Ce jour-là
dans ma déambulation
je découvre coup sur coup
les portails ouverts
révélant ce que jalousement les gens d'ici cachent
cours pavées, jardins fleuris, d'autres clôtures, d'autres portes...
Des cités interdites derrière les murs.
Espaces abolis aussitôt qu'entrouverts
Orléans, portails
toujours un plaisir - mêlé d'un petit sentiment d'être en train de voler
RépondreSupprimer> Brigitte Celerier, la photographie comme aventure (Barthes)
RépondreSupprimerIl manque la vue fermée du 19 !
RépondreSupprimerIl faut qu'une porte soit ouverte ou fermée.
Alfred aurait aimé !
> Michel, le 19, je l'ai perdu. Impasse et gagne.
RépondreSupprimerLA MARQUISE
Marquise, dites-vous ? Eh bien ! à ma bague, il y a justement sur le chaton une petite couronne de marquise, et comme cela peut servir de cachet… Dites donc, comte, qu’en pensez-vous ? il faudra peut-être changer les fleurons ? Allons, je vais mettre un chapeau.
(Elle s’en va, le comte la suit et laisse la porte ouverte.)
LE COMTE, dans la coulisse.
Vous me comblez de joie ; comment vous exprimer…
LA MARQUISE, de même
Mais fermez donc cette malheureuse porte ! cette chambre ne sera plus habitable. (Le comte ferme la porte.)
ALFRED DE MUSSET.
Ainsi parfois les gens nous ouvrent leur coeur !
RépondreSupprimer> Ulysse, côté jardin c'est le côté gauche quand on regarde la scène. C'est aussi celui du Roi : le coté du cœur.
SupprimerJe n'ai qu'une envie, c'est d'entrer dans le jardin par la porte ouverte ! Mais pourquoi les portes cochères ont toujours des trésors cachés !
RépondreSupprimerUne fois à Bayeux ma curiosité m'a valu une visite complète d'un hôtel particulier du XVIIIe siècle!!!!
> Enitram, quelle chance que cette visite inopinée ! Tandis que le plus souvent on se fait jeter dehors. Cela m'est déjà arrivé.
SupprimerSi derrière il n'y avait pas de trésor, le portail et le mur n'existeraient pas.
Jolie perspective derrière le portail rouge
RépondreSupprimerun petit air siècle d'or hollandais
> Tilia, le passage possède un plafond avec poutres décorées. Une petite cour sablée et emplie de verdure, une seconde porte (hélas métallique), une seconde cour jardinée. Toute une perspective le long de laquelle se distribuent les habitations de plein-pied.Un décor.
SupprimerJe ne pus me résigner, le sort m'avait désigné
RépondreSupprimermais sur les portes ricochèrent mes interrogations
en guise d'ouverture je ne me sentais pas dévergondé
mais il aurait fallu bien plus huiler l'huis qui se rit de nos regards
> Thierry, lourds à pousser les vantaux... Que l'huis ne grince pas trop sur ses gonds. A défaut, y mettre de l'huile de bras... Les petits malins d'aujourd'hui les ont motorisés : il n'y a plus de plaisir.
Supprimeruqatre sur cinq c'est une belle moyenne
RépondreSupprimerpour accéder à l'autre côté du miroir
> Mémoire du silence, un joli score. En amélioration. Bientôt, tu les recevras cinq sur cinq. Et le miroir traversera.
SupprimerMystère par ce regard volé
RépondreSupprimerd'un ailleurs caché
Imaginé
Transcendé
> Arlettart, toute image n'est-elle pas obligatoirement volée. Rassure-toi: je ne l'ai pas fait par effraction. S'offrant d'elle-même.
SupprimerMerci Pierre de nous ouvrir les portes toi qui sait si bien nous ouvrir et les yeux et le coeur, une porte fermée garde ses secrets, une porte qui s'ouvre c'est une avancée dans la connaissance.
RépondreSupprimer> Monique, tant de portes fermées ou qui se ferment à notre nez, il faut en profiter quand elles s'entrouvrent ! Sans pour autant être porté par l'indiscrétion. Une porte, c'est un passage obligé. Le seuil, légèrement surélevé, est là, selon la symbolique chinoise, pour faire trébucher les mauvais esprits.
RépondreSupprimerVers la lumière
RépondreSupprimersuivre le chemin
> Pensées au fil de l'eau, c'est en marchant que la lumière se fait.
SupprimerIl ne nous manque pas de curiosité! On rencontre les portes ouvertes et le coeur bat plus fort! Une sensation délicieuse! Merci, Pierre, de nous montrer ce qui tu as vis!
RépondreSupprimer> Neyde, une porte ouverte, un invite à jeter un coup d'œil et plus si affinités.
Supprimer> Neyde, la chance qui me souriait ce jour-là !
RépondreSupprimerUne ouverture éphémère, juste pour aguicher la curiosité, et le plaisir volé d'une indiscrétion ...
RépondreSupprimer> Midolu, à défaut d'être Asmodée, restant sur le trottoir, sans décoiffer les toits, surprendre le paradis derrière les murs.
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimer> Midolu, as you like it. La répétition, une chance de plus pour mieux voir.
SupprimerPierre, j'ai supprimé le commentaire car il répétait mon commentaire précédent que je pensais non publié.
RépondreSupprimer> Midolu, de l'impatience ? Cela m'arrive souvent.
Supprimerporche et porcher ainsi va le fat cochère
RépondreSupprimerThierry, un alexandrin parfait !
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