C'est un vieil arbre... Je dis cela tout en pensant qu'il est plus jeune que moi d'au moins une bonne dizaine d'années, je dis cela parce qu'il est moussu et promis à une morte lente mais déjà programmée. Je l'ai photographié hier par temps de pluie et de ciel gris. Cela lui convient bien. Je l'ai portraituré le cerisier du jardin dans sa mort inéluctable. Il a déjà perdu des branches et ses feuilles tombent sans couleurs, sèches, froissées, craquantes. Sans même avoir chanté au soleil d'automne.
et un petit lamento pour lui (j'ai comme ça un fantôme aimé d'amandier dans un jardin familial)
RépondreSupprimerUn fantôme dans le jardin, un de plus.
RépondreSupprimerIl s'enrobe et se replie sur lui-meme pour pouvoir s'evanouir un jour tout en douceur.
RépondreSupprimerDestin de tous les fantômes dans un matin brumeux de novembre.
SupprimerUne note très automnale malgré le vert encore bien présent sur la photo.
RépondreSupprimerÀ partir de cinquante ans, un cerisier peut calancher à tout moment. Sa longévité est sensiblement la même que celle de l'homme. Pas folichon, tout ça !..
C'est ce que je pense. Vais tenter de la rajeunir si l'élagage envisagé ne lui sera pas fatal.
SupprimerL'automne et les feuilles mortes nous rappellent inéluctablement notre état de mortel... souvenirs, émotions, nostalgie, je ne sais pas pourquoi c'est ma saison préférée. Les cerisiers perdent leurs feuilles avant les autres arbres, comme le peupliers d'ailleurs. Les arbres fruitiers ont la vie plus courte que les autres, génétique sélection? Je ne sais pas, dans mon jardin seul un vieux poirier sans âge semble affronter les ans.
RépondreSupprimerJe trouve la première photo tout à fait magnifique... La mousse, le graphisme, la lumière... J'aime vraiment beaucoup.
RépondreSupprimerCerisiers et pommiers, même combat !!!
RépondreSupprimerTon arbre me rappelle mon vieux pommier qui est tombé un jour de novembre après nous avoir donné tant et tant de pomme...
C'est triste un arbre qui tombe
Il garde toute sa dignité sous sa parure de mousse . Ses feuilles qu'il laisse tomber, ne sont que des larmes qu'il ne peut retenir de ses branches encore tendues vers le ciel, comme un dernier hommage à la vie, avant de s'étendre sur la terre du jardin qui l'a nourri, vu croître, grandir et où il a su partager et offrir ses fruits et sa beauté avec ceux qui l'ont chéri. Et j'ai vers lui un regard de tendresse, les arbres sont mes amis et ceux de mon jardin mes frères, il y a une souffrance à les voir mourir.
RépondreSupprimerCet arbre a reçu votre hommage et vous en sait sûrement gré.
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