Une vaste nef
De l'abside à la façade occidentale
toute l'histoire sur 140 mètres se déploie
pierre à pierre travées après travées
colonnes après colonnes
laborieusement édifiée
ogives au plus haut des cieux croisées
Orléans, ville d'Art et d'Histoire, Cathédrale Sainte-Croix, nef (vue prise de la tribune des Grandes Orgues Cavaillé-Coll, 1880)
grand vaisseau
RépondreSupprimerélan puissant
deux mains jointes levées
> Brigetoun, jolie ton image des deux mains jointes dessinant la croisée d'igives.
Supprimerseule absence : un labyrinthe...
RépondreSupprimer> JEA, effectivement il n'y a pas ici de labyrinthe dessiné au sol comme à Chartres, à Amiens ou à Saint-Quentin. cette absence est peut-être la conséquence de dissensions apparues entre les différentes équipes des compagnons bâtisseurs de l'époque. Elles étaient, ces équipes, partagées, bien évidemment, entre catholiques et protestants. Les Dévoirants (catholiques) étaient partisans d'un labyrinthe à plusieurs voies tandis que les Gavots (protestants) pariaient pour un labyrinthe à une seule voie. Aucun accord n'étant intervenu entre les uns et les autres, le dallage ne compta pas de labyrinthe !
SupprimerCarcan ou vaisseau
RépondreSupprimerQui voudrait nous emmener
Vers quel autre monde
> Monique, il semble que le moteur soit essoufflé pour que l'on puisse espérer un envol vers l'espace, vers d'autres monde . La flèche de la cathédrale s'élève à 140 mètres mais cela est bien insuffisant pour qu'orléans devienne une base de lancement.
SupprimerImpressionnant !
RépondreSupprimerÀ la mesure du pouvoir temporel de l'église catholique !
Je trouve le plus haut des cieux des nefs bien bas malgré tout...
> Michel, le projet lui-même était pharaonique selon les experts. Voici ce qu'écrit Rolf Toman (in L'Art Gothique, Könemann, 1999 pour l'édition française) : " Lorsque Sainte-Croix fut commencée à Orléans en 1287, l'objectif était de construire un édifice imposant, plus grand que les cathédrales "classiques" du gothisme rayonnant : tous les éléments longitudinaux furent ainsi prévus pour cinq vaisseaux; et le choeur, avec ses six travées, son abside et ses neuf chapelles rayonnantes - un nombre jamais atteint jusqu'alors - battit tous les records en matière de luxe architectural..."
SupprimerVertige de pierres
RépondreSupprimerTel un oiseau cherchant le ciel
par un vitrail du bleu céleste
reste niché là- haut
> Arlettart, les verrières sont pour la plupart de verre blanc... Un ensemble de verrières est dédié à la vie de la Pucelle et est de facture moderne.
SupprimerConcert ... violoncelle ... Bach ... le rêve ...
RépondreSupprimer> Pensées au fil de l'eau, dans cet immense vaisseau, le Grand Orgue résonne magnifiquement. Chaque année, pendant l'été, a lieu le Festival " Au son des Orgues". L'orgue a été restauré en 2004-2008. Il comporte 54 jeux, 4 claviers et un pédalier à l'allemande. J'ai eu l'occasion de monter jusqu'à la tribune lors d'un avant-concert et suivre une démonstration ainsi qu'une visite de la soufflerie.
SupprimerConstructions monumentales et fines à la fois, d'un temps révolu.
RépondreSupprimer> Gérard, ce qui nous reporte à l'an Mille...
SupprimerIl est venu le temp des cathedrales
Le monde est entré
Dans un nouveau millénaire
L'homme a voulu monter sur les étoiles
Ecrire son histoire
Dans le verre ou dans pierre
Pierre après pierre,jour après jour
De siècle en siècle avec amour
Il a vu s'élever les tours
Qu'il avait bâties de ses mains (...)
Un vaisseau qui aujourd'hui ne m'est pas fantôme.
RépondreSupprimerTrès beau. J'aime ceci.Les piliers de la terre.
> Mémoire du silence, George Duby dans " Le temps des cathédrales, l'art et la société " a chanté comme nul historien avant lui cet élan venu de la terre.
Supprimer" Dans les structures de la cathédrale gothique, le cercle tient une place moindre que dans l'église romane. Devient maîtresse ici la ligne droite, vecteur de l'histoire, projection rectiligne du rayon lumineux qui figure l'acte créateur et la grâce divine, élan de la dynamique rationnelle, de la recherche scolastique et de tout le progrès de ce temps, qui filent droit vers leur but." (G. Duby)
Voyageant dans ce vaisseau on peut affronter les tempêtes de la vie!
RépondreSupprimerMajesteuse construction!
Pierre,
tu peux m'expliquer qu'est-ce que c'est le labyrinthe,dans ce cas?
> Neyde, les labyrinthes d'église sont généralement représentés par un tracé dessiné sur le pavage avec un carrelage de couleur différente du reste. Il figure le chemin de la Jérusalem céleste et se parcourt à genoux. Le centre figure bien sûr le Paradis. A Chartres, oeuvre du XIIè siècle, il occupe toute la largeur de la nef.
Supprimerhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Cath%C3%A9drale_Notre-Dame_de_Chartres#Le_labyrinthe
imposant, majestueux
RépondreSupprimerça impose le respect
meme comme ça en photo !
c'est trés joli
ah !!! c'est la premiere fois que je peux t'envoyer un com sans avoir plus de 5 fois à le valider !
RépondreSupprimeril y a peut etre eu du nouveau sur blogspot ?
> Laurence, si tu savais toutes les peines - sinon, les misères - que l'on a pour atteindre et poster sur certains blogs ! Les peines et les ruses... De quoi vous décourager. Est-ce une question d'ordinateurs ou des problèmes inhérents au Web ? Personne n'en parle.
Supprimer140 mètres ! c'est impressionnant.
RépondreSupprimerOn comprend que l'autel ne soit plus dans le chœur et squatte la croisée du transept. Le temps des églises pleines à craquer est révolu.
> Tilia, le prêtre face aux fidèles comme aux premiers temps. Un sanctuaire plein à craquer, dis-tu, ne se voit plus. Vient ici lors de certaines fêtes comme par exemple, le 8 mai, et tu verras...
SupprimerMerci pour les explications et les précisions concernant le labyrinthe.
RépondreSupprimerSur cette photo, c'est surtout le rapport entre hauteur et largeur qui me semble remarquable (je me rends moins compte de la longueur. De quoi se sentir vraiment tout petit(e) ...
> Midolu, rien n'est suffisamment élevé pour rendre grâce à son dieu! Et se démarquer des villes voisines...
SupprimerLa hauteur traduit la puissance, dans plusieurs domaines ... La concurrence était rude.
RépondreSupprimer> Midolu, la hauteur traduit la puissance... dans l'inconscient de certain. Son altesse, sa grandeur, son honneur, sa majesté, toujours plus haut et, comme à Beauvais, si haute la nef qu' à la fin elle s'écroula.
Supprimer« Nous construirons une flèche si haute, qu'une fois terminée, ceux qui la verront penseront que nous étions fous. »
Et ceux qui ne connaissent pas leurs limites sont effectivement bien fous.