> Neyde, ce n'est pas l'église : cette construction a été édifiée au XIème siècle et avant l'église elle-même (qui, elle, date du fin XIè-XIIè siècles) et n'a été rattachée à la nef qu'ultérieurement.
Bien accrochée au sol par ses douze pieds à l'inverse de Saint-Porchaire de Poitiers dont la tour-porche superpose trois étages elle ne craint pas des siècles le passage.
> Tilia, plus ancienne cette tour-porche (début du XIè siècle) que celui de Saint Porchaire (dernier tiers du XIè siècle). Elle est l'œuvre d'un certain abbé de Fleury, Gauzlin, qui est mort en 1030.
> Arlettart, on ne sait exactement l'usage de cet édifice construit indépendamment des abbatiales primitives.
Selon un abbé de Fleuri, " il (Gauzlin) décida de faire construire une tour à l'ouest de l'abbatiale avec des pierres de taille qu'il avait fait venir par bateau du Nivernais (...) une œuvre telle qu'elle soit un exemple pour toute la Gaule ". Ce gros massif carré de 17 mètres de côté, ouvert sur chaque face par trois larges portes, ne devait pas servir de portail à l'église, mais plutôt se dresser comme le glorieux signal du monastère lui-même. " (in La basilique de saint-Benoît-sur-Loire, Histoire et symboles, par les moines de Fleury, 2012. I.S.B.N. 978-2-9518452-3-7
J'aime bien "la forêt de pierres", cela lui va bien !!! J'en étais à la pivoine rouge, suis très en retard de billets mais je rattrape lentement... Belle journée malgré la météo !
> Enitram, citons Baudelaire pour illustrer cette " forêt de pierre " :
" La nature est un temple où de vivants piliers Laissent parfois sortir de confuses paroles; L'homme y passe à travers des forêts de symboles Qui l'observent avec des regards familiers.(...) "
Je reviens du Val de Loire, escale à Orléans, J'ai bien pensé à vous en arpentant les rues de la ville et sur les quais de ce fleuve que j'aime tant. Après avoir passé le pont (les oies toujours présentes -:)au bord du fleuve énorme, j'ai regagné mon Blois natal ; que de changements à Orléans, cela m'a donné envie d'y revenir.
> Monique, moi-même, revenant en cette ville après une quarantaine d'années d'absence, je peine à reconnaître " ma " ville. Aussi l'ai-je revisitée et chaque jour ou presque ménage une surprise. Une ville que l'on pourrait dire " la belle endormie ". Avec la crue, les nids des oies ont dû souffrir par la montée des eaux.
Forêt de pierre
RépondreSupprimeroù se côtoient
catéchumènes
énergumènes
et pénitents
espèce rare
en extinction
;-))
> Mémoire du silence, une espèce plus que rare que le pénitent. On ne sait plus lire les messages que porte la pierre.
SupprimerUne église carrée
RépondreSupprimerque nous attend
pour la priére
ou au moins
pour apprendre l'histoire!
J'aime ça!
> Neyde, ce n'est pas l'église : cette construction a été édifiée au XIème siècle et avant l'église elle-même (qui, elle, date du fin XIè-XIIè siècles) et n'a été rattachée à la nef qu'ultérieurement.
SupprimerBien accrochée au sol par ses douze pieds
RépondreSupprimerà l'inverse de Saint-Porchaire de Poitiers
dont la tour-porche superpose trois étages
elle ne craint pas des siècles le passage.
> Tilia, plus ancienne cette tour-porche (début du XIè siècle) que celui de Saint Porchaire (dernier tiers du XIè siècle). Elle est l'œuvre d'un certain abbé de Fleury, Gauzlin, qui est mort en 1030.
SupprimerEspace intermédiaire entre le réel et le spirituel
RépondreSupprimerQuand dans cette for^t de pierre
l'âme se prépare et tourne sans fin
Tour de guet de nos tourments
> Arlettart, on ne sait exactement l'usage de cet édifice construit indépendamment des abbatiales primitives.
SupprimerSelon un abbé de Fleuri, " il (Gauzlin) décida de faire construire une tour à l'ouest de l'abbatiale avec des pierres de taille qu'il avait fait venir par bateau du Nivernais (...) une œuvre telle qu'elle soit un exemple pour toute la Gaule ". Ce gros massif carré de 17 mètres de côté, ouvert sur chaque face par trois larges portes, ne devait pas servir de portail à l'église, mais plutôt se dresser comme le glorieux signal du monastère lui-même. " (in La basilique de saint-Benoît-sur-Loire, Histoire et symboles, par les moines de Fleury, 2012. I.S.B.N. 978-2-9518452-3-7
Un phare, en quelque sorte : ici, maison de Dieu.
J'aime bien "la forêt de pierres", cela lui va bien !!!
RépondreSupprimerJ'en étais à la pivoine rouge, suis très en retard de billets mais je rattrape lentement...
Belle journée malgré la météo !
> Enitram, citons Baudelaire pour illustrer cette " forêt de pierre " :
Supprimer" La nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles;
L'homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l'observent avec des regards familiers.(...) "
Quel bel édifice ! Voilà encore une région à découvrir !
RépondreSupprimer> Naline, tout aussi beau qu'étrange, unique en son genre pour cette époque pré-romane.
SupprimerJe reviens du Val de Loire, escale à Orléans, J'ai bien pensé à vous en arpentant les rues de la ville et sur les quais de ce fleuve que j'aime tant. Après avoir passé le pont (les oies toujours présentes -:)au bord du fleuve énorme, j'ai regagné mon Blois natal ; que de changements à Orléans, cela m'a donné envie d'y revenir.
RépondreSupprimer> Monique, moi-même, revenant en cette ville après une quarantaine d'années d'absence, je peine à reconnaître " ma " ville. Aussi l'ai-je revisitée et chaque jour ou presque ménage une surprise. Une ville que l'on pourrait dire " la belle endormie ".
SupprimerAvec la crue, les nids des oies ont dû souffrir par la montée des eaux.