Irrigation
respiration
pénétration
digitations
ramifications
arbuscules raméules
l'arbre dans la feuille
" Nos veines qui brûlaient de tant d'humeurs
Seront cendres, mais pleines de sens,
Poussière seront, mais poussière amoureuse. "
Francisco Gomez de Quevedo, Sonnets amoureux
(Traduction de JJ Dorio)
en rutilance
RépondreSupprimerécartèlement
de sève
Comme des nerfs lancés
à travers le feu
Chair sanglante
RépondreSupprimeraux percées de lumière
veinures d'absinthe
Quelle hémorragie !
RépondreSupprimerC'est une feuille de quoi ? Elle est splendide !
RépondreSupprimerL'arbre dans la feuille ou vice-versa
RépondreSupprimerLa recherche de l'absolu (1900)
Poussière amoureuse
aspirée par la lumière
dansant dans un rayon de lune
voguant vers un soleil flamboyant
tournoyant au gré des vents cosmiques
Merci Jeandler pour ta belle illustration du sonnet amoureux.
Waouh !!! Je ne vais pas écrire un poème, j'ai juste envie de dire que j'adore !!!
RépondreSupprimerl'hémostase pour qui aime les stances
RépondreSupprimerjamais le sang ne cessera de couler
pour qui veut garder sa prestance
pas de digitaline ni même de tourmaline
le seul tour malin c'est celui de ma main
Que le vice versa au point de nourrir aussi loin
RépondreSupprimeret dans ces capillaires favoriser le mouillage
sans ancrage, car il ne s'agit pas de mettre à la cape mais de garder le cap, la tête dépend des jambles et tous ces réseaux ont leurs raisons
qui vascularisent sans être la risée car du vent mauvais ils essaient de contrer les effets
Un poème pour l’arbre,
RépondreSupprimeret la feuille dira
le chant des sèves.
Christian da Silva
Très belle photo, merci aussi pour ces quelques vers de Quevedo, relire ses Sonnets amoureux est toujours un plaisir.
RépondreSupprimerBonne soirée.
Moi non plus je ne ferai pas de poème, mais je tien à dire que je trouve cette photo extraordinaire, l'inversion des couleurs dans la feuille et la lumière!
RépondreSupprimerPas sevrée la feuille en redemande
RépondreSupprimerde l'eau et des vers pour la bonne feuille !
Que veut d'eau donc celle ci qui inverse sans verser et innerve sans énerver, et les nerfs pas à vif, même rouge .
Qu'il vase et le bleu de Sèvres s'assortira à merveille dans un ton sur ton tranché, mais j'ai oublié les capillaires qui drainent plutôt qu'ils freinent. Alors il n'y a pas une veine mais des veines (heureusement la déveine ne s'en mêle pas trop.
RépondreSupprimerJ'aime le haïku de nina
RépondreSupprimer"Un poème pour l'arbre
Et la feuille dira
Le chant des sèves"
J'aime cette image
Elle est lumière
Elle est intraveineuse
Elle trompe la mort
Jusqu'à sa dernière goutte de sang.
Prise de vue quasi irréelle ! Quand la nature nous étonne encore.
RépondreSupprimerPar le vent, nous seront toujours uni ...
RépondreSupprimerDes veines de sang vert
RépondreSupprimerPour alimenter les feuilles
Une sève de jouvence !
Biseeeeeeeeeees de Christineeeeee
> Brigitte, élan vers la lumière
RépondreSupprimerarborescence
un voile tendu
assoiffé d'énergie.
> Maria, la lumière captée
apprivoisée
le rouge et le vert.
> Docteur Lafolia,
au secours!
Aux dernières nouvelles,
tout va pour le mieux! Merci.
> Pastelle, une feuille de rhubarbe
en sa prime jeunesse!
> Tilia, la réciproque est vraie
une image constructive
par addition.
> Mathilde, quelques mots valent plus bien souvent que mots en pléthore.
> Thierry, tentaculaires le tentation est grande
arbusculaires mais non crépusculaires
ramifications en touts genres
une main fertile
écartant ses doigts
s'allongeant
appréhendant le monde
> Nina, l'arbre aux mille poèmes
à tout vent
les chantant.
> Araucaria, les mots du poète irriguent nos âmes.
> Fardoise, le photographe couché dans l'herbe dévoilant les dessous de la belle ...
> Thierry, insatiable, la feuille, de lumière et d'eau... veines et capillaires, trachées et trachéoles, jusqu'aux extrémités, la feuille en redemande.
> Monique, un très bel haïku de Nina en l'honneur des sèves, l'eau venue ici se charger de sucres et d'envies.
> Gicerilla, bien réelle la feuille, le dessous des choses, une alchimie à peu de frais.
> Pat, le vent nous transporte et nous unit, confronte, mélange les cultures. Les poussières amoureuses mêlées.
> Christineeeee, chaque jour, comme tu le soulignes, une cure de jouvence. La forme et la fonction. la feuille , organe de vie.
Je partage ces mots du poète , je pense que le but de toute existence humaine, animale ou végétale est de nourrir l'âme des étoiles
RépondreSupprimerMille petits ruisseaux
RépondreSupprimerjusqu'au fleuve
et le fleuve à la mer
Magnifique photo, couleurs, lumière... La Vie !
Une photo qui véhicule la vie et combien superbe est la poussière amoureuse ...
RépondreSupprimer> Ulysse, ne sommes-nous pas fait de la poussière des étoiles ?
RépondreSupprimer> Danièle, une image de delta d'où tout diverge et se disperse, drainant le plus grand espace possible.
> Ariaga, l'épanouissement de la vie et son terme. Entre ces deux extrêmes, le passage...
La photo est tombée en poussière, elle a disparue
RépondreSupprimer> Gérard, le réel comme le virtuel, tout disparaîtra, impalpable poussière primitive.
RépondreSupprimerj'attends toujours un retour de veines, non pas que je sois sujet à la contension , mi même assez chanceux pour donner dans la contorsion, mais il est bon de faire le tour du circuit quand la boucle est bouclée
RépondreSupprimer> Thierry, tu rêves d'avoir la veine de triompher sans peine et, sur ta lancée, de faire un tour d'honneur...
RépondreSupprimeron dirait un arbre en plein automne ...
RépondreSupprimerc'est trés joli !
bonne soiree Pierre
miracle les nervures sont là présentes
RépondreSupprimerLes veino toniques sont ils pour les personnes sur le retour, d'âge ou d'ailleurs il faut bien faciliter les choses à défaut de remonter dans les sondages.
RépondreSupprimerla vie quelque soit le sillon !
RépondreSupprimer> Laurence, l'automne tel que tu le rêves ?
RépondreSupprimer> Gérard, ne nous énervons pas ! Elles sont là, bien apparentes, emplies d'un sang généreux.
> Thierry, la circulation sans agent que la nécessité de l'évaporation-transpiration; la poussée des sèves, une irrigation sans défaut.
> Lautreje, dans le sillon, le grain ne meurt.
Pour irriguer mon vaisseau
RépondreSupprimeril faut construire en faisceau
et ramifier à l'infini
autant que faire se peut
les capillaires font jouer Jurin
et sans jurer l'ascencion des colonnes de liquides n'est du qu'à linteraction
avec les parois solides
mouillabilité d'une part et angle de raccordement
et puis cette force qui plus surement
contre la gravité et pousse dans ces retranchements
> Thierry, pas seulement en montée mais aussi en descente. Un va-et-vient, sève brute et sève élaborée. Le corps végétal irrigué et nourrit. La feuille, le lieu de cette métamorphose. La loi Jurin mise en défaut: le phénomène n'est pas seulement physique mais biologique donc actif, une pompe demandant et consommant de l'énergie.
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