lundi 26 septembre 2011

la rue


La rue comme un trait
dans la ville


elle divise elle unit
un dessein une nécessité


s'abouchant à la place
elle s'étire et se plie
trace dans la courbe du temps


une phrase en dos d'âne
et là-bas tout au bout


se perd dans la confluence
mêlant ses eaux au fleuve


Orléans, le centre historique, la rue de la Charpenterie.


18 commentaires:

  1. Savez-vous que quand une charpente rit dans la Charpenterie, toutes les charpentes rient dans la Charpenterie ?

    Une visite du quartier je présume. Le chemin de l'appartement au fleuve...

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  2. elle sépare mais unie
    elle est mouvements
    et stabilité les encadrants
    elle aère, et sinueuse ou non
    elle rend visible
    (et les photos sont admirables)

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  3. De manière beaucoup plus prosaïque, voilà une adresse possible pour une retraite. Reste à finir de payer l'appartement parisien et le tour est joué !

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  4. Aaaaaaaah cette première photo est une merveille, j'aurais aimé l'avoir faite !

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  5. Mur de façades bien alignées tel un rempart qui enserre la ville , mais au fait il n'y a peut-être jamais eu de rempart à Orléans ?

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  6. avec la charpenterie si j'osais je dirais mais si c'est bien taillé, pas à coup de serpette, ni de houe

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  7. j'adore ces photos, et j'adore tes commentaires
    Toi aussi tu devrais faire exposer tes photos à Paris !
    bisous Pierre et bonne nuit

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  8. De la première photo mise en cage jusqu'à la libération, le chemin est droit qui mène à la trouée du ciel.
    SI j'aime beaucoup la première photo, j'aime aussi la série et la présentation.

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  9. > Michel, charmante ta comptine... Malheureusement, les charpentiers qui ont laissé leur nom à cette rue ne sont plus de ce temps et ont fini de rire depuis que la marine de Loire a pris sa retraite.

    > Brigetoun, Orléans tout comme Avignon a ses rues pleines d'histoires mais le soleil y est moins souvent au rendez-vous. Quoique... Partant de Paris sous la pluie, il m'arrive souvent d'arriver ici sous le soleil.

    > Nicolas Bleusher, pas si simple que ça. J'ai bien tenté le coup mais les prix grimpent, grimpent... et le lifting des façades n'arrange rien !

    > Nathalie, merci d'apporter ici ton sourire et ta belle humeur d'Avignon. Je regrette une chose, c'est la malpropreté des vitrages ! Pour la photo, ce n'est pas l'idéal.

    > Arlettart, bien sûr qu'Orléans a eu ses remparts et ceci depuis la conquête romaine (si ce n'est avant) et des forts, des bastions, des tours (deux ou trois subsistent, en partie). C'est du haut de ces murs qu'une flèche malencontreuse vînt blesser notre vaillante Pucelle à l'assaut du Fort des Tourelles. Evidemment, il n'en reste rien aujourd'hui.

    > Anonyme, les charpentiers s'y entendaient à manier tout instrument coupant et bon nombre d'embarcations sortaient de cette rue pour gagner le fleuve en contre-bas.

    > Laurence, on me demande parfois quelques images qui pour illustrer une publication, qui pour une exposition, qui pour une pub, sans compter ceux qui ne se signalent pas et pillent sans vergogne. Et cela suffit à ma peine. Je ne met même plus de Copyright. Je l'ai perdu !

    > Maïté-Aliénor, une petite variation dans la présentation effectivement. Je pense pouvoir récidiver avec d'autres rues ou d'autres thèmes, toutes choses qui sont pour l'instant en gésine.

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  10. Pierre, vous venez d'écrire là une bien jolie "ballade",

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  11. Avant d'avoir vu la deuxième, la première photo m'a bien roulée dans la sciure. J'avais cru voir des gens dans la rue... alors que ce ne sont que des arbustes en pots !

    Poursuivant, il me semble entendre les réverbères en enfilade égrainer le fil du temps qui s'enfuit vers le fleuve.

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  12. J'aime t'accompagner sur les rues d'Orléans.
    Grâce à toi, je la connais déjà.

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  13. La poésie est dans la rue

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  14. Dans les dédales des rues, la pensée vagabonde ...

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  15. Fenêtres => croisées, comme les rues aussi, dans leur enchevêtrement ordonné par un point de fuite que l'oeil du photographe (en l'occurrence, le vôtre) sait identifier.

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  16. > Monique, une promenade que j'avais depuis un certain temps envie de mettre en images.

    > Neyde, peut-être retrouver au coin d'une rue un souvenir. Pour toi, d'autres errements au fil des rues, prochainement.

    > Maria-d, chaque jour (ou presque) quelque nouveauté, une lumière inédite, d'un pied sur l'autre, en saisir l'esprit.

    > Pat, un dédale, c'est le mot. Géométrie des voies tracées, entrelacs de l'histoire, à chaque pas. En reprendre la lecture comme l'on fait d'un livre de chevet...

    > D. Hasselmann, le tissu urbain sur un schéma gaulois, oppidumé par les Romains, malmené et embelli par les suivants, corseté de remparts, la cité débordante, hors des murs... Une lecture difficile et contradictoire.

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  17. quadrillage des vies en vertical et en horizontal, et pourtant la rondeur s'installe et s'unit aux pavés

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  18. > Lautreje, sur le modèle romain de la cité... Un quadrillage, les rues, à angles droits ou presque.

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