Au fil du temps, passent les ans, demeurent les pierres, il suffit de presque rien, un ravalement de façade, pour une nouvelle jeunesse à peine défigurée mais c'est ainsi que la face est sauvée pour quelques années encore sous une chirurgie esthétique architecturale ! Les résultats ne sont pas toujours aussi réussis !!
La maison s'est fait " une toilette de chat ", mais c'est suffisant pour lui apporter un juste éclat ... La mise en parallèle de deux âges de la vie d'une maison est intéressante pour mieux se rendre compte de l'évolution. Merci, Pierre.
> Midolu, une toilette soigneuse comme savent la faire les chats. Passant même la patte par-dessus le toit !
En parlant de toit, avez-vous remarqué que les demoiselles que j'ai montré ( le 9 de ce mois - voir les archives) et qui étaient deux, n'apparaissent pas il y a cent ans. Une seule lucarne est présente (comme c'était de règle avec, sans doute, une poulie) et qui était un chien assis ! Il y a d'autres erreurs à trouver. Passez un bon dimanche à les chercher... si le coeur vous en dit, bien entendu.
Le coeur " m'en dit ", et l'esprit aussi ! D'autant que je ne refuse pas un jeu des différences surtout lorsqu'il prend pour support ces grandes dames ... Merci pour l'invitation et pour les indices. J'avoue que l'absence des demoiselles ne m'avait pas sauté aux yeux. Pour l'heure, je remarque le changement dans la partie échoppe et l'adjonction de meneaux de pierre aux fenêtres (aux deux étages). Il me semble aussi que les renfoncements où sont placés les vitrages sont plus profonds. Mais, ne possédant pas le lexique, je ne sais pas si je me fais bien comprendre. Je me remettrai plus tard à l'ouvrage ... À bientôt.
> Midolu, la principale nouveauté est la surélévation de la base des cinq pilastres du premier étage "comme il était à l'origine" a affirmé le chef du chantier au journaliste de la République du Centre (édition du 5-6 février 2011). Ce qui permet de retrouver l'alignement de la corniche supportée par les corbeaux. Les carrières d'Apremont (dans l'Allier)qui ont fourni la pierre originelle n'étant plus exploitées, on a utilisé la pierre de Tercé (dans la Vienne) pour boucher les trous. Etc.
> Neyde, elle était en un bien triste état, sais-tu. J'avais quelques images, mais égarées pour l'instant, pour t'en convaincre. Il était grand temps d'intervenir.
> Midolu, avec un peu d'aide, quelques documents, quelques informations recoupées, ça et là glanées, l'on finit par faire son grain. Merci de ta fidélité et de ton intérêt pour la chose.
> Fardoise, les nouvelles Halles, juste en face, avec deux boucheries et je ne sais combien de traiteurs. Au pied de cette maison, se tenait,au XVIè siècle, le marché aux volailles. Un quartier, de tout temps, dévolu aux choses de la bouche...
> Araucaria, je pense que c'est la plus belle d'entre les belles de cette ville.
superbes meneaux modernes dans les baies des étages - mais les reliefs étaient en aussi bon état que maintenant me semble-t-il
RépondreSupprimerLes couleurs des rideaux actuels (vert en bas, rose en haut) me semblent bizarrement choisies...
RépondreSupprimerLe temps retrouvé ... la vie reprend ...
RépondreSupprimer> Brigetoun, meneaux et traverses retrouvés, en tout point conformes aux originaux disparus.
RépondreSupprimer> Tilia, local sous son anse dévolu de tout temps au commerce. Pas encore d'enseigne affichée. Attendons la levée des rideaux.
> Pat, toujours habité ce logis y compris pendant les travaux. Seule la façade rajeunie repartie pour un nouveau voyage.
Au fil du temps, passent les ans, demeurent les pierres, il suffit de presque rien, un ravalement de façade, pour une nouvelle jeunesse à peine défigurée mais c'est ainsi que la face est sauvée pour quelques années encore sous une chirurgie esthétique architecturale ! Les résultats ne sont pas toujours aussi réussis !!
RépondreSupprimerMême réaction que Tilia, ces couleurs dévalorisent la restauration
RépondreSupprimer> Monique, souhaitons que ce ravalement dure longtemps, disons, encore un siècle? Pas sûr. La crasse protège, dit-on.
RépondreSupprimer> Gérard, en deux mois, le décor a déjà changé au moins deux fois. Je suis certain que la semaine prochaine, il sera autre. Rassurez-vous !
La maison s'est fait " une toilette de chat ", mais c'est suffisant pour lui apporter un juste éclat ...
RépondreSupprimerLa mise en parallèle de deux âges de la vie d'une maison est intéressante pour mieux se rendre compte de l'évolution.
Merci, Pierre.
> Midolu, une toilette soigneuse comme savent la faire les chats. Passant même la patte par-dessus le toit !
RépondreSupprimerEn parlant de toit, avez-vous remarqué que les demoiselles que j'ai montré ( le 9 de ce mois - voir les archives) et qui étaient deux, n'apparaissent pas il y a cent ans. Une seule lucarne est présente (comme c'était de règle avec, sans doute, une poulie) et qui était un chien assis ! Il y a d'autres erreurs à trouver. Passez un bon dimanche à les chercher... si le coeur vous en dit, bien entendu.
Le coeur " m'en dit ", et l'esprit aussi !
RépondreSupprimerD'autant que je ne refuse pas un jeu des différences surtout lorsqu'il prend pour support ces grandes dames ...
Merci pour l'invitation et pour les indices. J'avoue que l'absence des demoiselles ne m'avait pas sauté aux yeux.
Pour l'heure, je remarque le changement dans la partie échoppe et l'adjonction de meneaux de pierre aux fenêtres (aux deux étages). Il me semble aussi que les renfoncements où sont placés les vitrages sont plus profonds. Mais, ne possédant pas le lexique, je ne sais pas si je me fais bien comprendre.
Je me remettrai plus tard à l'ouvrage ...
À bientôt.
Je n'aime pas ce qu'ils ont fait avec la maison.
RépondreSupprimer> Midolu, la principale nouveauté est la surélévation de la base des cinq pilastres du premier étage "comme il était à l'origine" a affirmé le chef du chantier au journaliste de la République du Centre (édition du 5-6 février 2011). Ce qui permet de retrouver l'alignement de la corniche supportée par les corbeaux.
RépondreSupprimerLes carrières d'Apremont (dans l'Allier)qui ont fourni la pierre originelle n'étant plus exploitées, on a utilisé la pierre de Tercé (dans la Vienne) pour boucher les trous. Etc.
> Neyde, elle était en un bien triste état, sais-tu. J'avais quelques images, mais égarées pour l'instant, pour t'en convaincre. Il était grand temps d'intervenir.
Ça paraît évident lorsque c'est expliqué comme tu le fais ! Merci, Pierre.
RépondreSupprimer> Midolu, avec un peu d'aide, quelques documents, quelques informations recoupées, ça et là glanées, l'on finit par faire son grain.
RépondreSupprimerMerci de ta fidélité et de ton intérêt pour la chose.
Les boutiques d'antan semblaient plus adaptées, mais il est bien que la bâtisse ait retrouvé une nouvelle jeunesse.
RépondreSupprimerRestauration parfaitement réussie. Très belle maison...
RépondreSupprimer> Fardoise, les nouvelles Halles, juste en face, avec deux boucheries et je ne sais combien de traiteurs. Au pied de cette maison, se tenait,au XVIè siècle, le marché aux volailles. Un quartier, de tout temps, dévolu aux choses de la bouche...
RépondreSupprimer> Araucaria, je pense que c'est la plus belle d'entre les belles de cette ville.