Le ciel était gris de nuages
Il y volait des oies sauvages
Qui criaient la mort au passage
Au-dessus des maisons des quais
Je les voyais par la fenêtre
Leur chant triste entrait par la fenêtre
Et je croyais y reconnaître
Du Rainer Maria Rilke.
Aragon, Est-ce ainsi que vivent les hommes ?
Le Roman inachevé.
ta photo est aussi belle que les mots d'Aragon - doux dans le matin
RépondreSupprimer> Brigitte, le Roman inachevé, un des premiers romans d'Aragon que j'ai lu signalé par mon prof de philo...
SupprimerLa Loire et ses quais accueillent les oiseaux, et c'est un plaisir de regarder ces photos. Merci Pierre.
RépondreSupprimer> Midolu, des quais classés et forcément accueillants.
SupprimerAs-tu vu le grand et superbe documentaire de Jacques Perrin "Le peuple migrateur" ?
RépondreSupprimerSa particularité est d'avoir été tourné depuis des ULM pour filmer les oies en vol. Planant !
L'aventure de "L'envolée sauvage" est également passionnante.
> Oui, Tilia je me souviens de ce film extraordinaire, contemplant la vie des oiseaux en vol de migration. Les oies sont de grands voiliers au long cours.
SupprimerUne belle relecture. Des textes qui ne vieillissent jamais.
RépondreSupprimerSous un ciel gris il faut boire un petit vin nouveau du meme nom... :-)
> Thérèse, un ouvrage qui allait marquer une sorte de reconnaissance de l'auteur comme un grand écrivain.
SupprimerMerci Tilia pour cette envolée sauvage, je vais chercher si le DVD existe !
RépondreSupprimerPierre, le choix de la bernache sur le quai de la Loire nous fait comprendre que ce devrait être le printemps...Aujourd'hui encore j'en doute !
Fait-il bon sur les bords de Loire ?
Pourquoi voyait-il la mort, il faudrait peut-être que je lise ce roman inachevé !
> Enitram, une métaphore pour dire la guerre chez Aragon qu'il a vécu...
SupprimerLe printemps ? Vous avez dit le printemps ? Comme il est bizarre cette année encore.
Quelle coïncidence je viens de poser ceci chez moi, et je fais un détour par chez toi... quelle n'est pas ma surprise de lire ceci
RépondreSupprimer;-)
> Mémoire du silence, vraiment une coïncidence extraordinaire ! Ferré a magnifiquement chanté (dit ?) Aragon et en particulier ce texte qui nous fait une fois de plus nous rencontrer.
SupprimerAurait-elle (il ?) une aile mal en point... ?
RépondreSupprimer> Michel, bizarre, bizarre comme dirait l'autre... Je n'ai pas eu loisir de l'observer de plus près et de lui poser la question : " Madame, souffrez-vous de l'aile ? "
SupprimerC'est si beau tout ça d'une mélancolie romantique à souhait
RépondreSupprimer> Arlettart, un nouveau romantisme si l'on veut.
SupprimerMerci pour ce beau texte qui accompagne ta photo. Elle a dû se battre avec une de ses congénères... son aile abimée en est témoin...
RépondreSupprimer> Naline, les oies ont mauvais caractère et se chamaillent volontiers surtout les messieurs entre eux !
SupprimerUne Bernache bien fière, sont elles nombreuses sur cette rive, car on les dit autoritaires ? Je vais peut-être m'y rendre prochainement aurai-je le privilège de voir quelque belles espèces ?
RépondreSupprimer> Monique, assez peu nombreuses mais elles prolifèrent vite et conquièrent les rives ligériennes de plus en plus. La dernière crue a quelque peu éloigné ces espèces vers des lieux plus cléments pour les nidifications. Momentanément, rassure-toi.
SupprimerBelle illustration de ces mots du poète, empreints de mélancolie triste.
RépondreSupprimer> Sido, un certain réalisme où les oies en vol métaphoriquement évoquent les escadrilles des avions allemands porteurs de bombes.
SupprimerBelle envolée poétique un brin tristounette!
RépondreSupprimer> Fred, la poésie à l'image de la vie est toujours triste.
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