Ah, je retrouve là un Jeandler qui respire la vie à pleins poumons car votre dernier commentaire ne laissait pas supposer une pêche d'enfer, mais j'imagine, juste deux minutes d'un petit coup de fatigue ! Une petite balade à l'air libre et hop vous êtes reparti !!! Inutile de vous dire que cette citation de Pesoa me convient tout à fait, à 300% !!! Je ne mens pas, vous savez bien !!!
L'a t il signé de sa main celle là ? lui si connu pour ses noms d'emprunts, des alias comme des alibis, pour se fondre et ne pas capter trop la lumière. Un patronyme aspiré et contracté à la mode lusitanienne, lui donc chaque mot nous pousse à monter voir ce qui se passe plus loin.
Une ode enthousiasmante, entraînante comme la chanson du vent ...
Je préfère cette traduction à celle qui respecte la rime finale. Leur différence ne tient pourtant qu'en un mot, mais, pour moi, " creux " apporte plus de force que " vain ", avec cette sonorité qui contraste.
De Pessoa à François Cheng comme un écho dans les montagnes de la vie "Ne laisse en ce lieu , passant ni les trésors de ton corps ni les dons de ton esprit mais quelques traces de pas " Pensées vers vous
" Seule la nature est divine, et elle n'est pas divine...
Si parfois je parle d'elle comme d'une entité C'est que pour parler d'elle j'ai besoin de recourir au langage des hommes Qui donne de la personnalité aux choses, Et impose des noms aux choses. Mais les choses n'ont pas plus de nom que de personnalité : Elles existent, et le ciel est grand et la terre vaste, Et notre coeur a la taille d'in poing fermé...
Que je sois béni pour tout ce que j'ignore. C'est tout cela que je suis véritablement. Je jouis de tout cela comme qui se tient ici sous le soleil."
Fernando Pessoa / Le gardeur de troupeaux / XXVII / Poésie.Point ...p.59
Nous sommes de sens et d'encens les deux pleinement nous enivrent qui montent plus surement à la tête la voix active libére la voie dans la continuité et la joie c'est comme si chaque jour était de fête il nous faut encore plus vivre et si on se trouve en chemin dansant c'est qu'il nous faut aussi le rythme le beat, le pace, un tempo comme un hymne
Stanislas de Boufflers (Auto-épitaphe) "Ci-git un chevalier, qui sans cesse courut ; Qui sur les grands chemins, naquit, vécut, mourut, Pour prouver ce qu'a dit le sage, Que notre vie est un voyage" ___
Le voyage dont parle le sage se fait à l'intérieur de soi et non les armes à la main, il est celui qui nous conduit sur le chemin de la connaissance et de l'amour, il doit franchir les obstacles les plus inattendus et nous permettre à la fin de notre vie d’atteindre la sagesse toujours au plus près du but fixé sans jamais pouvoir l'atteindre ayant pour nom bonheur et perfection. ___
L'homme, s'il est sage, est un voyageur qui s'étonne d'exister, qui s'interroge sur le chemin ainsi que sur le terme et sur le sens du voyage" Pierre Péju dans l'Idiot de Shangaï. Merci Pierre pour ce beau texte de Pessoa.
> ""°o.O Nancy O.o°"", profondes vallées cévenoles que j'aime.
> Mathilde, de grands espaces, les lointains bleutés. Je te crois. Qui a pu en douter un instant ? La vie est voyage comme l'écriture.
> Thierry, peu importe la main qui a signé ce court poème, si dense, si tentant d'adhésion. Il existe, sans souci que d'être comme la rose ou le réséda. Je l'ai cueilli au bord du chemin, en passant et il tient dans ma main et vous l'offre.
> Bruno, les rêves, au plus profond dans la vallée, serpentent tels cette petite route qui m'a conduit jusqu'ici.
> Annick, c'est en allant de l'avant que l'on fait les découvertes. Au tournant du chemin et l'on passe sur une autre rive, l'espace s'ouvrant en grand devant nous.
> Midolu, toute la différence entre ce qui est vain et ce qui est creux. Il ne peut y avoir quoi que ce soit de vain dans nos nuits peuplées de songes; en aucun cas, ces songes ne sauraient être des songes creux. Ne doivent l'être.
> Arlettart, je reconnais bien-là la légèreté des pas de Cheng sur le chemin. Quelques traces, seulement, et encore! Un brin de laine, tout au plus, après le passage du troupeau, resté à l'épine d'une ronce et que le vent berce doucement.
> Maria, Thierry va nous faire remarquer que c'est Caeiro qui a signé ce poème... Mais quelle complétude, quel écho à celui de Pessoa!
"Mon regard bleu comme le ciel est calme comme les eaux sous le soleil. Il est ainsi, bleu et calme, Parce qu'il n'interroge pas plus qu'il n'étonne... (Le Gardeur de troupeaux)
> Tilia, osons rapprocher le grand William de Calderon, de sa " Vie est un songe " inspiré des Mille et une nuits:
Qu'est-ce que la vie ? Une folie Qu'est-ce que la vie ? Une illusion, une ombre, une fiction ; Le plus grand bonheur est peu de chose car toute la vie est un songe et les songes valent ce que valent les songes
> Thierry, ce voyage, chacun le conduit à son rythme, à sa force. Peu importe d'aller loin, là n'est pas le but. Le but c'est de le vivre avec intensité et avec le plus de bonheur possible, de le penser comme un hymme rendu, chantant les louanges du monde.
> Naline, tout tient dans la faculté de s'émerveiller. Comme un enfant. Toute sa vie, conserver le regard étonné d'un enfant.
> Monique, tu me remercies du texte de Pessoa et moi c'est de ton commentaire dont je te remercie. Il élargit notre vision, la portant encore plus loin que les horizons de ce paysage que nous venons de découvrir du chemin montant. Le voyage est d'abord un voyage intérieur tel celui entrepris, au terme de sa vie, par Montaigne, par exemple.
> Laurence, de si vastes espaces découverts tout à coup. Envie de voler, de planer tels les grands vautours qui, de la vallée de la Jonte toute proche, viennent parfois jusqu'ici.
> Gérard, bien qu'ayant monté à l'Aigoual, tu ne connais sans doute pas cette face cachée du massif de la route que tu prends.
> Le jardin d'aloès, c'est un tort que de l'oublier! Cela aide à mieux apprécier encore ce que c'est que vivre. Les Cévennes sont belles mais il ne faut pas trop le dire: il faut les préserver dans leur faîcheur native.
> Renée, les Cévennes constituent l'essentiel du Parc National des Cévennes et réserve de la biosphère de l'UNESCO depuis 1985. Une région rude mais magnifique.
> Christineeeee, il serait dommage que tu n'aies pas reconnu la paysage. La vallée du Clarou,tout en bas, le chemin des 4 000 Marches, juste en face, puis les pentes de la Luzette, au delà, et le ciel, bleu. valleraugue est donc tout à fait à gauche! Bises cévenoles à toi.
> Ulysse, la valise ou le sac à dos, juste le nécessaire de survie, des fruits secs, un peu de chocolat, quelques biscuits et de l'eau. Et en route. Mais c'est un peu loin de chez toi, quoique...
> Maria, l'essentiel, l'essence des êtres et des choses. " Ne te fais pas le propriétaire des dénominations, ne sois pas un magasin à calculs; ne te comporte pas comme un préposé aux affaires ou un maître de sagesse. Sache aller jusqu'au terme de l'illimité et vagabonde dans l'invisible. Tire parti de ce que tu as reçu du ciel sans en chercher avantage. Contente-toi d'être vide. L'esprit de l'homme parfait est un miroir. Un miroir ne reconduit ni n'accueille personne: il renvoie une image sans la garder. C'est ainsi qu'il domine les êtres sans les blesser. " Zhuangzi
> Christineeeee, l'énigme n'enn'atait pas une, pour toi.
> Michel, à franquevaux, un paysage qui a bercé ton enfance, si j'ai bien compris.
> Brigitte Maillard, André Chamson, enfant du pays, a désiré reposer face ces horizons. Sur les pentes de la Luzette que l'on devine, en face, dans la brume de chaleur.
Reposer, voilà bien le mot qui convient à ce paysage, se laver de toute l'effervescence de la ville. Et pourtant s'élever, c'est ce que l'on ressent devant le grandiose de telles vues.
Encore une superbe association de la photo et des mots. Encore que je trouve plutôt optimiste l'affirmation : "Chaque nuit est une fête". Si seulement...
*** Je lis les mots de Fernando Pessoa et j'admire ce paysage ... que du bonheur chez toi ce matin ! :o) BISES !!! :o) ***
RépondreSupprimerAh, je retrouve là un Jeandler qui respire la vie à pleins poumons car votre dernier commentaire ne laissait pas supposer une pêche d'enfer, mais j'imagine, juste deux minutes d'un petit coup de fatigue !
RépondreSupprimerUne petite balade à l'air libre et hop vous êtes reparti !!!
Inutile de vous dire que cette citation de Pesoa me convient tout à fait, à 300% !!! Je ne mens pas, vous savez bien !!!
L'a t il signé de sa main celle là ? lui si connu pour ses noms d'emprunts, des alias comme des alibis, pour se fondre et ne pas capter trop la lumière. Un patronyme aspiré et contracté à la mode lusitanienne, lui donc chaque mot nous pousse à monter voir ce qui se passe plus loin.
RépondreSupprimerDu pur bonheur dans ces mots et ces images . La vie est une rêverie permanente ...
RépondreSupprimerc'est enallant de l'avant qu on risque de voir de la vie, en corps, encore!
RépondreSupprimerelle est jolie cette image! douce journée!
Une ode enthousiasmante, entraînante comme la chanson du vent ...
RépondreSupprimerJe préfère cette traduction à celle qui respecte la rime finale. Leur différence ne tient pourtant qu'en un mot, mais, pour moi, " creux " apporte plus de force que " vain ", avec cette sonorité qui contraste.
De Pessoa à François Cheng comme un écho dans les montagnes de la vie
RépondreSupprimer"Ne laisse en ce lieu , passant
ni les trésors de ton corps
ni les dons de ton esprit
mais quelques traces de pas "
Pensées vers vous
petit oubli :extrait Fr Cheng " le livre du vide médian "
RépondreSupprimerTa photo est belle Pierre... et cela donne envie d'aller en ces contrées.
RépondreSupprimer" Seule la nature est divine, et elle n'est pas divine...
RépondreSupprimerSi parfois je parle d'elle comme d'une entité
C'est que pour parler d'elle j'ai besoin de recourir au langage des hommes
Qui donne de la personnalité aux choses,
Et impose des noms aux choses.
Mais les choses n'ont pas plus de nom que de personnalité :
Elles existent, et le ciel est grand et la terre vaste,
Et notre coeur a la taille d'in poing fermé...
Que je sois béni pour tout ce que j'ignore.
C'est tout cela que je suis véritablement.
Je jouis de tout cela comme qui se tient ici sous le soleil."
Fernando Pessoa / Le gardeur de troupeaux / XXVII / Poésie.Point ...p.59
"Notre vie est un voyage dans la nuit (...) et du soir jusqu'au matin chaque nuit est une fête".
RépondreSupprimerVivre sa vie, c'est la rêver... et inversement
"Nous sommes de l’étoffe dont sont faits les rêves, et notre petite vie est enveloppée dans un somme..."
Shakespeare "La Tempête" (Acte IV, scène 1)
Nous sommes de sens et d'encens
RépondreSupprimerles deux pleinement nous enivrent
qui montent plus surement à la tête
la voix active libére la voie
dans la continuité et la joie
c'est comme si chaque jour était de fête
il nous faut encore plus vivre
et si on se trouve en chemin dansant
c'est qu'il nous faut aussi le rythme
le beat, le pace, un tempo comme un hymne
S'élever au-delà de l'apparente monotonie,
RépondreSupprimers'émerveiller,
et la vie devient fête !
Stanislas de Boufflers
RépondreSupprimer(Auto-épitaphe)
"Ci-git un chevalier, qui sans cesse courut ;
Qui sur les grands chemins, naquit, vécut, mourut,
Pour prouver ce qu'a dit le sage,
Que notre vie est un voyage"
___
Le voyage dont parle le sage se fait à l'intérieur de soi et non les armes à la main, il est celui qui nous conduit sur le chemin de la connaissance et de l'amour, il doit franchir les obstacles les plus inattendus et nous permettre à la fin de notre vie d’atteindre la sagesse toujours au plus près du but fixé sans jamais pouvoir l'atteindre ayant pour nom bonheur et perfection.
___
L'homme, s'il est sage, est un voyageur qui s'étonne d'exister, qui s'interroge sur le chemin ainsi que sur le terme et sur le sens du voyage"
Pierre Péju dans l'Idiot de Shangaï.
Merci Pierre pour ce beau texte de Pessoa.
donne envie de s'envoler ...
RépondreSupprimersublime paysage avec une belle lumiere ...
Quelle vue magnifique , inspiration, expiration, aspiration poétique
RépondreSupprimer✿ ✿ ✿ Un petit coucou déposé chez toi en ce mardi matin Jeandler ! Passe une belle journée ! GROS BISOUS !!!! :o) ✿ ✿ ✿
RépondreSupprimerQuel beau paysage et quels beaux vers qui l'accompagnent! C'est ben vrai tout ça, mais on a tendance à l'oublier souvent.
RépondreSupprimerBonne journée.
un merveilleux paysage, un paradis même et des mots intelligents et encourageants.
RépondreSupprimerJe vous souhaite une merveilleuse journée!
Renée
Voilà un paysage...
RépondreSupprimerQui me dit vaguement...
Quelque chose de ressemblant...
Aux Cévennes, évidemment !
Ne serait-ce pas la crête qui monte à l'Aigoual (4000 marches) qui se dessine au 3e plan ?
Biseeeeeeeeeeeeees de Christineeeee
Oui la vie est un long voyage et il ne faut pas trop charger les valises.....
RépondreSupprimer> ""°o.O Nancy O.o°"", profondes vallées cévenoles que j'aime.
RépondreSupprimer> Mathilde, de grands espaces, les lointains bleutés. Je te crois. Qui a pu en douter un instant ? La vie est voyage comme l'écriture.
> Thierry, peu importe la main qui a signé ce court poème, si dense, si tentant d'adhésion. Il existe, sans souci que d'être comme la rose ou le réséda. Je l'ai cueilli au bord du chemin, en passant et il tient dans ma main et vous l'offre.
> Bruno, les rêves, au plus profond dans la vallée, serpentent tels cette petite route qui m'a conduit jusqu'ici.
> Annick, c'est en allant de l'avant que l'on fait les découvertes. Au tournant du chemin et l'on passe sur une autre rive, l'espace s'ouvrant en grand devant nous.
> Midolu, toute la différence entre ce qui est vain et ce qui est creux. Il ne peut y avoir quoi que ce soit de vain dans nos nuits peuplées de songes; en aucun cas, ces songes ne sauraient être des songes creux. Ne doivent l'être.
> Arlettart, je reconnais bien-là la légèreté des pas de Cheng sur le chemin. Quelques traces, seulement, et encore! Un brin de laine, tout au plus, après le passage du troupeau, resté à l'épine d'une ronce et que le vent berce doucement.
> Maria, Thierry va nous faire remarquer que c'est Caeiro qui a signé ce poème... Mais quelle complétude, quel écho à celui de Pessoa!
"Mon regard bleu comme le ciel
est calme comme les eaux sous le soleil.
Il est ainsi, bleu et calme,
Parce qu'il n'interroge pas plus qu'il n'étonne...
(Le Gardeur de troupeaux)
> Tilia, osons rapprocher le grand William de Calderon, de sa " Vie est un songe " inspiré des Mille et une nuits:
Qu'est-ce que la vie ? Une folie
Qu'est-ce que la vie ? Une illusion,
une ombre, une fiction ;
Le plus grand bonheur est peu de chose
car toute la vie est un songe
et les songes valent ce que valent les songes
> Thierry, ce voyage, chacun le conduit à son rythme, à sa force. Peu importe d'aller loin, là n'est pas le but. Le but c'est de le vivre avec intensité et avec le plus de bonheur possible, de le penser comme un hymme rendu, chantant les louanges du monde.
> Naline, tout tient dans la faculté de s'émerveiller. Comme un enfant. Toute sa vie, conserver le regard étonné d'un enfant.
> Monique, tu me remercies du texte de Pessoa et moi c'est de ton commentaire dont je te remercie. Il élargit notre vision, la portant encore plus loin que les horizons de ce paysage que nous venons de découvrir du chemin montant. Le voyage est d'abord un voyage intérieur tel celui entrepris, au terme de sa vie, par Montaigne, par exemple.
> Laurence, de si vastes espaces découverts tout à coup. Envie de voler, de planer tels les grands vautours qui, de la vallée de la Jonte toute proche, viennent parfois jusqu'ici.
> Gérard, bien qu'ayant monté à l'Aigoual, tu ne connais sans doute pas cette face cachée du massif de la route que tu prends.
> Le jardin d'aloès, c'est un tort que de l'oublier! Cela aide à mieux apprécier encore ce que c'est que vivre. Les Cévennes sont belles mais il ne faut pas trop le dire: il faut les préserver dans leur faîcheur native.
> Renée, les Cévennes constituent l'essentiel du Parc National des Cévennes et réserve de la biosphère de l'UNESCO depuis 1985. Une région rude mais magnifique.
> Christineeeee, il serait dommage que tu n'aies pas reconnu la paysage. La vallée du Clarou,tout en bas, le chemin des 4 000 Marches, juste en face, puis les pentes de la Luzette, au delà, et le ciel, bleu. valleraugue est donc tout à fait à gauche! Bises cévenoles à toi.
> Ulysse, la valise ou le sac à dos, juste le nécessaire de survie, des fruits secs, un peu de chocolat, quelques biscuits et de l'eau. Et en route. Mais c'est un peu loin de chez toi, quoique...
"Oui, voici ce que mes sens ont appris tout seuls : -
RépondreSupprimerLes choses n'ont pas de signification : elles ont de l'existence"
(Le gardeur de Troupeaux)
Cela existe n'est-ce pas ... et c'est l'essentiel.
Belle journée ami
"Gagné" !!!
RépondreSupprimerRebiseeeeeeeeees !
Du soir au matin,
RépondreSupprimerchaque nuit,
et un après midi
d'un de ces lieux,
j'ai découvert le monde.
C'est un lieu de voyage chez vous, un lieu où les mots
RépondreSupprimersont aussi silencieux
belle est la vallée dans cette nuit
> Maria, l'essentiel, l'essence des êtres et des choses.
RépondreSupprimer" Ne te fais pas le propriétaire des dénominations, ne sois pas un magasin à calculs; ne te comporte pas comme un préposé aux affaires ou un maître de sagesse. Sache aller jusqu'au terme de l'illimité et vagabonde dans l'invisible. Tire parti de ce que tu as reçu du ciel sans en chercher avantage. Contente-toi d'être vide. L'esprit de l'homme parfait est un miroir. Un miroir ne reconduit ni n'accueille personne: il renvoie une image sans la garder. C'est ainsi qu'il domine les êtres sans les blesser. "
Zhuangzi
> Christineeeee, l'énigme n'enn'atait pas une, pour toi.
> Michel, à franquevaux, un paysage qui a bercé ton enfance, si j'ai bien compris.
> Brigitte Maillard, André Chamson, enfant du pays, a désiré reposer face ces horizons. Sur les pentes de la Luzette que l'on devine, en face, dans la brume de chaleur.
Reposer, voilà bien le mot qui convient à ce paysage, se laver de toute l'effervescence de la ville. Et pourtant s'élever, c'est ce que l'on ressent devant le grandiose de telles vues.
RépondreSupprimer> Fardoise, c'est ici, en effet, que je trouve, depuis plus de trente ans, le repos estival.
RépondreSupprimerEncore une superbe association de la photo et des mots.
RépondreSupprimerEncore que je trouve plutôt optimiste l'affirmation : "Chaque nuit est une fête".
Si seulement...