lundi 30 mai 2011

Etude n° 3


Le ciel assombri
le petit-déjeuner pris
l'heure de partir


17 commentaires:

  1. nuages parlent
    de douce chaleur ;
    l'arbre et l'air ont froid
    j'hésite sur le bord
    du réveil

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  2. Ah, on se rapproche...
    Nous avançons vers la cime de cet arbre.

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  3. L'heure est à l'image absente

    je reviendrai et prendrai un autre chemin

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  4. Envie de suivre cette frange de lumière flottant sur les nuages, au moins des yeux.

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  5. Tes photos sont splendides et inspirantes...
    Ainsi, du haut de sa cime, l'arbre parle aux nuages. Il converse et dit quoi, au fait ?
    Voici un autre sujet, dialoguerait-il de la vie de l'humain...

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  6. Illusion, l'arbre ne mettra pas son écharpe mousseuse de nuages, il fait déjà trop chaud ...

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  7. Une toison d'or
    dans un ciel mordoré
    les arbres en sommeil

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  8. > Pat, serons-nous à l'heure pour embarquer? Un fois sur notre nuage, y rester en vol statique, en évitant toute turbulence durant la journée.

    > Brigetoun, les arbres frissonnent d'autant plus qu'ils sont encore nus. Quelle idée de sortir ainsi dès potron-minet par un matin fristounet !

    > Mister Zoom, un eucalyptus en dialogue avec deux peupliers à moins que ce ne soit l'inverse. Trop loin pour bien entendre. L'un parlant en anglais, les deux autres en italien. Zoomer avec les oreilles, je ne sais faire. Comme j'aurais préféré le dialogue entre deux micocouliers et un olivier !

    > Mémoire du silence, le ciel est peut-être trop chargé par chez toi. Eclaircie annoncée dans la journée. Patience.

    > Fardoise, une ligne directrice qui est celle aussi des vents, d'ouest en est.

    > Philoplume, l'arbre se hisse autant qu'il peut, d'année en année, poussant droit vers le ciel, rêvant d'atteindre ce troupeau :

    " Regardez bien ma soeur;
    Est-ce assez ? dites-moi; n'y suis-je point encore ?
    Nenni. - M'y voici donc ? - Point du tout.
    M'y voilà ?
    Vous n'en approchez point "

    > Midolu, l'eucalyptus, sous le ciel parisien, en aurait bien besoin d'une écharppe par ces temps de frimas. Nous sommes un matin de janvier, ne l'oublions pas...

    > Maria-d, l'horizon dégagé, l'image révélée, un peu de fixateur, laver à l'eau courante et l'écharpe au loin se déploie, les arbres en restent coît en leurs songes intérieurs.

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  9. Des petits Haïkus qu'il fait bon boire le matin au petit déjeuner!

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  10. Moment magique où le ciel nous offre des montagnes enneigées pour horizon.

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  11. > Corinne, à déguster sans sucre ajouté pour en préserver la saveur, à petites gorgées, pour faire durer le plaisir.

    > Tilia, les yeux mal désillés, en d'autres régions, ces montagnes ne tiendraient-elles pas du mirage ?

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  12. Partir .....
    Les papillons d'or voltigent
    Le temps fuit dans l'odeur grisante des feuilles de thé
    Le rose de ton visage est passé
    Aller vers toi , j'irai jusqu'au Mont du Vent Fou
    Poème Tang
    odeur grisante du café pour Jeandler....

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  13. > Arlettart, chaque civilisation a son breuvage culte et réconfortant. Prendre son bâton de bon matin, un petit sac sur le dos, cheminer sans se presser le long du ruisseau, remonter jusqu'à sa source, le Mont du Vent Fou atteint le soir venant. De nombreuses estampes chinoises racontent à leur manière ce périple dans la montagne.

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  14. la lumiere fut ...
    joli ruban de nuages que contemplent les arbres ....

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  15. > Laurence, tous les matins sont les premiers du monde

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