Belles couleurs pour ces photos qui donnent un côté très romantique presque un passage dans le noir et blanc mais juste un peu de vie en couleur dans l'ascension du lierre et des reflets dans l'eau on atteint les hauteurs du rêve, on goûte le silence, on se laisse envahir du bonheur d'être en cet endroit paisible qu'on habite volontiers le temps d'un instant.
Eaux dormantes, eaux sans rides, qui me conduisent à ce beau texte de Bachelard (in L'eau et les rêves) : Eau silencieuse, eau sombre, eau dormante, eau insondable, autant de leçons matérielles pour une méditation sur la mort. mais ce n'est pas la leçon d'une mort héraclitéenne, d'une mort qui nous emporte au loin avec le courant, comme un courant. C'est la leçon d'une mort immobile, d'une mort en profondeur, d'une mort qui demeure avec nous, près de nous, en nous. " Librairie José Corti, 1942
non, mais donner vie à la maison, j'aimerais assez
RépondreSupprimerEn fin d'après-midi, le village déjà endormi.
SupprimerCanal endormi
RépondreSupprimersous ses eaux les poissons rêvent
Le temps suspendu
À l'assaut du toit
les flammes de la vigne montent
Allo ! les pompiers
Un endroit bien animé surtout en été. Lieu de villégiature pour les Orléanais en mal de campagne...
SupprimerBelles couleurs pour ces photos qui donnent un côté très romantique presque un passage dans le noir et blanc mais juste un peu de vie en couleur dans l'ascension du lierre et des reflets dans l'eau on atteint les hauteurs du rêve, on goûte le silence, on se laisse envahir du bonheur d'être en cet endroit paisible qu'on habite volontiers le temps d'un instant.
RépondreSupprimerMonique, je te réponds ci-dessous mais pas au bon endroit !
SupprimerEaux dormantes, eaux sans rides, qui me conduisent à ce beau texte de Bachelard (in L'eau et les rêves) :
RépondreSupprimerEau silencieuse, eau sombre, eau dormante, eau insondable, autant de leçons matérielles pour une méditation sur la mort. mais ce n'est pas la leçon d'une mort héraclitéenne, d'une mort qui nous emporte au loin avec le courant, comme un courant. C'est la leçon d'une mort immobile, d'une mort en profondeur, d'une mort qui demeure avec nous, près de nous, en nous. "
Librairie José Corti, 1942
Merci jeandler, pour la beauté et la force de ce texte dont seul Bachelard a le talent, c'est un livre qu'on garde à portée de main..
RépondreSupprimerUn texte, comme une petite musique que l'on fredonne bouche fermée, pour soi, rien que pour soi.
Supprimer.
Pourvu qu'il vive...
RépondreSupprimerComme le canal, des générations d'éclusiers ont vécu là...
SupprimerTant d'anciens métiers disparus, maréchal-ferrant, lampiste, poinçonneur aux Lilas ?
RépondreSupprimerquand on ne change pas leur nom: il n'y a plus de facteurs (des Postes), ni d'instituteurs.
SupprimerSerait-ce cela le progrès ?