vendredi 28 janvier 2011

La ronde

Sur le plateau du Causse
des pierres sont dressées penchées ou couchées
seules en lignes ou disposées en cercles
s'animent en une danse frénétique
des hommes des femmes extatiques
en transe tournent
sur des rythmes sauvages et orgiaques





Chorégraphie de Maurice Béjart
Solistes : Elizabeth Ros et Octavio Stanley

17 commentaires:

  1. > Michel, merci; le titre avait disparu... Et dansons maintenant.

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  2. et que le boléro
    dégénère
    en Sacre du Printemps

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  3. Un petit air d'Egypte antique dans la gestuelle des danseurs autour du plateau et d'Egypte moderne dans leur danse du ventre.

    Une splendide version des différentes chorégraphies de Béjard pour ce Boléro, par ailleurs si galvaudé. On ne fera pas mieux.

    Excellent choix !

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  4. Une petite confidence, une fois n'est pas coutume, le Boléro, pierre magistrale de l'œuvre de Ravel qui tombera dans le domaine public dans cinq ans, était pour des raisons que j'ignore et ignorerai toujours une œuvre très aimée de mon père et qui convenait parfaitement à son caractère bien trempé de beauceron à la fois tendre et volontaire. J'ai donc été "habillée" de ce boléro depuis ma tendre enfance et chose curieuse, il ne m'a jamais semblé devenir lassant de l’entendre, j'ai grandi avec et l'aime encore plus aujourd'hui alors que mon père n'est plus, j'ai donc aimé tout particulièrement vos mots accompagnant cette œuvre :
    "…s'animent en une danse frénétique
    Des hommes des femmes extatiques
    en transe tournent sur des rythmes sauvages et orgiaques"
    car le boléro de Ravel provoque sur moi un effet étrange qui me remue les entrailles. Merci donc pour ce texte et ce merveilleux ballet.
    J'ai eu la chance de pouvoir entendre mon fils le jouer dans un orchestre de 40 guitares, pour moi, bien sur c'était grandiose.

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  5. Une des rares fois où je suis allée voir un spectacle de danse... et c'était le Boléro par Béjart quand il était passé à Toulouse : combien d'années maintenant ? Le temps passe si vite que j'en oublie de compter les jours...
    Un très beau souvenir...

    Biseeeeeeeeeeeeees de Christineeeee

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  6. Hum... j'ai adoré à la fin du film de Le louche
    Trop beau !! Avec peu de note faire un boléro extraordinaire.
    - Merci de nous rappeler cette oeuvre.
    - Putain de tumeur disait Ferré dans "Préface"
    - " Ravel avait dans la tête une tumeur qui lui suça d'un coup toute sa musique.
    - Sûrement que Ravel nous aurait encore donné d'autres oeuvres

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  7. J'aime le Boléro
    J'aime le plateau du Causse
    J'aime cette danse frénétique
    ces corps en transe
    ou extatiques
    J'aime le plateau du Causse
    J'aime le Boléro

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  8. paradoxalement cet air devrait lasser et non !! il doit vraiment y avoir un élan frénétique rien que voir les danseurs.

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  9. On a du bol avec tous ces héros
    et qui freine l'éthique, personne
    jamais on ne décroche

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  10. que la danse roule son onde
    partout dans le monde !!

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  11. Je ne suis pas trop fan de la danse classique , mais j'avoue que c'est un art à part entiére.

    Je suis d'accord avec Gérard

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  12. Lancinante mélopée
    danseurs pas enveloppés
    dans un halo
    pas d'écran de fumée
    communion
    extension
    précision
    répétition
    et toujours un refrain
    qui n'est pas un frein
    une tension palpable
    un coeur cable
    monter sur une table
    ne pas frapper du talon
    éclabousser de talent
    lentement les mains se dénouent et se joignent
    un sacré moment au Trocadéro
    pas le troc des héros
    mais l'espoir pour tous

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  13. B comme boléro, comme Béjart, comme beauté de l'instant !
    Merci pour cette video !

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  14. Waouh Jeandler aime la danse !!! Je savais qu'on était potes tous les deux, mais j'ai décidé que nous l'étions doublement maintenant !!!

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  15. > Brigitte, j'attendrai le printemps mais j'y songe au Sacre...

    > Le jardin d'Aloès, les pierres disposées en rond, un cromlech, comme à Stonhenge.

    > Tilia, une belle idée, une belle trouvaille de Béjart que ce plateau rouge ...

    > Monique, un ensemble de quarante guitares, cela devait en effet être ex-tra-ordinaire! De beaux souvenirs qui surgissent comme une fleur qui au matin éclot et se referme brusquement, le soir venu.

    > Christineeeeee, le Boléro porte bien des souvenirs ce soir...

    > Claire, le soir de la première, au Théâtre des Champs Elysées, je crois, une dame s'est brusquement levée de son siège à la fin du morceau et a crié " Au fou !". Un cri du coeur.

    > Maria, moi également je les aime et je ne saurais expliquer les raisons du pourquoi de cette association qui s'est brusquement imposé dans mon esprit.

    > Gérard, un long crescendo que l'on croît à tort comme de la musique répétitive.

    > Thierry, tout l'art de Ravel, faire croire qu'à un moment donné il va se produire quelque chose d'inédit.

    > Lautreje, la musique comme une onde, un raz de marée, et qui nous laisse pantelant sur le sable, littéralement sonné.

    > Pat, la musique, ici, si moderne, presque jazzy mais il y a aussi la plastique, la danse, la mise en scène de ces corps qui respirent la musique et la lumière qui les effleure.

    > Thierry, chacun des deux solistes, puis tous les danseurs mènent la musique plus qu'ils sont conduits par elle. Ils la portent, ils la vivent, elle sort de leurs corps.

    > Naline, un enthousiasme partagé par tous.

    > Mathilde, tu en avais douté ? Il me semble que nous avions déjà partagé quelques vues ensemble à propos du tango qui t'est si cher.

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