Une haute muraille
un jardin peut-être
un petit cabinet où s'isoler et écrire.
Une tour. La tour du guet ?
Qu'est-c' qui passe ici si tard,
Compagnons de la Marjolaine,
Qu'est-c' qui passe ici si tard,
Gai, gai, dessur le quai !
Compagnons de la Marjolaine,
Qu'est-c' qui passe ici si tard,
Gai, gai, dessur le quai !
C'est le chevalier du guet,
Compagnons de la Marjolaine,
C'est le chevalier du guet,
Gai, gai, dessur le quai !
Compagnons de la Marjolaine,
C'est le chevalier du guet,
Gai, gai, dessur le quai !
Que demande le chevalier,
Compagnons de la Marjolaine,
Que demande le chevalier,
Gai, gai, dessur le quai !
Compagnons de la Marjolaine,
Que demande le chevalier,
Gai, gai, dessur le quai !
(...)
Orléans, ville d'Art et d' Histoire, la Maison des Chevaliers du Guet.
me plaît autant que le souvenir de cette chanson (ô le jardin de ma gand-mère, private joke) cette maison rude et tendre
RépondreSupprimer> Brigetoun, il y a aussi selon les heures de la nuit ceci:
Supprimer« Le guet veille ! Il est onze heures, bonnes gens ! Dormez, le guet veille ! Il est minuit, bonnes gens ! Dormez, le guet veille ! »
Clement Janequin a mis en musique ces cris de Paris...
Le chevalier, ô gué, ô gué, du guet, du gai du Gues...clin.
RépondreSupprimerTsoin, tsoin.
> Michel, tu ne rates aucune circonstances
Supprimer" Voulez-vous ouyr les cris de Paris ?
Où sont-ilz ces petitz pions ?
Pastez très tous chaulx, qui l'aira ?
Vin blanc, vin cleret, vin vermeil à six deniers.
Casse museaux tout chaulx.
Je les vendz, je les donne pour ung petit blanc. "
On en aurait bien besoin en ce moment de ce vin chaud.
Les compagnons de la marjolaine ou chevaliers du guet avaient de bien belles demeures.
RépondreSupprimerAutre référence à ces passeurs du soir avec cette comptine que nous chantions aux enfants :
Chut! Plus de bruit c'est la ronde de nuit (bis)
En diligence, faisons silence,
Chut! Plus de bruit, c'est la ronde de nuit
Marchons sans bruit, c'est la ronde de nuit
> Monique, le Chevalier n'était-il pas noble en sa demeure? Le corps de garde au rez-de-chaussée, les archers dans la tour, le Chevalier en ses appartements.
SupprimerUne ronde silencieuse, sur la pointe des pieds, longeant les murs, casqués, bottés les archers avancent...
Rembrandt les as peint, de jour, et la toile s'assombrissant est devenue aujourd'hui scène nocturne !
Hautes murailles
RépondreSupprimerjardinet
tour de guet
cabinet
que de choses
que de choses
que je ne peux pas voir
une histoire de chevaliers
non pas Des Grieux
mais du Guet
> Mémoire du silence, encore une fois dans le brouillard ou le blizzard ! La Loire charrie des glaces, peut-être les vois-tu là où tu es.
SupprimerPeut-être entendras-tu ces cris de janequin :
Qui veult du laict ?
C'est moy, c'est moy, je meurs de froit !
Poys verts ! Mes belles lestues, mes beaulx cibotz
Guigne, doulce guigne !
Faut-il point de sablon ? Voire joly !
Voir joli... pour demain.
Une note en troubadour ...prose en valse ...
RépondreSupprimer> Pensées au fil de l'eau, en trouvère plutôt n'étant point de langue d'Oc. Ni d'Oil d'ailleurs, étant au mitan du pays françois.
SupprimerFebves de Maretz, febves ! Je fais le coqu, moy !
Ma belle porée, mon beau persin,
Ma belle oseille, les beaulx espinards !
Pèches de Corbeil ! Orenge ! Pignes vuidez !
Charlotte m'amye ! Apétit nouveau petit !
Amendez vous dames, amendez ! Allemande nouvelle !
Navetz ! Mes beaulx balais ! Rave doulce, rave !
La tour du guet a deux épis à son képi
RépondreSupprimer> Tilia, tant de vent a passé par ici, que sur la faîtière, l'un des épis est tout de traviole. Qui montera là-haut le redresser ?
SupprimerJe retiens le petit cabinet pour écrire et penser un peu comme les édicules dans un jardin
RépondreSupprimer> Arlettart, tout juste la place pour y caser une table près de la fenêtre et un siège. Plus près du ciel, plus près des oiseaux, plus près des rêves ... à condition d'ouvrir la fenêtre.
SupprimerEn ces temps de froidure j'opterais bien pour le petit cabinet où écrire....
RépondreSupprimer> Ulysse, à condition qu'un feu éclaire la cheminée...
SupprimerEt quand j'observe aattentivement la toiture, je n'y vois qu'un conduit modernequi émerge et qui m'oblige à penser que ce "cabinet" a perdu sa fonction première...
Étonnante demeure dont on devine un passé multiple dont il reste les traces sur les murs.
RépondreSupprimer> Françoise, point n'est besoin de faire quelque fouille ptofonde, gratter légèrement le crépi pour faire resurgir le passé suffit. Une lecture, un déchiffrage, des bribes de l'histoire.
SupprimerLà, je voudrais écouter autant que voir !
RépondreSupprimerMerci ...
> Midolu, malheureusement je chante faux et ne voudrais en aucun cas mettre de fausses notes !
SupprimerQue demand' le chevalier ?
Compagnons de la marjolaine.
Que demand' le chevalier ?
Gai, gai, dessus le quai.
Une fille à marier,
Compagnons de la marjolaine.
Une fille à marier,
Gai, gai, dessus le quai.
Dommage pour l'interprétation !
SupprimerMerci pour cette suite à la chanson ... ;-)
Pourquoi une si grande muraille pour un si petit cabinet
RépondreSupprimer> Gérard, les cabinets de l'époque étaitent surtout destinés à mettre à l'abri les objets ou les documents les plus précieux ou importants. Il n'était pas nécessaire qu'ils soient très grands mais toujours à l'écart des pièces principales.
Supprimer