lundi 7 mars 2011

N° 7


Je m'arrêterais au numéro 7
 rue de la Pierre percée
délaissant le  9 et le 11
et leurs colombages anciens.
Riche devait être ce marchand
qui pour établir boutique
fît élever cette demeure
au milieu du XVème siècle !
Style renaissance.
*
Le toit débordant
 ornements foisonnant
étal sous l'arcade

32 commentaires:

  1. Très beau poème pour décrire la façade historiquement. Bravo!

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  2. > Le Jardin d'aloès, un poème ? Mazette comme tu y vas ! Rien que quelques informations et qui n'ont rien de surréalistes.

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  3. Le 7 est un chiffre magique
    le 7 est une bonne étoile

    aujourd'hui est un jour 7
    s'arrêter au 7 est un bon présage


    Bonne journée et amitié

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  4. Belle demeure, mais j'aime beaucoup aussi la maison à colombages et ses couleurs et pour tout dire l'ensemble formé par les deux qui se juxtaposent en harmonie.

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  5. > Maria, je n'avais pas fait la relation, ce matin, me levant avec cette idée de titre, changé au dernier moment. Qu'il te soit radieux ce jour 7.

    > Fardoise, et tout au fond (on l'aperçoit sur le document de la précédente note, Passé recomposé), on aperçoit une seconde maison à pans de bois, plus discrète en couleur mais fort intéressante aussi. Donc, trois belles façades...

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  6. rue Saint Etienne, à Avignon,Monsieur le marchand revient, après avoir vu la blondeur dorée et soignée de cette maison de son compaing, et engueule toute les lignées de ses successeurs

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  7. Et à la saint Barthélémy combien de sang coula dans la venelle comme quenelle, vidant l'abcès et la querelle et la vant le tout c'est vent de folie qui s'abattit sur le royaume et ces souvenirs poignant n'ont pas laissé de traces pourtant on sait bien qu'Orléans grande ville sur la route du sud (pas encore la N20) recela, ruissela de ces torrents d'infamie qui ajoutés à la famine des temps plus anciens du marquer durablement, alors les processions peut être mais en souveniir de qui comme les orangistes dans Belfast, Or céans convient il de tout se rappeler et comment épeler le mot horreur !!!

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  8. Rien n'y a de prise hors les ans.

    À propos, n'as-tu pas demandé mamzelle Angèle ?

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  9. > Brigitte, je ne saisis pas tout de ton dire...
    Sûr que mon marchand à moi pour établir la sienne de maison fît mettre bas une plus ancienne, à colombages.

    > Thierry, grâce au bon roi Henri, la paix est revenue en cette ville huguenote. N'a-t-on pas dit d'Orléans au siècle précédent qu'elle était une petite Genève ? On égorgeat et pas qu'un peu. Mais, la paix revenue, on reprit la construction et dans le nouveau style.

    > Michel, il n'y a plus de concierge mais reste la comptine

    Je sonne au numéro un,
    Je d'mande Mam'zelle Angèle
    La concierge me répond :
    « Mais quel métier fait-elle ? »
    Elle coud des pantalons,
    Des jupes et des jupons
    Et des gilets de flanelle,
    Elle coud des pantalons,
    Des jupes et des jupons
    Et des gilets de coton,
    Ah ! Ah ! Ah !
    « Je ne connais pas
    Ce genre de métier,
    Allez voir à côté ! »
    Je sonne au numéro deux ...

    Parvenu au numéro 7, on poursuit encore un peu la chanson et ainsi de suite. Heureusement la rue n'est pas très longue...

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  10. Et que ce soit dans la maison à colombages, ou celle toute en pierre, ils ont des appartements à louer ? Je réserve, soit au 7, soit au 9, soit au 11, je ne suis pas difficile ! Entre le moyen-âge et la renaissance, mon cœur balance !

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  11. Le 7 date de ma naissance ... tout un symbole ...

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  12. Emouvant qu une maison qui vit des gens
    qui se succèdent pendant des décennies.

    Belle journée, Pierre.

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  13. rue de la pierre percée
    les souvenirs sont figés

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  14. Un peu trop bling-bling, cette demeure du riche marchand qui n'avait pas les poches percées !

    Selon certains, la pierre percée ferait référence à la tête figurant sous la coquille sculptée sur la façade de ce n°7...

    La maison à pignon (au n°5 ?) me conviendrait mieux.

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  15. > Mathilde,il te faudra attendre encore un peu pour celle-ci. Seule la façade est restaurée. l'intérieur est encore à préparer.

    > Bruno, pour ma part, c'est un trois, autre nombre premier. le 7 est un nombre magique, reconnu universellement et il représente la perfection. Nous avions le passé recomposé il y a peu et voici le plus-que-parfait !

    > Lautreje, si j'ai bien suivi les péripéties de cette remise en valeur, on attend le magicine qui remettra vie en ces murs.

    > Tilia, c'est une idée pour l'interprétation de la dénomination de la rue. Il me restera à interroger les Orléanais et les archives, si elles subsistent, la ville ayant été bombardée par deux fois, lors de la guerre 39-45.
    Dommage pour toi, la maison à pignon et à colombages n'existe plus.

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  16. Sous les colombages,
    je t'ai vu passée,
    J'ai aperçu ton visage,
    Et ne peux l'oublier ...
    Repasseras tu ?
    L'attente me tue !

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  17. Comme c'est curieux ce voisinage ..... les architectes des bâtiments de France n'existaient pas en ce temps là......

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  18. > Annick, je ne t'oublie pas... Simplement passé à saute-mouton sur ton commentaire ! les maisons ont toutes leur histoire parfois se caquant sur celle de la maisonnée.

    > Ulysse, un charmant visage, sous la résille, entrevu; des mots encore plus tendres pour le dire. Merci, l'ami.

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  19. Je m'interroge : Comme ces demeures du 7, 9 et 11, rue de la Pierre percée, pourraient parler ... dire, 'revivrent leur vie passée'. De si belles façades, des colombages, ces demeures expriment tant de beauté de leur temps ....

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  20. Sous l'arcade pas de sourcil ni hier ni ce jour

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  21. > Arlettart, selon les temps, selon les modes on construit, on démolit, on reconstruit autre chose, selon les générations, selon un autre style : on veut être dans le vent, on veut être moderne. Négation du passé (du passé faisons table rase !), négation du père...

    > Philoplume, des façades, une peau, une surface... Que trouve-t-on derrière, en profondeur ? Un habit, un faire-valoir, un paraître. Un savoir-faire aussi et non des moindre. Ah, si Versailles m'était conté !

    > Tu es bien peu loquace, mon ami Thierry, ce lundi. Cette arcade, qui n'est pas en anse de panier mais fort bien dessinée, n'en rempli pas moins son office. Barrée d'une poutre, ménageant un typam, dessous, l'étal s'en trouve que plus facile à fermer. Car de rideau, à le baisser soir venu, il n'y avait pas; seulement des volets, maintenus par des fers, bouclés de l'intérieur.

    > Thierry,

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  22. Je suis comme bouclé de l'intérieur, de l'extérieur ma coupe est si rase qu'on imagine à peine ce que c'était ; je suis très fatigué et en convalescence et mon esprit débile a du mal à produire , pour mon corps sans que cela soit de la bile, c'est encore bien tôt pour me livrer à trop d'exercice; le point de côté est comme un frein à une expression libérée et puis j'aime donner le change en parlant de façade, je n'ai pas banquerouté mais mon esprit est en déroute et il faudra du temps pour que je retrouve mes plaisirs de jongleur, j'en suis fort marri pour toi car ce n'est pas faire honneur à tes efforts déployés à longueur de photos mais voilà il me fait l'accepter , je mute et donc je mue, cela sera dans le silence !

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  23. 7 façade est belle de toutes ses fa 7

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  24. Façades et colonages
    Laissés en héritage
    Beau travail, bel ouvrage
    Les cacher fût dommage.

    Si je puis me permettre, pour Thierry des pensées chaleureuses et bon courage, je perçois quelques problèmes dont j'ignore l'ampleur.

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  25. troublée, j'ai glissé colonages au lieu de colombages, je suis navrée, merci de corriger.

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  26. l'harmonie dans la différence et puis "numéro 7
    rue de la Pierre percée", un vrai titre de roman noir

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  27. > Thierry, je suis navré de t'avoir titillé en ces circonstances. Il y a temps pour le repos et qui est primordial. Que cette convalescence, mon ami, te soit profitable et douce.
    Longtemps, cette maison se cacha sous des toiles et un échafaudage avant qu'un beau jour, la belle se dévoila dans tous ses atours retrouvés.
    A bientôt, ami, et en bonne forme.
    Amitiés.

    > Gérard, une seule facette, sur rue, pour ce joyau. Pas même une cour où poursuivre l'arabesque.

    > Monique, la fin des travaux, un instant différée, fut tardive. Les projets ne manquèrent pas, mais les financements, comme toujours délicats à trouver, freinèrent la réalisation. L'intérieur est d'ailleurs resté en l'état.
    P.S. Monique, j'avais compris pour colombages. Malheureusement, ici, ne puis ou ne sais corriger, même mes propres lapsus.

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  28. > Lasiate, un titre à prendre, pour Siménon s'il était encore parmi nous.

    Rue de la Pierre percée
    ses pantalons un temps il a usé
    puis il s'en fût
    en toutes parts rapiécés
    courir à l'aventure
    sur un rafiot en partance
    quai des Augustins pour Nantes
    et le Nouveau-Monde

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  29. Il y a bien la tribu des nez percés, le piercing et la tatouage venus de la nuit des temps font communier l'homme primordial avec les étoiles et sur sa peau il imprime la marque impérieuse de son désir de cosmogonie, et jamais l'homme n'agonit de sottises ceux qui le regarde comme il est sans chemise, il est lui et il est bien, en lien permanent avec la nature, il plonge dans le ciel et le sol pour trouver toutes les ressources qui le font être et le créent, l'instituent l'homme à part entière de cette terre sa mère nourricière.

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  30. Merci Monique et Pierre, si le feu brûlant de l'enfer de m'engloutit pas et que c'est au purgatoire que je me purge et utilise tous les dépuratifs qui sont à ma portée, alors vous aurez un thierry gustave neuf d'ici un certain temps; quien sabe, chi lo sa, la vie est étrange qui dérange vos plans et vous oblige à vous ranger (non des voitures) mais à vous méfier de vous même, de votre ouverture, de vos défenses insuffisantes face à d'autres hommes plus prédateurs et encore avec les horodateurs !
    merci amis chers qui sinon me comprenez du moins me soutenez, c'est grande joie et bonheur de vous y compter et dans le jour qui passe j'évite de ressasser.

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  31. Trois beaux édifices ! c'était au temps où le temps comptait moins qu'aujourd'hui et où on prenait le temps de faire de belles choses !

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  32. > Thierry, tu te vois en purgatoire purgeant tes maux quand c'est en enfer que nous sommes tous plongés, dès la naissance, criant déjà, humant à peine la première prise d'air, de plus en plus vicié par nos soins.
    Comprendre est difficile certes, mais reconnaître nos torts est encore plus délicat et partager les souffrances d'autrui encore plus abstrait. Tendons simplement la main : le geste parfois est un grand pas.

    Que ne ferait pas un bourgeois pour sauver son pécule, y compris en chemise comme à Calais, faisant révérence et allégeance aux politiques.

    > Naline, et on ne regardait pas sur les matériaux ni à la dépense.

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