lundi 27 avril 2015

Les iris




" Tel est le col doré des chastes colombelles,
Variant ses couleurs opposite au soleil;
Mais encor de l'Iris les couleurs sont plus belles
Que l'émail colombin qui délecte notre œil."

Pierre de Marbeuf  (1596-1645)




7 commentaires:

  1. J'aime les iris ainsi, le long d'un mur, en bordure d'un massif, mais toujours en groupe, ou encore sauvages, et toujours il me font penser à Van Gogh.

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  2. j'aime les iris simples, j'aime les iris sophistiqués, les violets, les blancs, les bruns encore davantage, et les échevelés un peu moins
    et j'aime Pierre de Marbeuf

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  3. Quintessence de l'iris violet, emblème royal, ici dans toute sa splendeur.

    Quand Iris aux beaux yeux,
    Paroist en quelques lieux,
    Il n'est coeur qui ne tremble,
    C'est l'honneur de la Cour,
    C'est la gloire d'Amour,
    Et les Vertus ensemble.


    Vincent Voiture

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  4. Délicatesse des coloris et des formes excentriques qui se pâment à la toute fin de leur temps imparti
    Parures des allées royales ou modestes
    Belle journée AA

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  5. Haussant la tête pour tenter de rejoindre le rose géranium, là-haut ...

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  6. Ces iris d'une même couleur plantés en masse sont superbes .
    L'iris est une de mes fleurs préférées .

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  7. " Les iris poussent au hasard dans un enclos d'herbes hautes — couleur mauve ou violet sombre — sortis de leurs papiers de soie parmi leurs dures lames vertes. Ou ceux, de couleur jaune, qui poussent dans les marais et les canaux. Et ces toutes petites fleurs basses — jaunes ou roses — qui s'accrochent aux pierres, aux rochers, qui leur tiennent lieu de pelage, doux, gras et chaud, modeste et tenace....

    Le parfum des iris, très doux, sucré, presque suave, évoquant, me semble-t-il, l'idée qu'on a pu se faire, adolescent, du féminin : de quoi vous tourner la tête... Avec cette espèce de chenille d'un jaune éclatant, solaire, mais si bien cachée sous les pétales bleu pâle comme sous des langues d'eau. Mais le mot "chenille" gêne, et "brosse" tout autant. Une réserve de poudre d'or, un pelage d'or, une toison peut-être, cachée dans la soie de la robe ?"

    Philippe Jaccottet, Taches de soleil, ou d'ombre, Notes sauvegardées, 1952-2005, Le Bruit du temps, 2013, p. 47, 154.

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