vendredi 3 juin 2011

Accord


Tonalité du jour
en ré majeur
un ciel glorieux

25 commentaires:

  1. entre les arbres
    à travers les nues
    l'avancée invincible
    du fleuve et du ciel

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  2. L'eau du ciel
    ciel du fleuve
    accord parfait


    Photo d'une grande beauté

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  3. Dans la forêt, loin de la ruée des foules, un étang magique où les carpes se dorent la pilule pendant que les brochets jouent du flûteau en nageant et que les mésanges charbonnières s'en donnent à cœur joie.

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  4. Entre bras de nues et d'eau
    Ciel et lac amants

    Merci Pierre pour cette très belle photo

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  5. Accord mais sans cri
    le cor ici fait le tri
    avant de sonner l'hallali
    on voit s'ébattre tout ébaubi
    celui qui pris va être servi
    ancré majeur sans le lac
    encré en pleur dans la froideur
    des bordures sombres
    c'est crucial
    l'atone alité
    qu'on laisse sans voix
    par un tel choix
    ça crée des liens
    le ciel n'est pas odieux

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  6. "C'est près de l'eau qu'on apprend à voguer sur les nuages, à nager dans le ciel" écrit Bachelard se référant aux pensées de Balzac :
    "La rivière fut un sentier sur lequel nous volions."
    "l'eau nous invite au voyage imaginaire" Balzac

    Je regarde l'eau
    Et m'envole dans les airs
    Miroir et mirages

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  7. Oh, combien le ciel est glorieux et se mire dans l'eau du haut de son piédestal. Douce musique s'ensuit...en ré majeur. Dans ce paysage céleste, il me semble l'entendre.

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  8. La photo est à l'envers !!!
    Le ciel est en bas...

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  9. > Torticolis, bon pour un ticket chez le kiné

    Le bon roi Dagobert
    Avait sa culotte à l'envers
    Le grand saint Eloi lui dit
    O mon roi, votre majesté
    Est mal culottée
    C'est vrai lui dit le roi
    je vais la remettre à l'endroit

    > Monie, le miroir des eaux lui donne une double profondeur.

    > Monique, les eaux dormantes de Bachelard...
    "On rêve avant de contempler. Avant d'être un spectacle conscient tout paysage est une expérience onirique." (L'eau et les rêves)

    > Thierry, à te lire une image surgit, un tableau peut-être, un hallali, la bête traquée s'est jetée dans l'eau de l'étang, la meute à sa suite, les chasseurs interdits sur le bord.

    > Danièle, le miroir du soir.

    > Tilia, une scène féérique, les Murmures de la forêt, de Wagner. Dans Siegfried, je crois.

    > Maria-d, osmose complète, les nuages entre deux eaux, encore plus légers.

    > Brigetoun, jusqu'où avancent-ils ? Jusque dans les profondeurs de notre inconscient. Un ciel sans nuage n'est-il pas un jour faste ?

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  10. Le ciel est tombé dans le lac et je vole dans l'onde pure
    Instants de bonheur

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  11. Symbole du temps qui s'écoule...
    Cette photo est belle

    Pour le bon roi Dagobert, il fallait y penser ! Sourires... Merci ,)

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  12. Quand les nuages papotent l'eau...

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  13. J'aime ta symphonie et son écho !

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  14. L'accord n'est pas plaqué et le ciel planqué
    on dirait que les nuages s'étalent sur l'étang, l'étendue est là, immense, mais étant nu dans la jouissance, nous voilà comme sur un matelas moutonneux est molletonné, pas plus étonnés de la présence de ces quelques franges bleues pas si étranges et que rien ne dérange hormis nos rêves les plus gracieux.

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  15. "Accordez moi cette danse" disent les nuages à la surface des eaux , ce n'est pas marcher sur des œufs que de faire quelques pas ensemble, et quelques passes furtives, des pas glissés plutôt que chassés, une respiration et une aspiration, le miroitement de nos émotions aussi, et si se ride légèrement le lai tendu ce sera de satisfaction

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  16. ce n'était pas la brume qui courait en chassant et qui rasant les flots levait encore de ces vastes contrées l'espoir d'un mimétisme enfin obtenu, à se mirer ainsi ils gagnaient en puissance et sans faire de leur avance irrémédiable un souci de plus il y avait du confort et aussi du réconfort à cacher son trouble en voyant son double

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  17. > Arlettart, le ciel plonge dans l'eau et vient y retrouver sa virginité première.

    > Catherine, limpidité, clarté, pureté. Seul le miroir est indifférent à la beauté qui s'y mire.

    > Annick, des voix cristallines, un choeur de femmes...

    > Naline, voici l'orage tant attendu. Penser à la Pastorale de Beethoven.

    > Thierry, l'accord n'est pas encore plaqué mais le " la " est donné. Valses nobles et sentimentales : choisissez votre cavalière. la belle que voici est une sylphide aux pieds si légers. Un coup d'oeil narcissique au miroir, la cravate bien nouée, la tenue impeccable ? On peut ouvrir le bal.

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  18. La beauté descendue du ciel et venue se jeter dans le lac

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  19. > Gérard, descendu des cîntres
    le décor remisé
    L'Ascension est passée.

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  20. les nuages
    les nuages
    passent

    ( Jacques Roubaud)

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  21. > Brigitte, de Roubaud, l'amoureux des ciels passons, pensons, à Baudelaire :

    - Eh! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger?
    - J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... là-bas... les merveilleux nuages!

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  22. de ciel de là haut est tombé dans l'eau ...
    plein de coton sur l'eau
    accord parfait en effet

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  23. > Laurence, et du ciel , cette nuit, enfin, la pluie est venue...

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  24. oui je n'ai pas pris le temps de vous dire ce que j'ai ressenti en écoutant Jacques Roubaud dire ce court poème,

    entres les mots nuages, vibrait un silence, une respiration
    car cette façon de le dire dans cette simplicité des mots avait comme fait surgir le vide entre les mots

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  25. > Brigitte, les nuages, respiration du ciel, n'est-il pas nécessaire pour les dire, de maîtriser sa propre respiration, se mettant au pas de ces voyageurs ? Tel "L'homme aux semelles de vent " :

    Ma bohème...
    Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées;
    Mon paletot soudain devenait idéal;
    J'allais sous le ciel, Muse, et j'étais ton féal;
    Oh! là là! que d'amours splendides j'ai rêvées!

    Mon unique culotte avait un large trou.
    Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course
    Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.
    Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou

    Et je les écoutais, assis au bord des routes,
    Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
    De rosée à mon front, comme un vin de vigueur;

    Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
    Comme des lyres, je tirais les élastiques
    De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur!

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