vendredi 27 mai 2011

Etude n° 2


La tour éclairée
les avions en partance
le lait s'est sauvé


19 commentaires:

  1. le matin s'ébroue
    les sons viennent
    frissonner un peu

    RépondreSupprimer
  2. Le cadrage et le zoom sont différents d'hier !
    Il faut laisser l'appareil en place sur un pied et prendre une photo par jour pendant quelques années. Après, tu fais un film... !

    RépondreSupprimer
  3. Nuages en vagues
    dans un ciel de mer
    d'ambre est la plage
    où les arbres tendent
    leurs doigts

    RépondreSupprimer
  4. Je connais la grande Ourse mais n'avais encore point vu la vache céleste ! merci Pierre pour la découverte.

    RépondreSupprimer
  5. Tour flamboyant à l'horizon
    dans le ciel ballets d'avions
    monopolisent l'attention
    créant une blanche inondation

    RépondreSupprimer
  6. j'aime beaucoup ces 3 vers Jeandler, un vrai regard :)

    RépondreSupprimer
  7. Loin des cactées, régime lacté pour appareil tracté et mu par un désir de nourrir nos imaginations, la constellation du taureau n'est pas bien loin sans doute qui donne en pâture ces lambeaux de vie sans que les flambeaux ne vacillent.

    RépondreSupprimer
  8. je reçois comme mot clé "valve" et je pense échappement libre pour que nos fibres enfantines vibrent pleinement

    RépondreSupprimer
  9. maintenant c'est jubbisma qui me fait jubiler

    RépondreSupprimer
  10. Lumière lactée
    Espace rosé
    Ciel ambré
    "Le ciel reçoit de riches couleurs comme un camaïeu fondant l'espace".

    RépondreSupprimer
  11. Étude, étude, à l'étude : des intentions et des réponses.

    Le miroir au devant, la courbe sur le front et une incertitude majuscule.

    Il y en a à voir au ciel, le soir, dans la dérive.

    RépondreSupprimer
  12. Ce n'est pas bidon de voir le laitier enfourner ces lourds récipients d'alu dans le déversoir et même si c'est le matin il reste une trace de nuit et puis sur les lèvres aussi il y a un léger nuage de lait qui montre que tout ne s'est pas dissipé d'un coup alors si la vache veut de sa queue essuie glace effacer toutes ces traces , pourquoi pas, mais dans l'ébranlement de toute cette quincaille il y a d'abord de la nostalgie celle du temps de l'enfance et de la transhumance dans les terres patriarcales dans les arcanes de la vie paysanne.

    RépondreSupprimer
  13. La vache ferait elle des vagues, pas de fond ni d'affront dans cette lactance qui met en joie la jactance la voie est toute tracée mais qui est le sot qui à renversé le seau cela ne tombe pas sous le sceau de comprendre d'où ses longues trainées s'échappent

    RépondreSupprimer
  14. Une propulsion actée par des trainées de sillages
    ce ne sont pas des enfantillages mais telles que concoctée des condensations qui turbulent dans l'azur et signalent bien après son passage l'aéronef

    RépondreSupprimer
  15. > Brigetoun, les oiseaux s'éveillent, un grand vol d'oiseaux blancs dans le ciel.

    > Michel Benoit, défiant le temps, mon rêve. Rien de plus fantastique qu'en accéléré que les nuages qui défilent.

    > Pat, dans l'herbe mouillée du matin , le chat secoue ses pattes.

    > Mémoire du silence, une mer de nuages, la plage dans l'ombre, seul l'arbre pointe au soleil.

    > Ulysse, à défaut de la Vache, il y a le Taureau mais de lait tu ne compteras pas.

    > Tilia, tous d'un même élan, les avions partis de Roissy, voguant Sud-Sud-Ouest.

    > Annick, simple est le réveil, reprendre pied sur terre, ouvrir la fenêtre et pointer le ciel.

    > Brigitte, le temps d'un instant, les avions déjà loin, une trace éphémère.

    > Thierry, à tes mots, on jubile, roue libre de ta pensée, tu t'échappes et sans craindre les épines pas plus que les chausses-trapes, ton esprit vagabonde, posant ici une brassée non point de bois vert mais de mots chantant et percutant.

    > Monie, ce n'est pas sous nos cieux que janvier soit le meilleur mois pour observer la Voie Lactée. Je préfère le mois d'août pour cela.
    Laisser rosir puis ajouter un peu de céruse. Mélanger avec nonchalence le tout. A consommer tiède.

    > Michel, à franquevaux, des intentions et des réponses, augures imprévisibles tel un ciel qui insensiblement vire au désastre.

    > Thierry, ah! l'odeur d'étable où paisibles les bêtes ruminent tandis qu'un trait de lait gicle dans le seau mousseux... Souvenirs d'un temps jadis où au bout du chemin l'on portait un ou deux bidons remplis du précieux liquide et qui attendraient là le passage du laitier. Guère le temps de jacter car à la main la traite était faite et il fallait faire vite.

    RépondreSupprimer
  16. Nuages, traces laiteuses à la surface du café, comme dans le ciel qui s'anime.

    Avant-scène du lever de l'astre ...

    RépondreSupprimer
  17. > Midolu, une tartine beurrée, un peu de pain viennois, une tranche de pain d'épice et du miel me suffiront pour ce matin. Les trois coups pourront être frappés...

    RépondreSupprimer