Dans la forêt sans heures
On abat un grand arbre.
Un vide vertical
Un vide vertical
Tremble en forme de fût
Près du tronc étendu.
Cherchez, cherchez, oiseaux,
La place de vos nids
Dans le haut souvenir
Tant qu'il murmure encore.
Jules Supervielle
navrance
RépondreSupprimer(mais que j'aime l'odeur du bois, et que j'ai aimé le travailler il y a longtemps)
Une façon de survivre que de travailler le bois.
SupprimerDu vieil orme du Caylar dans les Grands Causses, le sculpteur a en fait une œuvre pérenne.
Que jamais les flammes ne t'atteignent
RépondreSupprimerContinue ta vie autrement
Au chant des oiseaux
prends le rire des enfants
Tu laisses sur ta terre ton humus
Et sous les feuilles mortes
Ta progéniture
Continue ta vie autrement.
Rien ne se perd, tout se transforme nous a montré le père de la chimie.
Supprimer« Reposez-vous. Une terre bien reposée donne une superbe récolte. » (Ovide)
Impressionnant ! Il faut croire que c'est la période d'abattre les gros arbres, j'ai fait aussi une photo de grands arbres abattus hier, mais rien de comparable, car ici, point de forêt.
RépondreSupprimerIl y a la forêt de cèdres du Ventoux et d'autres encore...
SupprimerIci et la a Toulouse des petits restes de forets épars qui a leur tour se couchent les uns après les autres... Tristesse.
RépondreSupprimerEt cependant, Thérèse, l'on affirme que le pays n'a jamais été autant chevelu qu'aujourd'hui.
SupprimerLa chute des géants
RépondreSupprimersur le chemin des dames
leurs corps mutilés
Mais ... il y a publicité pour se chauffer au bois!!!
RépondreSupprimeret coupes par ci ,coupes par là le long des sentiers
Grumes débardées et presque débordantes
RépondreSupprimeraprès ces fronts de taille où on n'a pas fait dans le détail
les abords des chemins forestiers en sont encombrés
les fossés en sont pleins et les fondrières se creusent
paysage familier de la forêt domaniale d'Orléans
que nous connaissons tous deux
et la forêt des loges pour moi sans égal
le carrefour des huit routes
merci d'être à l'affut de ces futs et sans raffut
nous montrer quand la coupe éclaircie
génère ces géants alanguis mais pas géants
Mais où sont les dix cors qui à l'heure du brame
RépondreSupprimerlà bas au fin fond se pavanent
ils attendent le cor et la chasse
et pourtant rien alors ne se passe
il faudrait sauter de tels obstacles
et pas garanti est le spectacle
C'est une vision fréquente aussi, dans les allées forestières et les trouées en forêt de Châteauroux-Le Poinçonnet.
RépondreSupprimerPlace aux jeunes ?
Pierre, je suis désolée d'avoir été absente si longtemps. Je reviens doucement.