Dans la forêt, loin de la ruée des foules, un étang magique où les carpes se dorent la pilule pendant que les brochets jouent du flûteau en nageant et que les mésanges charbonnières s'en donnent à cœur joie.
Accord mais sans cri le cor ici fait le tri avant de sonner l'hallali on voit s'ébattre tout ébaubi celui qui pris va être servi ancré majeur sans le lac encré en pleur dans la froideur des bordures sombres c'est crucial l'atone alité qu'on laisse sans voix par un tel choix ça crée des liens le ciel n'est pas odieux
"C'est près de l'eau qu'on apprend à voguer sur les nuages, à nager dans le ciel" écrit Bachelard se référant aux pensées de Balzac : "La rivière fut un sentier sur lequel nous volions." "l'eau nous invite au voyage imaginaire" Balzac
Je regarde l'eau Et m'envole dans les airs Miroir et mirages
Oh, combien le ciel est glorieux et se mire dans l'eau du haut de son piédestal. Douce musique s'ensuit...en ré majeur. Dans ce paysage céleste, il me semble l'entendre.
Le bon roi Dagobert Avait sa culotte à l'envers Le grand saint Eloi lui dit O mon roi, votre majesté Est mal culottée C'est vrai lui dit le roi je vais la remettre à l'endroit
> Monie, le miroir des eaux lui donne une double profondeur.
> Monique, les eaux dormantes de Bachelard... "On rêve avant de contempler. Avant d'être un spectacle conscient tout paysage est une expérience onirique." (L'eau et les rêves)
> Thierry, à te lire une image surgit, un tableau peut-être, un hallali, la bête traquée s'est jetée dans l'eau de l'étang, la meute à sa suite, les chasseurs interdits sur le bord.
> Danièle, le miroir du soir.
> Tilia, une scène féérique, les Murmures de la forêt, de Wagner. Dans Siegfried, je crois.
> Maria-d, osmose complète, les nuages entre deux eaux, encore plus légers.
> Brigetoun, jusqu'où avancent-ils ? Jusque dans les profondeurs de notre inconscient. Un ciel sans nuage n'est-il pas un jour faste ?
L'accord n'est pas plaqué et le ciel planqué on dirait que les nuages s'étalent sur l'étang, l'étendue est là, immense, mais étant nu dans la jouissance, nous voilà comme sur un matelas moutonneux est molletonné, pas plus étonnés de la présence de ces quelques franges bleues pas si étranges et que rien ne dérange hormis nos rêves les plus gracieux.
"Accordez moi cette danse" disent les nuages à la surface des eaux , ce n'est pas marcher sur des œufs que de faire quelques pas ensemble, et quelques passes furtives, des pas glissés plutôt que chassés, une respiration et une aspiration, le miroitement de nos émotions aussi, et si se ride légèrement le lai tendu ce sera de satisfaction
ce n'était pas la brume qui courait en chassant et qui rasant les flots levait encore de ces vastes contrées l'espoir d'un mimétisme enfin obtenu, à se mirer ainsi ils gagnaient en puissance et sans faire de leur avance irrémédiable un souci de plus il y avait du confort et aussi du réconfort à cacher son trouble en voyant son double
> Arlettart, le ciel plonge dans l'eau et vient y retrouver sa virginité première.
> Catherine, limpidité, clarté, pureté. Seul le miroir est indifférent à la beauté qui s'y mire.
> Annick, des voix cristallines, un choeur de femmes...
> Naline, voici l'orage tant attendu. Penser à la Pastorale de Beethoven.
> Thierry, l'accord n'est pas encore plaqué mais le " la " est donné. Valses nobles et sentimentales : choisissez votre cavalière. la belle que voici est une sylphide aux pieds si légers. Un coup d'oeil narcissique au miroir, la cravate bien nouée, la tenue impeccable ? On peut ouvrir le bal.
oui je n'ai pas pris le temps de vous dire ce que j'ai ressenti en écoutant Jacques Roubaud dire ce court poème,
entres les mots nuages, vibrait un silence, une respiration car cette façon de le dire dans cette simplicité des mots avait comme fait surgir le vide entre les mots
> Brigitte, les nuages, respiration du ciel, n'est-il pas nécessaire pour les dire, de maîtriser sa propre respiration, se mettant au pas de ces voyageurs ? Tel "L'homme aux semelles de vent " :
Ma bohème... Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées; Mon paletot soudain devenait idéal; J'allais sous le ciel, Muse, et j'étais ton féal; Oh! là là! que d'amours splendides j'ai rêvées!
Mon unique culotte avait un large trou. Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse. Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou
Et je les écoutais, assis au bord des routes, Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes De rosée à mon front, comme un vin de vigueur;
Où, rimant au milieu des ombres fantastiques, Comme des lyres, je tirais les élastiques De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur!
entre les arbres
RépondreSupprimerà travers les nues
l'avancée invincible
du fleuve et du ciel
L'eau du ciel
RépondreSupprimerciel du fleuve
accord parfait
Photo d'une grande beauté
Dans la forêt, loin de la ruée des foules, un étang magique où les carpes se dorent la pilule pendant que les brochets jouent du flûteau en nageant et que les mésanges charbonnières s'en donnent à cœur joie.
RépondreSupprimerEntre bras de nues et d'eau
RépondreSupprimerCiel et lac amants
Merci Pierre pour cette très belle photo
Accord mais sans cri
RépondreSupprimerle cor ici fait le tri
avant de sonner l'hallali
on voit s'ébattre tout ébaubi
celui qui pris va être servi
ancré majeur sans le lac
encré en pleur dans la froideur
des bordures sombres
c'est crucial
l'atone alité
qu'on laisse sans voix
par un tel choix
ça crée des liens
le ciel n'est pas odieux
"C'est près de l'eau qu'on apprend à voguer sur les nuages, à nager dans le ciel" écrit Bachelard se référant aux pensées de Balzac :
RépondreSupprimer"La rivière fut un sentier sur lequel nous volions."
"l'eau nous invite au voyage imaginaire" Balzac
Je regarde l'eau
Et m'envole dans les airs
Miroir et mirages
Oh, combien le ciel est glorieux et se mire dans l'eau du haut de son piédestal. Douce musique s'ensuit...en ré majeur. Dans ce paysage céleste, il me semble l'entendre.
RépondreSupprimerLa photo est à l'envers !!!
RépondreSupprimerLe ciel est en bas...
> Torticolis, bon pour un ticket chez le kiné
RépondreSupprimerLe bon roi Dagobert
Avait sa culotte à l'envers
Le grand saint Eloi lui dit
O mon roi, votre majesté
Est mal culottée
C'est vrai lui dit le roi
je vais la remettre à l'endroit
> Monie, le miroir des eaux lui donne une double profondeur.
> Monique, les eaux dormantes de Bachelard...
"On rêve avant de contempler. Avant d'être un spectacle conscient tout paysage est une expérience onirique." (L'eau et les rêves)
> Thierry, à te lire une image surgit, un tableau peut-être, un hallali, la bête traquée s'est jetée dans l'eau de l'étang, la meute à sa suite, les chasseurs interdits sur le bord.
> Danièle, le miroir du soir.
> Tilia, une scène féérique, les Murmures de la forêt, de Wagner. Dans Siegfried, je crois.
> Maria-d, osmose complète, les nuages entre deux eaux, encore plus légers.
> Brigetoun, jusqu'où avancent-ils ? Jusque dans les profondeurs de notre inconscient. Un ciel sans nuage n'est-il pas un jour faste ?
Le ciel est tombé dans le lac et je vole dans l'onde pure
RépondreSupprimerInstants de bonheur
Symbole du temps qui s'écoule...
RépondreSupprimerCette photo est belle
Pour le bon roi Dagobert, il fallait y penser ! Sourires... Merci ,)
Quand les nuages papotent l'eau...
RépondreSupprimerJ'aime ta symphonie et son écho !
RépondreSupprimerL'accord n'est pas plaqué et le ciel planqué
RépondreSupprimeron dirait que les nuages s'étalent sur l'étang, l'étendue est là, immense, mais étant nu dans la jouissance, nous voilà comme sur un matelas moutonneux est molletonné, pas plus étonnés de la présence de ces quelques franges bleues pas si étranges et que rien ne dérange hormis nos rêves les plus gracieux.
"Accordez moi cette danse" disent les nuages à la surface des eaux , ce n'est pas marcher sur des œufs que de faire quelques pas ensemble, et quelques passes furtives, des pas glissés plutôt que chassés, une respiration et une aspiration, le miroitement de nos émotions aussi, et si se ride légèrement le lai tendu ce sera de satisfaction
RépondreSupprimerce n'était pas la brume qui courait en chassant et qui rasant les flots levait encore de ces vastes contrées l'espoir d'un mimétisme enfin obtenu, à se mirer ainsi ils gagnaient en puissance et sans faire de leur avance irrémédiable un souci de plus il y avait du confort et aussi du réconfort à cacher son trouble en voyant son double
RépondreSupprimer> Arlettart, le ciel plonge dans l'eau et vient y retrouver sa virginité première.
RépondreSupprimer> Catherine, limpidité, clarté, pureté. Seul le miroir est indifférent à la beauté qui s'y mire.
> Annick, des voix cristallines, un choeur de femmes...
> Naline, voici l'orage tant attendu. Penser à la Pastorale de Beethoven.
> Thierry, l'accord n'est pas encore plaqué mais le " la " est donné. Valses nobles et sentimentales : choisissez votre cavalière. la belle que voici est une sylphide aux pieds si légers. Un coup d'oeil narcissique au miroir, la cravate bien nouée, la tenue impeccable ? On peut ouvrir le bal.
La beauté descendue du ciel et venue se jeter dans le lac
RépondreSupprimer> Gérard, descendu des cîntres
RépondreSupprimerle décor remisé
L'Ascension est passée.
les nuages
RépondreSupprimerles nuages
passent
( Jacques Roubaud)
> Brigitte, de Roubaud, l'amoureux des ciels passons, pensons, à Baudelaire :
RépondreSupprimer- Eh! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger?
- J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... là-bas... les merveilleux nuages!
de ciel de là haut est tombé dans l'eau ...
RépondreSupprimerplein de coton sur l'eau
accord parfait en effet
> Laurence, et du ciel , cette nuit, enfin, la pluie est venue...
RépondreSupprimeroui je n'ai pas pris le temps de vous dire ce que j'ai ressenti en écoutant Jacques Roubaud dire ce court poème,
RépondreSupprimerentres les mots nuages, vibrait un silence, une respiration
car cette façon de le dire dans cette simplicité des mots avait comme fait surgir le vide entre les mots
> Brigitte, les nuages, respiration du ciel, n'est-il pas nécessaire pour les dire, de maîtriser sa propre respiration, se mettant au pas de ces voyageurs ? Tel "L'homme aux semelles de vent " :
RépondreSupprimerMa bohème...
Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées;
Mon paletot soudain devenait idéal;
J'allais sous le ciel, Muse, et j'étais ton féal;
Oh! là là! que d'amours splendides j'ai rêvées!
Mon unique culotte avait un large trou.
Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.
Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou
Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur;
Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur!