J'ai toujours aimé ce moment transitoire Dans son déploiement de couleurs Un instant de beauté éphémère Rendez-vous avec les dernières traces du jour Du rêve en couleur pour les poètes Quelques dernières notes qui s'envolent Beaucoup d'émotion et de sérénité L'intime émoustillé et cette douce sensation De vivre un moment intense de bonheur.
Aujourd’hui c’est le vent qui soulève les engoulevents et renverse les dernières certitudes et même sil est fort présent animé de fortitude face à lui on évite les certitudes et on se courbe pour lui résister pour peu qu’on veuille aller contre lui .
Les chants des oiseaux se sont manifestés dès l’aurore avec en toile de fond un ciel incertain qui mourrait à la nuit pour donner le jour si plein de nuages bas filant sur l’horizon.
Dans ma tête des musiques diverses ont joué, animées de résonances mais sans arrogance saturant parfois de notes épicées ce qui n’était qu’un tranquille jour d’été.
Cantate quand on en tâte sans amuser la galerie on réussit à être transporté mais pas sur le toit du monde.
En automne les yakusa éreintent les sonatines mais c’est dans les comptines qu’ils cherchent leurs racines.
Dans les blés coupés alors que le vent continue de balayer les hautes tiges pas encore déchaumées on rêve à ces douces ondulations qui ne sont pas le fruit de tribulations.
Joli miroir d'un ciel cuivré, bien parlant. Serait-il en colère? De ce ciel brûlant, la note est descendue au jardin et s'en mise en phase. Peut-être, elle a joué sa 'symphonie en 'là' majeur...
nata comme la crème et ce songe flottant la passe io nata c'est un délice mais pas de chantilly plutôt cycladique mais pas sporadique, addict on l'est mais tout est dans le mousseux
Mes nattes s'envolent et quelques grains de son avec, pourtant la moisson n'est pas encore là même si les semailles sont lointaines, et la dorure sur tranche s'enclenche
> Brigetoun, un coucher de soleil vu de mon jardin. Une de mes passions, les couchers de soleil...
> Maria-d, le ciel mystique le temps d'une prière la nuit descend vite
> Pat, plutôt molto moderato, la vie. Au rythme des saisons.
> Annick, teintes du soir, les nuages déjà ombreux, demain, un jour nouveau.
> Monique, pas tout à fait la nuit plus tout à fait le jour le soleil disparu la lumière en bémol.
> Thierry, la toccata prélude là où la cantate s'élève quand la sonate, plus intime, en chambre, joue les discrètes. Loin d'un interlude, nous voici au final; la dernière chandelle mouchée, Haydn quitte le pupître des Adieux.
> Tilia, merci du document. Je ne connaissais pas Valentina Lisitsa. Dans cet opus 57, cette jeune pianiste montre une belle ardeur et une forte personalité.
> Philoplume, 23 ème sonate sur 32 que Beethoven a écrit,l'Appassionata est en fa mineur. Romain Rolland, grand beethovénien s'il en fût, disait d'elle qu'elle était " un torrent de feu dans un lit de granit ".
Je l'ai retrouvé pour vous ce petit quatrain merveilleux de Li Shang-yin :
"Vers le soir, quand vient la mélancolie En carrosse sur l'antique plateau Rayons du couchant infiniment beaux Trop brefs hélas, si proches de la nuit"
> Thierry, trop de mousse ou de Chantilly gâche le gâteau ! Ce ne sont que fioritures ajoutées et bien fades. L'Appassionata, sans ornements superflus, doit être jouée en et avec mesure, sans passion débridée. Elle demande une grande maturité au pianiste. Ne pas manger son blé en herbe : laisser murir en soi la musique.
> Monique, et pour parfaire le tout, Gérard nous propose la sonate au clair de lune.
> Gérard, attendons encore un peu, la lune seulement en son premier quartier.
> M, merci pour le quatrain. Un brin de mélancolie ne nuit pas , la lumière en son déclin.
nuages en fuite
RépondreSupprimervolutes caressées par le feu
musique
la nuit qui vient
Le ciel mordoré
RépondreSupprimerde ouate incandescente
soir mystique
Au timbre du temps
RépondreSupprimerla vie en allegro
melodies et couleurs
COMME C EST JOLI ENCORE, MERCI PIERRE!
RépondreSupprimerdouce fin de journée.
Dans la beauté un amour son profond se vit son âme vive, au plus près!
J'ai toujours aimé ce moment transitoire
RépondreSupprimerDans son déploiement de couleurs
Un instant de beauté éphémère
Rendez-vous avec les dernières traces du jour
Du rêve en couleur pour les poètes
Quelques dernières notes qui s'envolent
Beaucoup d'émotion et de sérénité
L'intime émoustillé et cette douce sensation
De vivre un moment intense de bonheur.
Sonates d’été
RépondreSupprimerAujourd’hui c’est le vent qui soulève les engoulevents et renverse les dernières certitudes et même sil est fort présent animé de fortitude face à lui on évite les certitudes et on se courbe pour lui résister pour peu qu’on veuille aller contre lui .
Les chants des oiseaux se sont manifestés dès l’aurore avec en toile de fond un ciel incertain qui mourrait à la nuit pour donner le jour si plein de nuages bas filant sur l’horizon.
Dans ma tête des musiques diverses ont joué, animées de résonances mais sans arrogance saturant parfois de notes épicées ce qui n’était qu’un tranquille jour d’été.
Cantate quand on en tâte sans amuser la galerie on réussit à être transporté mais pas sur le toit du monde.
En automne les yakusa éreintent les sonatines mais c’est dans les comptines qu’ils cherchent leurs racines.
Dans les blés coupés alors que le vent continue de balayer les hautes tiges pas encore déchaumées on rêve à ces douces ondulations qui ne sont pas le fruit de tribulations.
Passionnément Appassionata
RépondreSupprimerJoli miroir d'un ciel cuivré, bien parlant. Serait-il en colère?
RépondreSupprimerDe ce ciel brûlant, la note est descendue au jardin et s'en mise en phase. Peut-être, elle a joué sa 'symphonie en 'là' majeur...
nata comme la crème et ce songe flottant
RépondreSupprimerla passe io nata c'est un délice mais pas de chantilly plutôt cycladique mais pas sporadique, addict on l'est mais tout est dans le mousseux
Mes nattes s'envolent et quelques grains de son avec, pourtant la moisson n'est pas encore là même si les semailles sont lointaines, et la dorure sur tranche s'enclenche
RépondreSupprimermordoré et marbré, voici le vernis appliqué
RépondreSupprimersans toccata
> Brigetoun, un coucher de soleil vu de mon jardin. Une de mes passions, les couchers de soleil...
RépondreSupprimer> Maria-d, le ciel mystique
le temps d'une prière
la nuit descend vite
> Pat, plutôt molto moderato, la vie. Au rythme des saisons.
> Annick, teintes du soir, les nuages déjà ombreux, demain, un jour nouveau.
> Monique, pas tout à fait la nuit
plus tout à fait le jour
le soleil disparu
la lumière en bémol.
> Thierry, la toccata prélude là où la cantate s'élève quand la sonate, plus intime, en chambre, joue les discrètes. Loin d'un interlude, nous voici au final; la dernière chandelle mouchée, Haydn quitte le pupître des Adieux.
> Tilia, merci du document. Je ne connaissais pas Valentina Lisitsa. Dans cet opus 57, cette jeune pianiste montre une belle ardeur et une forte personalité.
> Philoplume, 23 ème sonate sur 32 que Beethoven a écrit,l'Appassionata est en fa mineur. Romain Rolland, grand beethovénien s'il en fût, disait d'elle qu'elle était " un torrent de feu dans un lit de granit ".
Merci Pierre pour cet écho de mots en musique dans le soir qui descend, belle tonalité de couleur.
RépondreSupprimerCelle du clair de Lune comme ce soir !
RépondreSupprimerJe l'ai retrouvé pour vous ce petit quatrain merveilleux de Li Shang-yin :
RépondreSupprimer"Vers le soir, quand vient la mélancolie
En carrosse sur l'antique plateau
Rayons du couchant infiniment beaux
Trop brefs hélas, si proches de la nuit"
> Thierry, trop de mousse ou de Chantilly gâche le gâteau ! Ce ne sont que fioritures ajoutées et bien fades. L'Appassionata, sans ornements superflus, doit être jouée en et avec mesure, sans passion débridée. Elle demande une grande maturité au pianiste. Ne pas manger son blé en herbe : laisser murir en soi la musique.
RépondreSupprimer> Monique, et pour parfaire le tout, Gérard nous propose la sonate au clair de lune.
> Gérard, attendons encore un peu, la lune seulement en son premier quartier.
> M, merci pour le quatrain. Un brin de mélancolie ne nuit pas , la lumière en son déclin.