mardi 28 juin 2016

Élégie pour un pavot



Plaît-il ?

Il pleut !




La robe fripée

le poil hérissé



L'été pour demain

la fête finie


11 commentaires:

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    1. Et nous ne sommes pas aux Folies bergères... mais dans le jardin.

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  2. toute la légèreté et la fragilité faites fleur.

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    1. Le pavot, une fleur fragile et qui dure peut mais si bouffonne...

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  3. Danser sous la pluie
    Tout le charme est là

    Dans le soleil absent
    Dans la tristesse de l'instant

    Robe flétrie, souillée de pluie
    Leurs cœurs n'en ont que faire



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    1. La pluie n'empêche pas de sortir pour les escargots...

      " Il pleuvait fort sur la grand-route,
      Elle cheminait sans parapluie,
      J'en avais un, volé, sans doute,
      Le matin même à un ami.
      Courant alors à sa rescousse,
      Je lui propose un peu d'abri.
      En séchant l'eau de sa frimousse,
      D'un air très doux elle m'a dit « oui »...

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  4. mais diable que les photos sont belles !

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    1. Merci, faites presque sans lumière... le soleil boudeur cet été.

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  5. Bravo pour ce joli petit rat ruisselant de pluie.
    Il n'y a pas que nos cheveux qui frisent quand il pleut ! le tutu de la danseuse aussi.
    En région parisienne, Juin a été largement pluvieux. Juillet sera-t-il moins vieux ;-) et plus joyeux ?..

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    1. Espérons... se le dire chaque matin ouvrant les persiennes sur un splendide ciel gris...

      Son jupon, papier crépon
      flétri et rétréci
      sous le pluie.

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  6. Quand le pavot pivote il ne danse pas la gavotte et ne cherche pas à se réfugier loin du soleil, le coquelicot n'attend pas le chant du coq mais ces perles le dispute à la rosée du matin, bien malin celui qui saurait éviter les couleurs hissés au moment d'évider le coeur et dans mon environnement gersois les pousterles ne l'empêchent pas de pousser; il est même des massifs entiers dans ces grands rond points qu'on sème à la volée sans attendre l'envolée des graines et qui donnent de si beau résultats frais et champêtres pourvu qu'on ne s'empêtre et qui demandent peu d'entretien le temps d'une floraison avant que ne passe la faux qui sans être un fléau ne rebat pas mais rabat les tiges défleuries.
    Dans les contrées afghanes là on y gagne d'avantage en en faisant saigner un latex blanchâtre qui sert à mettre du beurre et dont il faut admettre qu'entre traditions et choix de raison il rapporte plus à d'anciens héros de guerre que bien des cultures vivrières sur des terrains arides jusqu'aux confins de l'hindu kouch.

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