On penserait à du lactaire plus qu'à de la russule mais personne qui s'y brule à la table des actuaires ils sont si nombreux mais quelle espérance qu'ils bleuissent qu'ils verdissent qu'ils tapissent
Ils ne sont pas nés un quatre juillet mais il faudra patiemment les essuyer pas de mykonos ni en kimonos leurs teintes les grisent mais rien ne les défrisent ils ornent des troncs et vont en colonie
> Brigetoun, bon Festival, un bain de foule, c'est juillet en fête chez toi, tu en auras. mais qui aura la meilleure place ?
> Midolu, on n'attend plus que les trois coups, entre cour et jardin, chacun entrera et sortira à son tour. Un ballet bien réglé.
> Jean-Baptiste, j'aurais pu, et le regette, intituler cette scène " Bain de foule " !
> Tilia, tous trouveront-ils de la place ? Serrons les rangs et les coudes. L'affluence est grande et le départ imminent.
> Chez moi, Tilia, on nomme cette colonie des " souchettes ". Ce ne sont pas des Armillaires (ceux-là n'ont pas d'anneau à leur pied) mais leur nom m'échappe.
> Maïté-Aliènor, tellement poudrés qu'ils en deviennent visqueux !
> Tilia, les champignons peuvent ensorceller mais ceux-là n'iront pas jusqu'à former des ronds de sorcières dans les près. On ne les rencontre que sur les vieilles souches, ici, une souche de peuplier ou d'aulne. Je ne sais plus très bien, il y a si longtemps que l'arbre à été abattu.
> Michel à franquevaux, les mélodies de Poulenc, la voix un rien coquine de régine Crespin, rien de mieux pour accompagner cette foule hilare. Merci, Michel.
> Neyde, l'automne chez toi est passé et la saison des champignons. Tout ce monde est rentré chez soi et les feuilles balayées par le vent se sont envolé.
> Thierry, ni lactaires ni russules ne forment de telles communauté ! Pour ne pas les confondre, rien ne vaut de faire, sur le terrain, connaissance.
> Thierry, en colonie et colonisant. Tilia me signale, avec juste raison, que ce sont armillaires, destructeurs de la matière des arbres. Sous leur allure mielleuse, ils cachent bien leur fourberie.
> Lautreje, je voyais des chapeaux au bord relevé. Y verrais-tu, au contraire, des jupons retroussés ? Un rien de frivolité pour mieux cacher son jeu.
> Monique, oui ce sont des envahisseurs et lorsque nous voyons poindre cette foule, le mal est fait; les conquérants, bien en place, ont envahis perfidement le corps entier de l'arbre.
> Arlettart, mais ce n'est pas la fête pour l'arbre si ces fructifications sont le triomphe du conquérant. Le bonheur des uns fait le malheur des autres.
> Neyde, souvenirs, souvenirs, traînant les pieds dans les feuilles mortes ...
Oh je voudrais tant que tu te souviennes Des jours heureux ou nous étions amis En ce temps là, la vie était plus belle Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui Les feuilles mortes se ramassent à la pelle Tu vois je n'ai pas oublié Les feuilles mortes se ramassent à la pelle Les souvenirs et les regrets aussi Et le vent du nord les emportent Dans la nuit froide de l'oubli Tu vois, je n'ai pas oublié La chanson que tu me chantais... (Les feuilles mortes de Montand)
> Passantepensante, quand le coeur est de la partie, disons-le comme ça : on tente de chanter à défaut de pleurer.
écouter
RépondreSupprimerse réjouir pour la joie dehors
faire la fête chez soi
Ils se pressent, le spectacle va commencer,
RépondreSupprimerils n'oublient pas de sortir couverts ...
Du monde, sans aucun doute :
RépondreSupprimerhttp://theatredubalcon.org
Têtes chenues
RépondreSupprimeren rangs serrés
voyage organisé
Pas des sphères
RépondreSupprimersous leur poussière
des armillaires
Fontaines de sable
RépondreSupprimeren cascade
miel ou caramel
les spores
comme des paupières
fardées.
Sorcières en réunion
RépondreSupprimerespadrilles luminions
du bois la destruction
Comme des gars qui vont à la fête :
RépondreSupprimerhttp://www.youtube.com/watch?v=JA0CAtWLWoY
Les feuilles sèches au sol
RépondreSupprimerLe silence là bas.
La fète est déjà finie?
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C'est dommage,
je suis venue en retard!
On penserait à du lactaire
RépondreSupprimerplus qu'à de la russule
mais personne qui s'y brule
à la table des actuaires
ils sont si nombreux
mais quelle espérance
qu'ils bleuissent
qu'ils verdissent
qu'ils tapissent
Ils ne sont pas nés un quatre juillet
RépondreSupprimermais il faudra patiemment les essuyer
pas de mykonos ni en kimonos
leurs teintes les grisent
mais rien ne les défrisent
ils ornent des troncs
et vont en colonie
serait-ce frivole ?
RépondreSupprimerEn rangs bien serrés
RépondreSupprimerTémoins d'un drame qui se joue
Les envahisseurs
Cymbales en harmonie
RépondreSupprimerles oreilles en tintent encore
C'est la Fête
le bruit des feuilles sèches
RépondreSupprimersous mes pieds
La memoire des moments heureux
dans mon coeur.
> Brigetoun, bon Festival, un bain de foule, c'est juillet en fête chez toi, tu en auras. mais qui aura la meilleure place ?
RépondreSupprimer> Midolu, on n'attend plus que les trois coups, entre cour et jardin, chacun entrera et sortira à son tour. Un ballet bien réglé.
> Jean-Baptiste, j'aurais pu, et le regette, intituler cette scène " Bain de foule " !
> Tilia, tous trouveront-ils de la place ? Serrons les rangs et les coudes. L'affluence est grande et le départ imminent.
> Chez moi, Tilia, on nomme cette colonie des " souchettes ". Ce ne sont pas des Armillaires (ceux-là n'ont pas d'anneau à leur pied) mais leur nom m'échappe.
> Maïté-Aliènor, tellement poudrés qu'ils en deviennent visqueux !
> Tilia, les champignons peuvent ensorceller mais ceux-là n'iront pas jusqu'à former des ronds de sorcières dans les près. On ne les rencontre que sur les vieilles souches, ici, une souche de peuplier ou d'aulne. Je ne sais plus très bien, il y a si longtemps que l'arbre à été abattu.
> Michel à franquevaux, les mélodies de Poulenc, la voix un rien coquine de régine Crespin, rien de mieux pour accompagner cette foule hilare. Merci, Michel.
Ça chante toujours chez toi
RépondreSupprimer> Neyde, l'automne chez toi est passé et la saison des champignons. Tout ce monde est rentré chez soi et les feuilles balayées par le vent se sont envolé.
RépondreSupprimer> Thierry, ni lactaires ni russules ne forment de telles communauté ! Pour ne pas les confondre, rien ne vaut de faire, sur le terrain, connaissance.
> Thierry, en colonie et colonisant. Tilia me signale, avec juste raison, que ce sont armillaires, destructeurs de la matière des arbres. Sous leur allure mielleuse, ils cachent bien leur fourberie.
> Lautreje, je voyais des chapeaux au bord relevé. Y verrais-tu, au contraire, des jupons retroussés ? Un rien de frivolité pour mieux cacher son jeu.
> Monique, oui ce sont des envahisseurs et lorsque nous voyons poindre cette foule, le mal est fait; les conquérants, bien en place, ont envahis perfidement le corps entier de l'arbre.
> Arlettart, mais ce n'est pas la fête pour l'arbre si ces fructifications sont le triomphe du conquérant. Le bonheur des uns fait le malheur des autres.
> Neyde, souvenirs, souvenirs, traînant les pieds dans les feuilles mortes ...
Oh je voudrais tant que tu te souviennes
Des jours heureux ou nous étions amis
En ce temps là, la vie était plus belle
Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle
Tu vois je n'ai pas oublié
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle
Les souvenirs et les regrets aussi
Et le vent du nord les emportent
Dans la nuit froide de l'oubli
Tu vois, je n'ai pas oublié
La chanson que tu me chantais...
(Les feuilles mortes de Montand)
> Passantepensante, quand le coeur est de la partie, disons-le comme ça : on tente de chanter à défaut de pleurer.
Chapeau bas pour la photo, les mots , l'idée !
RépondreSupprimerprudence ne pas trop appuyer dessus
RépondreSupprimerIl est parfois des parasites qui font de bien jolies visites...
RépondreSupprimerBonjour je découvre votre blog par celui de PHIL
RépondreSupprimerbravo j'aime cette photo bravo