - l'histoire n'est-elle pas en perpétuelle ré-écriture ? - on ne fait que rêver du futur.

    RépondreSupprimer
  20. Aussi léger que cette pierre, j'attends la nuit pour léviter...

    RépondreSupprimer