mercredi 8 juin 2011

nid d'amour


Cinq oisillons au nid
des brindilles à foison
l'amour fait le reste


33 commentaires:

  1. en incandescence
    la vie qui naît
    cris pour être

    RépondreSupprimer
  2. Tout ça serait meilleur cuit, cuit, cuit...

    >(°< °)<

    RépondreSupprimer
  3. comme c'est émouvant
    toute cette vie dedans
    ici c'est cinq hirondelles
    dans un nid bien leurs chauds
    en ailes en duvets tendres
    comme c'est beau

    belle journée, Pierre.

    RépondreSupprimer
  4. Annick a raison: c'est émouvant. Je ne peux rien dire d'autre.

    RépondreSupprimer
  5. Image allusive suggestive et photographie joyeuse d'une variété de pavot. Le gros plan désorganise un peu l'habituelle perception des choses du monde et du même coup incite à la formation d'images cérébrales parfois inattendues.
    Bonne chasse aux détails perturbants, amitiés, JP

    RépondreSupprimer
  6. Tous le rêves sont permis devant une telle beauté !
    Tanette2

    RépondreSupprimer
  7. dans un tel nid...
    des oiseaux de paradis !

    RépondreSupprimer
  8. «Dites-le avec des fleurs»...
    Ici tout n'est que charme et délicatesse !

    RépondreSupprimer
  9. > Brigetoun, un nid bien chaud
    un foyer où se concentre l'amour.

    > Ortolan Fancier, amateur d'ortolans, un met royal, recherché, raffiné dit-on, mais interdit depuis 1999 ! Trouve-t-on encore ces petits oiseaux en Provence ?

    > Annick, jusqu'aux becs roses qui se tendent hors du nid !

    > Viviane, une belle couvée. Parfois cinq comme ici, ou trois ou quatre. Tous aussi duveteux.

    > Voirdit, désolé, mais ce n'est pas un pavot ni une Papavéracée. La fleur est simple mais il fallait penser Renonculacée, une pivoine pour tout dire. Mais cela n'enlève rien au dépaysement, bien au contraire.

    > Lautreje, un nid et qui la nuit venant se referme, se replie pour conserver un peu de la chaleur du jour.

    > Tanette, et c'est ce que je fais. Même défleurie, j'ai continué de lui dresser le portrait. Fan, fancier de pivoines.

    > Tilia, on ne peut trouver plus belle et plus exacte image que la tienne.

    RépondreSupprimer
  10. > Catherine, compagnes des roses, les pivoines " tiennent " difficilement en vase, contrairement à leurs amies à moins de les saisir en bouton. Mais ce faisant, on se prive de bien des plaisirs au jardin.

    RépondreSupprimer
  11. Elles ne garderont ni la paille ni le nid et les oisillons jamais ne voleront, il ne restera que le spectre d'une fleur qui aura été merveilleuse au jardin jusqu'au dernier pétale et qui tomberont une à une comme des larmes d'adieu.

    RépondreSupprimer
  12. C'est bizarre, ils sont bien silencieux ce soir...
    Mais c'est vrai qu'à cette heure, il est temps d'aller un peu dormir !

    Biseeeeeeeeeeees de Christineeeeee

    RépondreSupprimer
  13. Poésie d'un instant,
    donnée à qui sait la voir.
    Merci, Pierre, d'avoir de si bons yeux
    pour nous l'offrir à ton tour.

    RépondreSupprimer
  14. Quel beau clin d'œil témoignant d'un regard plein de fraîcheur.

    RépondreSupprimer
  15. alors ça, c'est super bien vu et plein de poesie, douceur, tendresse
    la mere ne doit pas etre bien loin ! :-)

    RépondreSupprimer
  16. > Monique, ces mots de Bachelard :
    "le nid (...) est précaire et cependant il déclenche en nous une rêverie de la sécurité ".

    > Gérard, une nichée rouge et cependant elle n'a rien d'Indienne.

    > Christineeeee, chantons leur une berceuse puisque l'heure en est venue...

    > Tilia, tu me fais penser que j'ai un rendez-vous chez l'ophthalmo ce matin.
    Pasternak disait "L'homme est muet, c'est l'image qui parle. Car il est évident que l'image seule peut se maintenair au pas de la nature".

    > Maïté, "le monde est un nid" s'est écrié un jour Bachelard; dans le nid, il y a en effet toute la fraîcheur d'un monde qui naît.

    > Laurence, la mère (et le père) ne fait (ne font) qu'aller et venir, du matin au soir. C'est que ces oisillons-là sont affamés, sentant leurs ailes grandir.

    RépondreSupprimer
  17. Voilà une poésie que j'apprécie, émotion, couleur,légèreté....petit cocktail exquis !

    RépondreSupprimer
  18. Magnifique, magnifique
    maintenant je comprends mieux
    j'ai été obligée de prendre des chemins d'écoliers pour accéder à la photo

    coeur de safran
    et de gouttes d'eau de rose


    Oui, vraiment magnifique

    Belle journée à toi

    RépondreSupprimer
  19. du nid d'amour à l'Amour du Nid... Amicalement

    RépondreSupprimer
  20. Le regard du poète
    et la féerie en partage

    RépondreSupprimer
  21. Amour à foison, comment s'y 'ni-cher'... Magnifique !

    RépondreSupprimer
  22. > Cocole, et à déguster sans modération si le coeur vous en dit...

    > Pat, un rouge passionnel, quasi obsessionnel.

    > Maria-d, l'oiseau égaré, cherchant son nid, si bien caché dans le buisson.

    > Phène, le nid, oeuvre parfaite comme tout ce qui est rond et creux, où l'on se réconforte.

    > Arlettart, vision symbolique. "La pensée se vivifiant de surgir corolle..." (André Fontainas)

    > Philoplume, une mansarde sous les toits, à ciel ouvert, un rien suffit pour abriter deux amoureux.

    RépondreSupprimer
  23. "précaire" en effet trop souvent et pourtant une référence pour chacun, Bachelard et de grands auteurs qu'ils cite en références en parlent bien dans la poétique de l'espace, belle image en effet pour le poète que le nid de l'homme comme nous le dit Bachelard. J'ai beaucoup apprécié ce livre, qui devient un de ces livres sur lequel sans cesse on se repenche.

    RépondreSupprimer
  24. Absolument, ce serait également se priver de leur délicieux parfum flottant dans l'air.

    Pour compléter ta poésie,François Cheng, dans son livre "Et le souffle devient signe" écrit :
    " Prenons la pivoine:jour après jour, elle nous étonne et nous émerveille par son épanouissement insolent. À un moment donné, nous croyons que le point culminant est atteint. Eh bien non. Le lendemain et les jours suivants, encore et encore, quelque chose au cœur du calice continue à jaillir, telle une fontaine inépuisable, faisant frémir les pétales, déborder la coupe déjà trop pleine. Rilke, dans un des sonnets à Orphée, a écrit que lorsque la fleur s'apprête à s'ouvrir, c'est avec une telle volonté que, malgré son apparente fragilité, aucune force extérieure ne pourra l'en détourner. L'éclosion d'une fleur a beau être éphémère, elle est triomphante, comme si de toute éternité son irrépressible intention était enracinée dans la terre, comme si la terre ne pouvait pas ne pas donner une pivoine ou une rose, comme si la beauté d'une rose était suffisante pour justifier l'aventure de la Vie."

    Beau dimanche Pierre et merci de nous offrir en partage tant de beauté.

    RépondreSupprimer
  25. merci Catherine pour cette belle référence à François Cheng décidément nos poètes ont un faible pour la pivoine, elle est la fleur du jardin de mon enfance qui a pris place bien sur dans mon propre jardin. Jaccottet dans Cahier de verdure nous ramène à cette fleur du nid de notre enfance
    "C'est la plus ancienne fleur dont je garde le souvenir, dans le jardin, encore vaguement visible, de très loin : fleur pesante, mouillée, comme une joue contre mon genou d'enfant, dans l'enclos de hauts murs et de buis taillés."
    Sa description est si calquée au réel que j'en reste toute émue, nid d'amour : le jardin de mon père.

    RépondreSupprimer
  26. La poèsie s'envole en forme de fleur.
    Merci Pierre.

    RépondreSupprimer
  27. > Monique, ouvert en général vers le ciel, le nid est fragile de par sa constitution et n'est en aucun cas un logis mais tout au plus une couveuse et une nursery.

    > Catherine, merci de cette évocation à la fois de Cheng et de Rilke. Il y a comme de l'insolence dans l'épanouissement des pivoines, dans ce bouillonement de pétales que rien ne peut contraindre. Ici, elle est cependant plus modeste, plus proche aussi de celle de ses cousines botaniques: elle est simple, avec un seul rang de pétales. Mais quelle couleur !

    > Mathilde, trois coeurs pour le partage. Merci.

    > Monique, la pivoine est fleur de Chine et du Japon, ces dernières étant généralement à fleurs simples. Elles ont, les unes comme les autres, leurs fidèles et dévoués amateurs et collectionneurs. Que serait un jardin sans roses et sans pivoines ?

    Pétales de pivoine
    Trois pétales de pivoine
    Rouges comme une pivoine
    Et ces pétales me font rêver

    Ces pétales ce sont
    Trois belles petites dames
    À peau soyeuse et qui rougissent
    De honte
    D’être avec des petits soldats

    Elles se promènent dans les bois
    Et causent avec les sansonnets
    Qui leur font cent sonnets

    Elles montent en aéroplane
    Sur de belles libellules électriques
    Dont les élytres chatoient au soleil

    Et les libellules qui sont
    De petites diablesses
    Font l’amour avec les pivoines
    C’est un joli amour contre nature
    Entre demoiselles et dames

    Trois pétales dans la lettre
    Trois pétales de pivoine.

    Guillaume Apollinaire

    RépondreSupprimer
  28. > Neyde, les voici montées au ciel, leurs pétales à leur pied, laissé en souvenir.

    Du cœur de la pivoine
    L'abeille sort,
    Avec quel regret !

    Bashô

    RépondreSupprimer
  29. Un nid tressaillant et chaud pour l'accueil de la vie ;-)) Heureuse de revenir ici ;-))

    RépondreSupprimer