jeudi 27 octobre 2011

sondage


Le bois sous le plâtre
pelures superposées
le mur ausculté
le temps stratifié
quête du passé


Orléans, le centre ancien 



10 commentaires:

  1. et la maçonnerie de bourrage bien soigneusement cachée - le coeur du mur

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  2. Le temps m'est aveugle.

    Bonne journée Pierre

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  3. Le bois sous le plâtre
    pelures superposées
    le mur ausculté
    le temps stratifié
    quête du passé

    plâtras, plâtre au ras, patatras !
    voilà que l'enduit gobeté n'est plus celui
    qui assurait l’étanchéité, mal fixé sans doute
    puisque dans le bakula ou sur les poudres la poudre de gypse dispersée ne tient pas sans cavaliers, il faut des encrage pour adhérer, pas de primaire mais une longue expérience pour combler interstices, et d'ailleurs les staffeurs utilisent la filasse car renforcé de fibres il est à la fois plus facile à travailler et plus solide.
    Le bourrage au plâtre à bâtir n’abâtardit l'ouvrage et il était si commun d'utiliser celui ci en enduits extérieurs, car il est résistant et hygroscopique même s'il faut des bras télescopique pour le balancer à la gamate, la truelle ou encore la main, mais le lissage après l’enduis age, le r agréage et le bouchage
    se fait parfois à la fleur et à la spatule .
    Le plâtre de Paris de perd et on ne fait plus carrière car en plus d'être musculeux il faut être résistant pour le gobetis comme pour tirer la partie ou encore remonter à grandes talochées les parois.

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  4. Le bois semble toujours vivant, c'est bien que l'on sache qu'il est là, toujours et encore, malgré les modes, et qu'il revient dans nos maisons.

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  5. Sondage sous le pignon
    entre les têtes de bois
    des hourdis maladroits
    des briques et des millions

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  6. Le bois ne blesse qui se découvre mais dans sa nudité il n'a pas cette froideur, son heure n'est pas venue et il reste de sa fibre un des plus précieux auxiliaires pour les bâtisseurs pas préoccupés de laisser des traces.

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  7. > Brigetoun, hourdissage de paille et de plâtre quand ce n'est pas de briques, de bric et de broc...

    > Michel, le bois piqueté pour accepter l'enduit. Ce bois fait pour résister aux in (temps)éries n'avait nulle nécessité de cette "protection ".

    > Mémoire du silence, encore sans image ! Un petit ravalement pour ta machine sera nécessaire...

    > Thierry, le bois a été martelé pour favoriser la prise de l'emprise. Un arrêté du maire de la ville, en 1823, ayant rendu ce plâtrage obligatoire par crainte du feu.

    > Fardoise, toujours vaillantes, les poutres taillées dans de vieux chênes de la forêt d'Orléans. Comme si chacun, ici, voulait retrouver le décor d'antan. La ville après avoir rendu obligatoire de cacher ces colombages, rend aujourd'hui obligatoire les ravalements et la remise en l'état des façades. Des subventions sont accordées par la municipe mais l'ardoise restante peut s'élever à plus de 30 000 euros pour les heureux propriétaires !

    > Lautreje, quand le passé nous tient, on s'y accroche. Une belle opération même si elle a un coût. Peut-être a-t-on trop attendu pour ce faire.

    > Tilia, des briques et des millions et la ville murmure... 517 immeubles (d'après la presse locale) ont été revitalisés et " des trésors patrimoniaux dévoilés "... Campagne lancée en ... 2001. Trois cents nouvelles façades ont été ainsi sondées et feront l'objet d'un rajeunissement.

    > Pat, un succés garanti, la ville ancienne gagnant en cachet.

    > Thierry, et chacun de sonder ses murs ! Un trésor peut-être y dort-il depuis plus d'un siècle. La ville plutôt grise gagne en couleurs, la vieille dame requinquée.

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