> Brigitte, ce qui me surprend dans cette tentative de réhabilitation c'est la disparition soudaine de l'échafaudage sans que rien de plus n'ait été fait.
Nettoyer avec beaucoup de parcimonie, remplacer les parties manquantes par le meilleur équivalent, refaire les joints et appliquer un traitement de protection adapté. Non ?
> Michel, ce serait le minimum. Le hourdissage ne s'avère pas d'une qualité extraordinaire et est assez grossier. Retrouver l'état primitif du rez-de-chaussée si l'on dispose d'un document. Ces trois portes qui ont été ouvertes ont modifié profondemment l'aspect de la devanture. Curieux que pour une même habitation trois ouvertures ait été nécessaires. Une boutique était-elle présente comme l'enduit jaune sur les boiseries le laisserait supposer ?
Disparition de l'échafaudage sans travaux effectués... ça sent le défaut de financement de la part du propriétaire ou la faillite de l'entreprise de ravalement. Ou tout simplement, l'entreprise qui se déclare finalement incompétente. Ou peut-être un désaccord entre le propriétaire et l'entreprise sans qu'aucune solution satisfaisante ne soit retenue. D'où la nécessité d'un audit par de vrais professionnels avant d'entreprendre de tels travaux qui ne sont pas du tout venant.
Pour l'instant, ce qui choque le plus esthétiquement parlant, ce sont les fenêtres en blanc impeccable alors que les portes sont à repeindre. Et les poutres à décapaper de leur peinture caca d'oie !
> Tilia, c'est vraisemblable. La ville subventionne en partie ce genre de travaux pour ce qui est des parties historiques. Toutes les hypothèses sont du domaine du plausible. Une affaire à suivre et que je suis.
> Monique, un gros travail en perspective. Peut-être l'intervention de spécialistes attendue. Je suis allé faire une petite excursion vers le quartier Saint-Euverte. Aucun changement à signaler sinon que le Lycée s'est agrandi et est devenu Lycée Technique.
à panser aussi... épure bien approprié ce titre mais tout reste à faire !!! On dirait un vieux arbre qui ne tient qu'avec des tuteurs mais qui laisse deviner la beauté de sa jeunesse passée.
> Monique, intervention d'un chirurgien esthétique pour raccommoder les plaies. Les poutres obliques branchées sur les poutres verticales font exactement penser au dessin d'un arbre. Un arbre de vie qui peine à retrouver sa sève.
> Tanette, on attendait mieux pour le moins. Grande fut ma surprise de loin de ne plus voir le voile et de près constater l'abandon... Reviendra-t-on dans des jours meilleurs ?
Faire la restauration comme la place Plumereau à Tours http://www.panoramio.com/photo_explorer#view=photo&position=723&with_photo_id=25060063&order=date_desc&user=2124358
> Gérard, exemplaire la restauration Place Plumereau chez toi comme à Orléans, autour du Châtelet. Mais ici, il semble y avoir un problème pour cette façade. Je suivrais les évènements si cela bouge !
La présence d'un arbuste en coiffe, perché comme une plume sur un chapeau, rend la situation encore davantage tragicomique. J'espère que le dénouement de la pièce qui se joue dans ce théâtre sera heureux ...
col haubanage qui sous tend les ans , bois et torchis ou pisé pour la finition, il n'y a rien à repriser, rien à mépriser, il est dans son jus et a sacrée allure dans le couloir du temps , colombage est précieux pour les yeux
> Thierry, belle vision que la tienne. Pourquoi, en effet, ne laisser le temps tel qu'il est, la façade dans son jus ? Un témoin, un visage ridé. Pourquoi, en effet, lui passer une couche de rimmel et de fard ?
trouver cela beau et enduire rapidement la maçonnerie entre les pans de bois - pour sauvegarder ce qui est si charmant
RépondreSupprimer> Brigitte, ce qui me surprend dans cette tentative de réhabilitation c'est la disparition soudaine de l'échafaudage sans que rien de plus n'ait été fait.
SupprimerNettoyer avec beaucoup de parcimonie, remplacer les parties manquantes par le meilleur équivalent, refaire les joints et appliquer un traitement de protection adapté.
RépondreSupprimerNon ?
> Michel, ce serait le minimum. Le hourdissage ne s'avère pas d'une qualité extraordinaire et est assez grossier. Retrouver l'état primitif du rez-de-chaussée si l'on dispose d'un document. Ces trois portes qui ont été ouvertes ont modifié profondemment l'aspect de la devanture. Curieux que pour une même habitation trois ouvertures ait été nécessaires. Une boutique était-elle présente comme l'enduit jaune sur les boiseries le laisserait supposer ?
Supprimerun piétonnier...
RépondreSupprimer> JEA, un peu triste, le temps en suspens.
SupprimerDisparition de l'échafaudage sans travaux effectués... ça sent le défaut de financement de la part du propriétaire ou la faillite de l'entreprise de ravalement. Ou tout simplement, l'entreprise qui se déclare finalement incompétente. Ou peut-être un désaccord entre le propriétaire et l'entreprise sans qu'aucune solution satisfaisante ne soit retenue. D'où la nécessité d'un audit par de vrais professionnels avant d'entreprendre de tels travaux qui ne sont pas du tout venant.
RépondreSupprimerPour l'instant, ce qui choque le plus esthétiquement parlant, ce sont les fenêtres en blanc impeccable alors que les portes sont à repeindre. Et les poutres à décapaper de leur peinture caca d'oie !
> Tilia, c'est vraisemblable. La ville subventionne en partie ce genre de travaux pour ce qui est des parties historiques. Toutes les hypothèses sont du domaine du plausible. Une affaire à suivre et que je suis.
SupprimerDes prothèses sur un corps malade....qui laissent à penser....
RépondreSupprimer> Monique, un gros travail en perspective. Peut-être l'intervention de spécialistes attendue.
SupprimerJe suis allé faire une petite excursion vers le quartier Saint-Euverte. Aucun changement à signaler sinon que le Lycée s'est agrandi et est devenu Lycée Technique.
à panser aussi... épure bien approprié ce titre mais tout reste à faire !!!
RépondreSupprimerOn dirait un vieux arbre qui ne tient qu'avec des tuteurs mais qui laisse deviner la beauté de sa jeunesse passée.
> Monique, intervention d'un chirurgien esthétique pour raccommoder les plaies. Les poutres obliques branchées sur les poutres verticales font exactement penser au dessin d'un arbre. Un arbre de vie qui peine à retrouver sa sève.
SupprimerUne volonté politique
RépondreSupprimer> Pensées au fil de l'eau, une volonté dictée par un problème. La maison semble inoccupée. L'échafaudage démonté: un petit essai et puis parti.
SupprimerJe comprends !
SupprimerLe voile levé, on s'attendait à autre chose...
RépondreSupprimer> Tanette, on attendait mieux pour le moins. Grande fut ma surprise de loin de ne plus voir le voile et de près constater l'abandon... Reviendra-t-on dans des jours meilleurs ?
SupprimerFaire la restauration comme la place Plumereau à Tours
RépondreSupprimerhttp://www.panoramio.com/photo_explorer#view=photo&position=723&with_photo_id=25060063&order=date_desc&user=2124358
> Gérard, exemplaire la restauration Place Plumereau chez toi comme à Orléans, autour du Châtelet. Mais ici, il semble y avoir un problème pour cette façade. Je suivrais les évènements si cela bouge !
SupprimerLa présence d'un arbuste en coiffe, perché comme une plume sur un chapeau, rend la situation encore davantage tragicomique.
RépondreSupprimerJ'espère que le dénouement de la pièce qui se joue dans ce théâtre sera heureux ...
> Midolu, pour cela, sans impatience, il faut attendre : nous n'en sommes qu'au premier acte.
Supprimercol haubanage qui sous tend les ans , bois et torchis ou pisé pour la finition, il n'y a rien à repriser, rien à mépriser, il est dans son jus et a sacrée allure dans le couloir du temps , colombage est précieux pour les yeux
RépondreSupprimer> Thierry, belle vision que la tienne. Pourquoi, en effet, ne laisser le temps tel qu'il est, la façade dans son jus ? Un témoin, un visage ridé. Pourquoi, en effet, lui passer une couche de rimmel et de fard ?
SupprimerJe te suis, simplement, en écoutant les commentaires.
RépondreSupprimerMais, c'est dommage laisser ruiner cette maison, à mon avis, historique.
> Neyde, ses voisines sont là pour la soutenir et attester de son histoire. Cause commune.
Supprimeron croirait voir le fantôme de l'arbre collé à la façade comme pour la soutenir.
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