jeudi 20 janvier 2011

midi


Dans le silence du causse
une pierre levée
au soleil de midi


20 commentaires:

  1. comme en Asie
    dardé
    vers le soleil
    regarder du creux de l'ombre

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  2. Une pierre levée comme pour chercher le ciel.

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  3. Serait-on sur la piste des dolmens ?

    Biseeeeeeeees de Christineeeee

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  4. Ow ! shocking !
    Il faudrait creuser au pied de cette chose.

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  5. Il n'y a pas que les yogis qui font la salutation au soleil !
    Ah les pierres si elles pouvaient parler, elles sont davantage en harmonie avec la nature que nous-mêmes, elles sont là silencieuses, mais fidèles et respectueuses ! Et elles ont certainement un million de secrets enfouis dans le cœur de leur roche !

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  6. Semence offerte à la coupe du ciel ...

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  7. L’œil scrute l’horizon
    un doigt se dresse au ciel
    et pointe Dieu

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  8. Pupille de félin rétractée sous des cils ombrageux, ou demoiselle décoiffée en vadrouille...

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  9. *** Le Midi et tout son charme à travers une seule photo : cette jolie photo que tu nous offres ! :o) MERCI BEAUCOUP ! :o) ***

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  10. Au midi hiératique
    le soleil en surplomb
    et l'ombre éteinte
    comment mieux se comporter
    que dressé comme un seul
    il n'est pas temps de linceul
    aux mégalithes de ces sites
    désir d'élévation
    et puis constellation

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  11. Elle est rigolote seule, plantée et droite au milieu de ce beau paysage!!

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  12. > Brigitte, la pierre pointée vers le ciel, pour un culte solaire ?

    > Fardoise, une espérance telle une fusée en partance vers l'espace.

    > Christineeeee, tout à fait et ce jour-là, tu frappais à ma porte...

    > L'enchanteur Merlin, désolé, on n'y a rien trouvé et la pierre est brute, à peine retouchée, arrondie au sommet.

    > Mathilde, en cette position, patiemment, depuis un long moment.

    > Kaïkan, le Causse en est comme ensemencé. Pour quelles invocations, quelles danses à la pleine lune ? La pierre est muette, murée dans son mutisme de pierre.

    > Maria,
    un doigt pointé vers le ciel,
    Dieu à l'horizon,
    l'oeil qui appelle.

    > Tilia, le fauve à l'ombre, attendant sa proie, une approche graduelle...

    > ""°o.O Nancy O.o°"", j'aime cette chaleur et cette lumière de midi sur le Causse. Nos ancêtres l'appréciaient-ils également ?

    > Pat, des immensités qui nous changent des crêtes cévenoles pourtant si proches et où nous aimons faire quelques incursions.

    > Thierry, plus loin, en ronds ils sont plantés, gravitant autour d'un seul, au beau mitan. Faut-il y voir quelque symbole solaire ?

    > Le jardin d'Aloès, plus loin, une autre, et te retournant, une troisème. Autant de repères, de signes qui interpellent... De points d'interrogations, pour nous.

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  13. Totem se découvrant au milieu du pré
    pierre de supplique
    Larme figée sur la face du monde

    Ne savais pas que de telles pierres existaient sur le Causse il doit y avoir une légende qui rôde par là

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  14. Aciculaire, épointée, émoussée
    une lame qui ne coupe pas le temps
    pas oblique mais fiérement dressée
    comme une objurgation en filiation

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  15. > Arlettart, il y en a un très grand nombre de ces " totems " dans ce secteur de l'Hérault et dans toute la région, couchés, brisés, levés ou relevés...
    Des peuples nomades, conduisant (déjà) des troupeaux en ces lieux dont le paysage n'a sans doute que peu évolué.

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  16. J'avais pensé à un cairn " à pierre unique ", qu'un voyageur aurait érigé pour marquer son passage et baliser le chemin.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Cham_des_Bondons

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  17. > Thierry, ils ont traversé le temps, dressé par des hommes, des meneurs de troupeaux, et symboles éclatant de leur virilité. Il faut oser le dire.

    > Midolu, les cairns sont des empilements de pierres destinés à servir de balises ou de signaux. Ils sont beaucoup plus modernes que les pierres dressées. Le Cham des Bondons par le nombre et la hauteur des ses menhirs est un haut lieu des Cévennes et comparable à Carnac mis à part que les pierres ne sont pas alignées.

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  18. La nature est généreuse à qui sait bien la remercier, les invocations, supplications et autres embrocations n'avaient pour but que d'intermédier vers ses esprits flottants, et la virilité était couplé et accouplé à la fertilité, il fallait des bras pour les taches journalières et les petits grandissaient vite.
    La pudibonderie ambiante est remarquable pourtant au Japon on n'hésite à célébrer de la manière la plus démonstrative qui soit le sexe dans tous ses états et en particulier celui triomphant qui conduit au coït, àa me laisse tout cois !

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  19. > Thierry, les Occidentaux que nous sommes sont devenus pudibonds à mesure qu'ils s'éloignaient de la nature. Le phénomène n'existait pas encore à la Renaissance. De quoi nous laisser tout pantois et réfrigéré... Le Japon est resté très proche de la nature et des choses naturelles sans oublier la Chine et l'Inde dans leurs représentations artistiques... Les Bacchanales sont rangées en Enfer, ce rayon haut perché de la B.N. entrouvert timidement aujourd'hui. Quand on pense qu'un type comme Lacan avait tourné contre son mur l'Origine du Monde de Courbet, c'est tout dire!

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