Le ciel n'est pas tant opératique en lui-même que du fait de celui qui l'observe. Les nuages qui le parcourent et parfois l'obscurcissent ne sont que vapeurs volatiles. C'est le faiseur d'images qui en cadrant donne l'illusion d'une action qui lui échappe. Le ciel n'existe alors non pas en tant que théâtre que parce qu'il - le preneur d'image - le veut théâtral. Le ciel n'existe que par lui au moment de la prise de vue. Il n'en n'est que le metteur en scène pour un instant bref, ses personnages ne faisant que passer, lui échappant aussitôt, le fuyant, moqueurs et insaisissables. Un théâtre de l'éphémère, un théâtre d'ombre, d'illusion pure.
Dans ce drame, l'action se joue dans les cintres, très haut, au seul caprice des vents. Et le photographe l'ignore.
" J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... là-bas... les merveilleux nuages ! "
Charles Baudelaire
l'éloquence des nuages
RépondreSupprimerN'est-ce pas le vent, le grand bavard ?
SupprimerN'est-ce pas le vent, le grand bavard ?
SupprimerMerveilleuse première image.
RépondreSupprimerLe ciel comme un théâtre, les nuages tour à tour comédiens facétieux ou tragédiens orageux, s'assemblant pour un tomber de rideau, avant de disparaitre totalement afin de laisser place au Roi Soleil.
Un merveilleux théâtre plein de surprises pour petits et grands, plein de conte de fées pour les enfants, plein de joies partagées pour les adultes.
RépondreSupprimerpoint de trois coups pour zéphyr qui se fait souffler ardemment son texte
RépondreSupprimeraux contours incertains et ouatés il ne peut substituer l’âpreté
la scène est vaste mais bien occupée et nous sommes bouche bée
Bonjour Pierre
désolé pour mon absence