vendredi 3 décembre 2010

montée au moulin


A deux battants
modeste est la porte
majestueux l'escalier

33 commentaires:

  1. Aux herbes folles
    un ancêtre de pierre
    majestueuse beauté

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  2. l'escalier s'évase
    pour appeler les pas.
    La porte en majesté
    accueillante

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  3. Au sommet des marches
    la porte en attente
    mystère

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  4. Toujours canaliser une énergie qui ne demande qu'à s'épanouir

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  5. Il a vécu et pour s'abriter a fini par rétrécir et se laisser envahir par des herbes folles ou pas.

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  6. je vais te piquer ta collection de portes !!!
    ;-)

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  7. En haut de l'escalier
    la dernière marche bien large
    pour y déposer ses sacs
    avant de pousser la porte...

    Porte qui ne paraît pas très haute,
    comment la passer avec un sac sur l'épaule ?

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  8. Les herbes, les petites fleurs, qui dansent enchevêtrées, apportent une fantaisie qui adoucit l'abandon.
    Conjuguée à l'évasement de l'escalier, il y a comme un sourire, lucide, et cependant léger ...

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  9. " L'Asiatique tolérant ",
    traité à l'usage de Zéokinizul (Louis quinze), roi des Kofirans(françois), surnommé le Chéri, ouvrage traduit de l'arabe du voyageur Bekrinoll, par M. de ****
    Auteur : Laurent Angliviel de La Beaumelle (1727-1773)
    Éditeur : Durand (Paris)1748
    Contributeur : Claude-Prosper Jolyot de Crébillon,(1707-1777). (Longtemps auteur présumé du texte)
    Monographie imprimée, identifiant :
    ark:/12148/bpt6k82267x,
    Bibliothèque nationale de France, 8-Lb38-596
    http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30702713b

    Ce Laurent, de Valleraugue, à Alais, à Genève, au Danemark, a ferraillé avec Voltaire, pensons à Gal-Pomaret, pasteur, en contact avec Voltaire et Rousseau. Et plus tard, ce Valleraugue, refuge de Claude Lévy-Strauss, et terre de Germaine Dieterlein, que les "Dogons" portaient sur une chaise.

    Quel pays, couronné de son Aigoual.

    Au désert Gal-Pomaret, promettait le bâton à ceux qui fuiraient les dragons de Villars, cette tolérance est résolue en résistance.

    Pensez vous cher Pierre quelque chose des "Châtaigniers du désert" ?

    http://www.youtube.com/watch?v=mMT7XYNNr74

    Je vous suis dans votre transfert.

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  10. C'est une proue, c'est un soc c'est un éperon
    qui arde et invite, retourne et soulève et dans cet évasement l'évasion vient avec, la montée aux délices de la vis, la mise en grain sans malice.

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  11. > Maria,
    Montée de biais
    sacs sur l'épaule
    la porte grande ouverte.

    > Brigitte,
    une architecture dite rurale
    qui ne manque cependant pas d'atout
    En limite cadastrale, en bordure de chemin.

    > Lautreje,j'ai cherché mais n'ai pas trouvé d'autre mot plus approprié: majestueux.

    > Bruno,on entre pas ici comme dans un moulin!
    Au bas de la porte, une chatière... carrée!

    > Thierry, un peu d'espace, à l'arrivée, pour souffler, posant les sacs.

    > Saravati, il n'y a plus rien à moudre! Je me demande d'ailleurs ce que l'on pouvait bien y moudre en ce moulin. Des châtaignes, sans doute. La farine de châtaigne est douce et goûteuse.

    > Laurence, j'en ai une belle collection de vieilles portes: tu peux faire ton choix.

    > Tilia, un sac de châtaignons est pesant. Il faut bien souffler un peu après l'effort!

    > Gérard, les rampes ont quelque peu souffert. Je les imagine, à l'origine, avec un bel arrondi.

    > Tanette, comme toute les choses anciennes, elles ont du charme et une histoire qui malheureusement se dilue et se perd doucement...

    > Midolu, je pense au printemps quand toutes ces herbes sont fleuries. Un petit monde qui s'installe dans l'escalier où l'on peut herboriser.

    > Michel, à franquevaux, pourquoi cuistre? Le "château" situé un peu plus bas, au bord de l'Hérault, lui appartenait. Mais il n'y avait pas encore de moulin, du moins celui-ci. Une vieille famille de ces terres cévenoles que celle des Angliviels!
    Les châtaigniers du désert? Le livre ou le télé-film? J'avoue préférer le livre. La mise en images est belle (j'étais au courant du tournage sur les lieux, au printemps 2010) parce qu'il rend bien à Valleraugue ce qui lui est dû. Mais à part cela, la petite voiture rouge est vraiment par trop omniprésente. Des longueurs qui occultent et shématisent "l'âme" d'un terroir et l'évolution psychologique de l'héroïne.

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  12. Vous avez trouvé une porte, une ouverture plus large et accueillante : vos photos et textes sur fond noir en ressortent (sans partir) de jolie manière.

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  13. Un escalier qui monte .......plus souvent évoqué que celui qui descend
    Image symbolique
    mais grimper lourdement chargé devant porte fermée....sans pouvoir s'en retourner ?????
    cauchemar assuré

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  14. Et le temps avec générosité déploie pour lui un tapis de verdure, devant sa majesté l'escalier je m'incline, belle photo lui rendant honneur !

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  15. J'ai omis de te dire que ton nouveau blog est très agréable de conception notamment cette couleur grise

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  16. En noir et blanc le contraste est saisissant
    et ces zones grisées ont de quoi laisser émoustillé, tu nous offres du grain à moudre
    après de la neige l'offrande de la poudre
    et ces guirlandes de mots dansent en cadence

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  17. Majestueux... mais il y a longtemps que personne n'est plus venu y porter son grain.
    Charme des vieilles pierres et sous le soleil, ce qui ne gâche rien !
    Beau dimanche.

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  18. > Thierry, neuf degrés que le chat (ou la chatte, sinon ensemble) en deux ou trois sauts escalade...

    > D. Hasselmann, une porte de sortie, occasion peut-être de se maintenir jusqu'à la prochaine avanie...

    > Joseph, elle est franchie la porte, et moi, affranchi du Monde et surtout de Wordpress.

    > Arlettart, curieux ce symbole de montée comme, à l'opposé, dire que l'on "descend" au jardin.

    > Monique, une escalier qui se tortille un brin, prend de l'ampleur, s'élargit et souffle parvenu au palier.

    > Gérard, une envie de se refaire un masque.
    "Le noir est le refuge de la couleur" disait Bachelard.

    > Thierry, si Delacroix affirme que "L'ennemi de toute peinture est le gris", Paul Klee lui rétorque que "Pour un peintre, le gris est la couleur la plus riche, celle qui fait parler toutes les autres."

    > Naline, le schiste est gris, de tous les gris parfois allant jusqu'au bleu et fait chanter la Cévenne schisteuse.

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  19. 9 marches à gravir
    Pour venir ouvrir
    La porte des souvenirs
    Du moulin d'antan
    Endormi maintenant !

    Biseeeeeeeeeees de Christineeeee

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  20. > Christineeeee, tu l'as - je n'en doute pas - reconnu. Moulinons, moulinons, les châtaignons.

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  21. Chuuuttt!!! Sans parler trop fort, je te souhaite à mi-voix une bonne route pour ton tout noouveau blog dans les profondeurs de la terre outreMonde, Pierre;-) Pas question de se perdre de vue, je t'ai mis en lien sur L'Oeil qui veille encore malgré tout... amitiés à toi ainsi qu'à tous tes passagers!

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  22. LE MOULIN DE JÉZEAU


    J’ai aussi habité solitaire un moulin

    Avec sa grande roue de bois

    Ses aubes qui n’étaient plus là

    que pour le décor



    C’était au pied d’une montagne

    D’une vallée étroite qu’un torrent avait grignotée



    J’avais un poële blanc à odeur de mazout

    Et le reste des lieux s’est déjà effacé



    Évoquer ce moulin est d’ailleurs devenu

    ridicule Mais c’est le Grand Chariot

    Orion de cette nuit qui dans le ciel

    l’ont reflété



    La roue à aubes se réenclenche

    Graines s’écrasent sur la meule

    Et fleure bon finalement cette farine imaginaire



    Que j’offre volontiers à tous les Effarés…

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  23. > Ossiane, pour te dire le plaisir de te croiser sur cette nouvelle route et te remercier du lien posé sur L'Oeil ouvert. De nouveaux horizons, ensemble, à découvrir.

    > Jj Dorio,
    les souvenirs comme farine du temps
    émondés à la meule
    dans un rai de lumière
    volent un instant

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  24. Magnifique image qui me procure un sentiment d'évasion, portée par quelques ailes... Je ne sais si ce sont celles du temps, des souvenirs ou tout simplement celles du moulin....

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  25. > Pierre De Lune, voyage dans le temps
    la vie recollant ses images

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  26. Neuf marches montées
    Une porte entrebâillée
    Senteurs du passé


    Ai rajouté ton joli site dans mes liens

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  27. > Colette, il faudra d'abord retrouver la clé de la porte. Peut-être qu'en septembre, elle s'ouvrira lors de la journée du patrimoine.
    Merci pour le lien.

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  28. L'escalier qui monte
    l'escalier qui descend
    une porte fermé
    cache le passé

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  29. > Neyde, un passage vers ce qui fût.
    Devons-nous pousser cette porte
    sur les ombres s'ouvrant ou laisser en paix ces lieux ?

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