lundi 6 juin 2011

Sonate


Quelques notes au jardin
la fenêtre ouverte
une phrase profonde qui revient
appliquée
appassionata

16 commentaires:

  1. nuages en fuite
    volutes caressées par le feu
    musique
    la nuit qui vient

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  2. Le ciel mordoré
    de ouate incandescente
    soir mystique

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  3. Au timbre du temps
    la vie en allegro
    melodies et couleurs

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  4. COMME C EST JOLI ENCORE, MERCI PIERRE!
    douce fin de journée.

    Dans la beauté un amour son profond se vit son âme vive, au plus près!

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  5. J'ai toujours aimé ce moment transitoire
    Dans son déploiement de couleurs
    Un instant de beauté éphémère
    Rendez-vous avec les dernières traces du jour
    Du rêve en couleur pour les poètes
    Quelques dernières notes qui s'envolent
    Beaucoup d'émotion et de sérénité
    L'intime émoustillé et cette douce sensation
    De vivre un moment intense de bonheur.

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  6. Sonates d’été

    Aujourd’hui c’est le vent qui soulève les engoulevents et renverse les dernières certitudes et même sil est fort présent animé de fortitude face à lui on évite les certitudes et on se courbe pour lui résister pour peu qu’on veuille aller contre lui .

    Les chants des oiseaux se sont manifestés dès l’aurore avec en toile de fond un ciel incertain qui mourrait à la nuit pour donner le jour si plein de nuages bas filant sur l’horizon.

    Dans ma tête des musiques diverses ont joué, animées de résonances mais sans arrogance saturant parfois de notes épicées ce qui n’était qu’un tranquille jour d’été.

    Cantate quand on en tâte sans amuser la galerie on réussit à être transporté mais pas sur le toit du monde.

    En automne les yakusa éreintent les sonatines mais c’est dans les comptines qu’ils cherchent leurs racines.

    Dans les blés coupés alors que le vent continue de balayer les hautes tiges pas encore déchaumées on rêve à ces douces ondulations qui ne sont pas le fruit de tribulations.

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  7. Joli miroir d'un ciel cuivré, bien parlant. Serait-il en colère?
    De ce ciel brûlant, la note est descendue au jardin et s'en mise en phase. Peut-être, elle a joué sa 'symphonie en 'là' majeur...

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  8. nata comme la crème et ce songe flottant
    la passe io nata c'est un délice mais pas de chantilly plutôt cycladique mais pas sporadique, addict on l'est mais tout est dans le mousseux

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  9. Mes nattes s'envolent et quelques grains de son avec, pourtant la moisson n'est pas encore là même si les semailles sont lointaines, et la dorure sur tranche s'enclenche

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  10. mordoré et marbré, voici le vernis appliqué
    sans toccata

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  11. > Brigetoun, un coucher de soleil vu de mon jardin. Une de mes passions, les couchers de soleil...

    > Maria-d, le ciel mystique
    le temps d'une prière
    la nuit descend vite

    > Pat, plutôt molto moderato, la vie. Au rythme des saisons.

    > Annick, teintes du soir, les nuages déjà ombreux, demain, un jour nouveau.

    > Monique, pas tout à fait la nuit
    plus tout à fait le jour
    le soleil disparu
    la lumière en bémol.

    > Thierry, la toccata prélude là où la cantate s'élève quand la sonate, plus intime, en chambre, joue les discrètes. Loin d'un interlude, nous voici au final; la dernière chandelle mouchée, Haydn quitte le pupître des Adieux.

    > Tilia, merci du document. Je ne connaissais pas Valentina Lisitsa. Dans cet opus 57, cette jeune pianiste montre une belle ardeur et une forte personalité.

    > Philoplume, 23 ème sonate sur 32 que Beethoven a écrit,l'Appassionata est en fa mineur. Romain Rolland, grand beethovénien s'il en fût, disait d'elle qu'elle était " un torrent de feu dans un lit de granit ".

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  12. Merci Pierre pour cet écho de mots en musique dans le soir qui descend, belle tonalité de couleur.

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  13. Celle du clair de Lune comme ce soir !

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  14. Je l'ai retrouvé pour vous ce petit quatrain merveilleux de Li Shang-yin :

    "Vers le soir, quand vient la mélancolie
    En carrosse sur l'antique plateau
    Rayons du couchant infiniment beaux
    Trop brefs hélas, si proches de la nuit"

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  15. > Thierry, trop de mousse ou de Chantilly gâche le gâteau ! Ce ne sont que fioritures ajoutées et bien fades. L'Appassionata, sans ornements superflus, doit être jouée en et avec mesure, sans passion débridée. Elle demande une grande maturité au pianiste. Ne pas manger son blé en herbe : laisser murir en soi la musique.

    > Monique, et pour parfaire le tout, Gérard nous propose la sonate au clair de lune.

    > Gérard, attendons encore un peu, la lune seulement en son premier quartier.

    > M, merci pour le quatrain. Un brin de mélancolie ne nuit pas , la lumière en son déclin.

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