un boutte-roue témoin de ces temps où il n'était pas de trottoir, où l'on défendait les murs, à défaut des piétons, de la ruée relative des voitures, chars et autres
> Michel, j'étais à peu près certain qu'il te plairait mon boutte-roue car il n'y a pas de doute, c'en est un véritable. Un modèle à breveter : le boutte-roue-gouttière !
> Tilia, inutile de se casser le cou pour la photographier: se mettre à genou, plutôt, mais attention au dos en se relevant.
Ces fenêtres sont très pratiques pour un rez-de-chaussée principalment sur rue. Elles permettent une aération suffisante tout en empêchant toute intrusion intempestive. Ce sont des fenêtres oscillo-battantes : elles combinent une ouverture à la française classique et une ouverture à soufflet. Idéales, affirment-on, pour les pièces humides.
Inventaire : un trottoir bien étroit, un boutte-roue très grand, un escalier de deux marches. Pendant la nuit, il est défense d'y marcher regardant le ciel: on peut battre le pied et ... tomber.
> Neyde, des débordements sur la voie publique ! Que les noctambules prennent garde où ils posent les pieds. Mais, en général, ils vont au milieu de la rue, allant d'un bord à l'autre, en chantant...
> Maïté/Aliénor, j'aime beaucoup ce terme de boutte-roue, du vieux verbe français boutter. Ici, au Nord de la Loire, on parle plutôt de " chasse-roue ".
> Gérard, encore un terme (et un objet) qui n'est plus très usité. Dans nos campagnes, principalement en revenant du jardin, on en trouve encore près de la porte d'entrée de la maison. Un objet dont on aurait bien besoin en ville tant les crottes de chiens fleurissent à tous coins de rue.
> Monique, la marquise je la verrais plutôt côté jardin que côté rue. les Orléanais (et les Orléanaises) sont plutôt gens qui vivent sans ostentation: la discrétion avant tout.
> Pensées au fil de l'eau, sommes-nous sortis du temps ? Ici, dans ces vieilles rues étroites, on trouve comme un relent des temps anciens particulièrement prégnant, un air de campagne aussi où les bruits de la vie moderne ne parviennent qu'assourdis. Ce qui frappe, c'est le silence justement, comme si l'on était hors du temps.
Pratique le décrottoir pour nettoyer les bottes qui ne manquaient pas d'être boueuses en temps de pluie lorsque la rue n'était pas encore bitumée. Manque plus que l'anneau pour attacher le cheval !
> Christineeeeee, pratique pour les cavalières (et les cavaliers) pour débarasser les bottes du crottin. C'est le sens premier du mot décrottoir; nettoyer la chaussures du crottin à une époque où les rues des villes résonnaient des pas des chevaux et des voitures à cheval, toutes n'étant pas munies d'un panier à crottin.
on a su préserver les souvenirs du passé sans s'arracher les cheveux ni tirer sur les chevaux, voilà un boutte-roue qui ne fera pas brouter une embrayage et ne nous fera pas tourner chèvre, il a été maintenu mais détouré et détourné de son objet on lui a adjoint la fonction de descente de gouttière et au moins rejette il encore au loin quelque chose de néfaste mais pas pour protéger un angle trop directement exposé
> Thierry, des témoins du passé sur les murs des maisons, il n'en manque pas, intégrés, détournés de leur fonction première pour la plupart mais ils sont là et disent à leur manière une certaine histoire. Témoins de mémoire.
Un décrottoir, là pour le crottin ici pour le jardin ! Des restes d'une époque tout au long de tes promenades que tu partages volontiers pour notre grand plaisir ! Bonne soirée !
> Enitram, le crottin pour le jardin ... cela me rappelle cette vieille dame de mon village d'enfance qui, après le passage d'une charrette à cheval et quand l'occasion était favorable, se précipitait dans la rue ramasser la précieuse offrande équine, avec pelle et balayette, et répandait ensuite le crottin aux pieds de ses géraniums. Assurément, les plus belles potées de géranium du village !
> Midolu, il faut noter également le petit caniveau cimenté spécialement aménagé et conduisant l'eau dans la rigole du trottoir. Une petite herbe y trouve son bonheur.
La petite herbe a naturellement trouvé son " pot " entre les pierres disjointes, un peu de gravier, un peu de terre peut-être ... et le pied dans l'eau !
un boutte-roue témoin de ces temps où il n'était pas de trottoir, où l'on défendait les murs, à défaut des piétons, de la ruée relative des voitures, chars et autres
RépondreSupprimer> Brigetoun, sans doute puisqu'il n'est pas placé au coin d'une porte cochère et qu'il est seul.
SupprimerAbsolument séduisant le boute-roue-canal !
RépondreSupprimerAvec le décrottoir, comme un couple antique...
> Michel, j'étais à peu près certain qu'il te plairait mon boutte-roue car il n'y a pas de doute, c'en est un véritable. Un modèle à breveter : le boutte-roue-gouttière !
SupprimerIl protège la gouttière bien sûr. Mais c'est rare de voir les boute-roues encercler ainsi le zinc (voire même le remplacer ? qu'as-tu vu ?)
RépondreSupprimer> Nathalie, ou le zinc pénétrer la pierre ... Je plaisante. Il est seul dans la rue mais pas triste pour autant et enjolive la sortie de gouttière.
SupprimerUne gargouille à ras de terre !
RépondreSupprimerEt des fenêtres peu ordinaires...
> Tilia, inutile de se casser le cou pour la photographier: se mettre à genou, plutôt, mais attention au dos en se relevant.
SupprimerCes fenêtres sont très pratiques pour un rez-de-chaussée principalment sur rue. Elles permettent une aération suffisante tout en empêchant toute intrusion intempestive. Ce sont des fenêtres oscillo-battantes : elles combinent une ouverture à la française classique et une ouverture à soufflet. Idéales, affirment-on, pour les pièces humides.
Inventaire : un trottoir bien étroit, un boutte-roue très grand, un escalier de deux marches.
RépondreSupprimerPendant la nuit, il est défense d'y marcher regardant le ciel: on peut battre le pied et ... tomber.
> Neyde, des débordements sur la voie publique ! Que les noctambules prennent garde où ils posent les pieds. Mais, en général, ils vont au milieu de la rue, allant d'un bord à l'autre, en chantant...
SupprimerCe commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
RépondreSupprimerJe n'ai pas compris car je n'ai pas écrit qu'un commentaire!
Supprimer> Neyde, aurais-je fait une erreur ? C'était le même commentaire, ai-je cru !
SupprimerUn bel inventaire très poétique où j'ai fait connaissance avec le boute-roue: Merci Petit Robert. Merci Jeandler.
RépondreSupprimer> Maïté/Aliénor, j'aime beaucoup ce terme de boutte-roue, du vieux verbe français boutter. Ici, au Nord de la Loire, on parle plutôt de " chasse-roue ".
SupprimerJ'adore le mot décrottoir..plus guère employé de nos jours
RépondreSupprimer> Gérard, encore un terme (et un objet) qui n'est plus très usité. Dans nos campagnes, principalement en revenant du jardin, on en trouve encore près de la porte d'entrée de la maison. Un objet dont on aurait bien besoin en ville tant les crottes de chiens fleurissent à tous coins de rue.
SupprimerIl manque plus qu'une marquise !
RépondreSupprimer> Monique, la marquise je la verrais plutôt côté jardin que côté rue. les Orléanais (et les Orléanaises) sont plutôt gens qui vivent sans ostentation: la discrétion avant tout.
SupprimerUn retour dans le temps
RépondreSupprimer> Pensées au fil de l'eau, sommes-nous sortis du temps ? Ici, dans ces vieilles rues étroites, on trouve comme un relent des temps anciens particulièrement prégnant, un air de campagne aussi où les bruits de la vie moderne ne parviennent qu'assourdis. Ce qui frappe, c'est le silence justement, comme si l'on était hors du temps.
SupprimerPratique le décrottoir pour nettoyer les bottes qui ne manquaient pas d'être boueuses en temps de pluie lorsque la rue n'était pas encore bitumée.
RépondreSupprimerManque plus que l'anneau pour attacher le cheval !
Biseeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeee
> Christineeeeee, pratique pour les cavalières (et les cavaliers) pour débarasser les bottes du crottin. C'est le sens premier du mot décrottoir; nettoyer la chaussures du crottin à une époque où les rues des villes résonnaient des pas des chevaux et des voitures à cheval, toutes n'étant pas munies d'un panier à crottin.
Supprimeron a su préserver les souvenirs du passé sans s'arracher les cheveux ni tirer sur les chevaux, voilà un boutte-roue qui ne fera pas brouter une embrayage et ne nous fera pas tourner chèvre, il a été maintenu mais détouré et détourné de son objet on lui a adjoint la fonction de descente de gouttière et au moins rejette il encore au loin quelque chose de néfaste mais pas pour protéger un angle trop directement exposé
RépondreSupprimer> Thierry, des témoins du passé sur les murs des maisons, il n'en manque pas, intégrés, détournés de leur fonction première pour la plupart mais ils sont là et disent à leur manière une certaine histoire. Témoins de mémoire.
SupprimerUn décrottoir, là pour le crottin ici pour le jardin !
RépondreSupprimerDes restes d'une époque tout au long de tes promenades que tu partages volontiers pour notre grand plaisir !
Bonne soirée !
> Enitram, le crottin pour le jardin ... cela me rappelle cette vieille dame de mon village d'enfance qui, après le passage d'une charrette à cheval et quand l'occasion était favorable, se précipitait dans la rue ramasser la précieuse offrande équine, avec pelle et balayette, et répandait ensuite le crottin aux pieds de ses géraniums. Assurément, les plus belles potées de géranium du village !
SupprimerLe boute-roues semble protéger le fragile tuyau de la gouttière ... Fragile, sous la roue d'une voiture (à cheval ou à cheval-vapeur) ...
RépondreSupprimer> Midolu, il faut noter également le petit caniveau cimenté spécialement aménagé et conduisant l'eau dans la rigole du trottoir. Une petite herbe y trouve son bonheur.
SupprimerLa petite herbe a naturellement trouvé son " pot " entre les pierres disjointes, un peu de gravier, un peu de terre peut-être ... et le pied dans l'eau !
Supprimer> Midolu, le pied dans l'eau.... quand il pleut, ce qui n'est pas le cas en ce moment !
Supprimerun boute roue est différent d'un bout en train vu qu'il se déplace en voiture !
RépondreSupprimer> Ulysse, tu termines en beauté la série des variations et ce bout en train me ravit...
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