Sur le plateau du Causse
des pierres sont dressées penchées ou couchées
seules en lignes ou disposées en cercles
s'animent en une danse frénétique
des hommes des femmes extatiques
en transe tournent
sur des rythmes sauvages et orgiaques
Chorégraphie de Maurice Béjart
Solistes : Elizabeth Ros et Octavio Stanley
Et "La ronde" alors ?
RépondreSupprimer> Michel, merci; le titre avait disparu... Et dansons maintenant.
RépondreSupprimeret que le boléro
RépondreSupprimerdégénère
en Sacre du Printemps
Belle ronde des Pierres!
RépondreSupprimerBon weekend
Un petit air d'Egypte antique dans la gestuelle des danseurs autour du plateau et d'Egypte moderne dans leur danse du ventre.
RépondreSupprimerUne splendide version des différentes chorégraphies de Béjard pour ce Boléro, par ailleurs si galvaudé. On ne fera pas mieux.
Excellent choix !
Une petite confidence, une fois n'est pas coutume, le Boléro, pierre magistrale de l'œuvre de Ravel qui tombera dans le domaine public dans cinq ans, était pour des raisons que j'ignore et ignorerai toujours une œuvre très aimée de mon père et qui convenait parfaitement à son caractère bien trempé de beauceron à la fois tendre et volontaire. J'ai donc été "habillée" de ce boléro depuis ma tendre enfance et chose curieuse, il ne m'a jamais semblé devenir lassant de l’entendre, j'ai grandi avec et l'aime encore plus aujourd'hui alors que mon père n'est plus, j'ai donc aimé tout particulièrement vos mots accompagnant cette œuvre :
RépondreSupprimer"…s'animent en une danse frénétique
Des hommes des femmes extatiques
en transe tournent sur des rythmes sauvages et orgiaques"
car le boléro de Ravel provoque sur moi un effet étrange qui me remue les entrailles. Merci donc pour ce texte et ce merveilleux ballet.
J'ai eu la chance de pouvoir entendre mon fils le jouer dans un orchestre de 40 guitares, pour moi, bien sur c'était grandiose.
Une des rares fois où je suis allée voir un spectacle de danse... et c'était le Boléro par Béjart quand il était passé à Toulouse : combien d'années maintenant ? Le temps passe si vite que j'en oublie de compter les jours...
RépondreSupprimerUn très beau souvenir...
Biseeeeeeeeeeeeees de Christineeeee
Hum... j'ai adoré à la fin du film de Le louche
RépondreSupprimerTrop beau !! Avec peu de note faire un boléro extraordinaire.
- Merci de nous rappeler cette oeuvre.
- Putain de tumeur disait Ferré dans "Préface"
- " Ravel avait dans la tête une tumeur qui lui suça d'un coup toute sa musique.
- Sûrement que Ravel nous aurait encore donné d'autres oeuvres
J'aime le Boléro
RépondreSupprimerJ'aime le plateau du Causse
J'aime cette danse frénétique
ces corps en transe
ou extatiques
J'aime le plateau du Causse
J'aime le Boléro
paradoxalement cet air devrait lasser et non !! il doit vraiment y avoir un élan frénétique rien que voir les danseurs.
RépondreSupprimerOn a du bol avec tous ces héros
RépondreSupprimeret qui freine l'éthique, personne
jamais on ne décroche
que la danse roule son onde
RépondreSupprimerpartout dans le monde !!
Je ne suis pas trop fan de la danse classique , mais j'avoue que c'est un art à part entiére.
RépondreSupprimerJe suis d'accord avec Gérard
Lancinante mélopée
RépondreSupprimerdanseurs pas enveloppés
dans un halo
pas d'écran de fumée
communion
extension
précision
répétition
et toujours un refrain
qui n'est pas un frein
une tension palpable
un coeur cable
monter sur une table
ne pas frapper du talon
éclabousser de talent
lentement les mains se dénouent et se joignent
un sacré moment au Trocadéro
pas le troc des héros
mais l'espoir pour tous
B comme boléro, comme Béjart, comme beauté de l'instant !
RépondreSupprimerMerci pour cette video !
Waouh Jeandler aime la danse !!! Je savais qu'on était potes tous les deux, mais j'ai décidé que nous l'étions doublement maintenant !!!
RépondreSupprimer> Brigitte, j'attendrai le printemps mais j'y songe au Sacre...
RépondreSupprimer> Le jardin d'Aloès, les pierres disposées en rond, un cromlech, comme à Stonhenge.
> Tilia, une belle idée, une belle trouvaille de Béjart que ce plateau rouge ...
> Monique, un ensemble de quarante guitares, cela devait en effet être ex-tra-ordinaire! De beaux souvenirs qui surgissent comme une fleur qui au matin éclot et se referme brusquement, le soir venu.
> Christineeeeee, le Boléro porte bien des souvenirs ce soir...
> Claire, le soir de la première, au Théâtre des Champs Elysées, je crois, une dame s'est brusquement levée de son siège à la fin du morceau et a crié " Au fou !". Un cri du coeur.
> Maria, moi également je les aime et je ne saurais expliquer les raisons du pourquoi de cette association qui s'est brusquement imposé dans mon esprit.
> Gérard, un long crescendo que l'on croît à tort comme de la musique répétitive.
> Thierry, tout l'art de Ravel, faire croire qu'à un moment donné il va se produire quelque chose d'inédit.
> Lautreje, la musique comme une onde, un raz de marée, et qui nous laisse pantelant sur le sable, littéralement sonné.
> Pat, la musique, ici, si moderne, presque jazzy mais il y a aussi la plastique, la danse, la mise en scène de ces corps qui respirent la musique et la lumière qui les effleure.
> Thierry, chacun des deux solistes, puis tous les danseurs mènent la musique plus qu'ils sont conduits par elle. Ils la portent, ils la vivent, elle sort de leurs corps.
> Naline, un enthousiasme partagé par tous.
> Mathilde, tu en avais douté ? Il me semble que nous avions déjà partagé quelques vues ensemble à propos du tango qui t'est si cher.