> Lautreje, la couleur peut surprendre mais paraît-il qu'en ces temps là c'était une couleur très prisée, " sang de boeuf ". Nombre de colombages sont ainsi (re)peints.
> Michel, on a le choix entre JEUNE et LEJEUNE. Il semblerait que le bois que le bois a été gratté pour y peindre le 3 ! Des Lejeune ont été luthiers en cette ville. C'est une (rare) ancienne enseigne qui subsiste encore.
> Mireille, merci pour tout et le plaisir de te retrouver ici.
Voici, de Émile Nelligan, ce Violon d'adieu :
Violon d'adieu
Vous jouiez Mendelssohn ce soir-là ; les flammèches Valsaient dans l'âtre clair, cependant qu'au salon Un abat-jour mêlait en ondulement long Ses rêves de lumière au châtain de vos mèches.
Et tristes, comme un bruit frissonnant de fleurs sèches Éparses dans le vent vespéral du vallon, Les notes sanglotaient sur votre violon Et chaque coup d'archet trouait mon coeur de brèches.
Or, devant qu'il se fût fait tard, je vous quittai, Mais jusqu'à l'aube errant, seul, morose, attristé, Contant ma jeune peine au lunaire mystère,
Je sentais remonter comme d'amers parfums Ces musiques d'adieu qui scellaient sous la terre Et mon rêve d'amour et mes espoirs défunts.
> Pensées au fil de l'eau, rue comme bien d'autres en la vieille ville, peu passagère et essentiellement résidentielle. Je passe et déjà bien des ombres s'éveillent peuplant l'espace de mes pensées...
> Mémoire du silence, merci et joyeuses fêtes à toi également. Si cet atelier s'est tu, d'autres ont pris la relève et toujours en cette rue ou en d'autres voisines, chanteront les violons.
> Tilia, c'était une ancienne enseigne de ce nom située dans la dite rue. Le bourdon en question est le bâton de pélerin, enseigne d'auberge en cette rue ci-devant des Vieux Remparts sur l'emplacement de la voie gallo-romaine vers Paris. Si tu y entends le vol d'un bourdon c'est que le pauvre s'est égaré en ces lieux.
> Ulysse, peu de maisons à colombages en ce quartier, ou bien elles sont encore cachées... Aussi celle-ci jette toute sa joie d'être là, singulière et unique.
> Monique, tu as deviné juste : j'aime en ces rues flâner, aller et venir, revenir sur mes pas, retourner, toujours une chose nouvelle qui se révèle, cent fois passé près d'elle et qui soudain s'offre enfin au regard.
les cordes émues
RépondreSupprimerd'un rouge sang revêtu
à flot continu
> Lautreje, la couleur peut surprendre mais paraît-il qu'en ces temps là c'était une couleur très prisée, " sang de boeuf ". Nombre de colombages sont ainsi (re)peints.
Supprimer"EUNE" ça ne va pas.
RépondreSupprimerAurait-on peint le numéro par-dessus les premières lettres du nom ?
Lejeune ?
> Michel, on a le choix entre JEUNE et LEJEUNE. Il semblerait que le bois que le bois a été gratté pour y peindre le 3 ! Des Lejeune ont été luthiers en cette ville. C'est une (rare) ancienne enseigne qui subsiste encore.
Supprimermais avec une note dynamique en rouge
RépondreSupprimer> Brigetoun, ce qui donne un peu de tonus dans cette rue plutôt calme et grise.
SupprimerA mi-voix, jeunes violons assoupis.
RépondreSupprimer> Michel à franquevaux, le peu de lutherie ici se cantonne dans les cordes, principalement violons et altos ou guitares. mais sans fausses notes.
SupprimerUne voie sans voix donc ...
RépondreSupprimerIl est vrai que le luthier a fermé la porte.
> Midolu, et la clé n'est même pas sous la porte.
SupprimerLes sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon coeur
D'une langueur
Monotone.
Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l'heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure
Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.
Verlaine, Chanson d'automne
Mais la lumière rythme les pas ...
RépondreSupprimer> Arlettart, non seulement la lumière mais aussi les façades, empruntent d'une sorte de monotonie que rompt la suite des portes et des portails
SupprimerMême s'ils se sont tus...la mémoire de leurs voix est en nous...
RépondreSupprimerMerci pour tes petits messages lors de tes visites!
Joyeuses Pâques à toi également
> Mireille, merci pour tout et le plaisir de te retrouver ici.
SupprimerVoici, de Émile Nelligan, ce Violon d'adieu :
Violon d'adieu
Vous jouiez Mendelssohn ce soir-là ; les flammèches
Valsaient dans l'âtre clair, cependant qu'au salon
Un abat-jour mêlait en ondulement long
Ses rêves de lumière au châtain de vos mèches.
Et tristes, comme un bruit frissonnant de fleurs sèches
Éparses dans le vent vespéral du vallon,
Les notes sanglotaient sur votre violon
Et chaque coup d'archet trouait mon coeur de brèches.
Or, devant qu'il se fût fait tard, je vous quittai,
Mais jusqu'à l'aube errant, seul, morose, attristé,
Contant ma jeune peine au lunaire mystère,
Je sentais remonter comme d'amers parfums
Ces musiques d'adieu qui scellaient sous la terre
Et mon rêve d'amour et mes espoirs défunts.
à claire voie pour laisser passer la lumière
RépondreSupprimer> Gérard, tous ces reflets, venus comme de nulle part, les façades se les renvoyant en des jeux de lumière de kaléodoscope...
SupprimerComme un silence , le bonheur d'être seul ...
RépondreSupprimer> Pensées au fil de l'eau, rue comme bien d'autres en la vieille ville, peu passagère et essentiellement résidentielle.
SupprimerJe passe et déjà bien des ombres s'éveillent peuplant l'espace de mes pensées...
Les violons se sont tus, mais la lumière suinte.
RépondreSupprimerJoyeuses Pâques cher Pierre
> Mémoire du silence, merci et joyeuses fêtes à toi également.
SupprimerSi cet atelier s'est tu, d'autres ont pris la relève et toujours en cette rue ou en d'autres voisines, chanteront les violons.
Le bourdon blanc
RépondreSupprimerne bourdonne-t-il plus
dans la rue sans voix ?
> Tilia, c'était une ancienne enseigne de ce nom située dans la dite rue. Le bourdon en question est le bâton de pélerin, enseigne d'auberge en cette rue ci-devant des Vieux Remparts sur l'emplacement de la voie gallo-romaine vers Paris. Si tu y entends le vol d'un bourdon c'est que le pauvre s'est égaré en ces lieux.
SupprimerSilence, je n'écoute rien.
RépondreSupprimerSeul les reflets donnent de vie à cette rue.
Mais, en venant la nuit, silence et sombre.
> Neyde, une rue sans voix depuis qu'elle a perdu l'âme de son dernier violon mais pas sans souffle.
Supprimerla rue est silencieuse mais les colombages expriment leur passion
RépondreSupprimer> Ulysse, peu de maisons à colombages en ce quartier, ou bien elles sont encore cachées... Aussi celle-ci jette toute sa joie d'être là, singulière et unique.
SupprimerTemps offert à la flânerie qui laisse parfois l'oeil se poser ça et là...
RépondreSupprimer> Monique, tu as deviné juste : j'aime en ces rues flâner, aller et venir, revenir sur mes pas, retourner, toujours une chose nouvelle qui se révèle, cent fois passé près d'elle et qui soudain s'offre enfin au regard.
SupprimerBeaucoup de villes de provinces ressemblent à ça, ennuyeuses à vivre mais belles aux yeux du flâneur...
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