Ballades du beau hasard
Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite, cours-y vite.
Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite. Il va filer.
Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite. Il va filer.
Si tu veux le rattraper, cours-y vite, cours-y vite.
Si tu veux le rattraper, cours-y vite. Il va filer.
Si tu veux le rattraper, cours-y vite. Il va filer.
Dans l'ache et le serpolet, cours-y vite, cours-y vite,
dans l'ache et le serpolet, cours-y vite. Il va filer.
dans l'ache et le serpolet, cours-y vite. Il va filer.
Sur les cornes du bélier, cours-y vite, cours-y vite,
sur les cornes du bélier, cours-y vite. Il va filer.
sur les cornes du bélier, cours-y vite. Il va filer.
Sur le flot du sourcelet, cours-y vite, cours-y vite,
sur le flot du sourcelet, cours-y vite. Il va filer.
sur le flot du sourcelet, cours-y vite. Il va filer.
De pommier en cerisier, cours-y vite, cours-y vite,
de pommier en cerisier, cours-y vite. Il va filer.
de pommier en cerisier, cours-y vite. Il va filer.
Saute par-dessus la haie, cours-y vite, cours-y vite.
Saute par-dessus la haie, cours-y vite ! Il a filé !
Saute par-dessus la haie, cours-y vite ! Il a filé !
Paul Fort
je ne peux pas, il est parti au fil de l'eau, qui court trop vite
RépondreSupprimercomme un pétale tombé dans l'eau,
RépondreSupprimerqui file au gré du courant
comme un insaisissable papillon,
qui file au gré de la brise
comme ce frémissement de l'âme,
qui file malgré notre envie de le garder toujours
J'aurais bien aimé chanter "le petit bonheur" avec Félix Leclerc
RépondreSupprimerLe bonheur, c'est ce filet d'eau claire qui déjoue tous les pièges ...et les désaltère !
RépondreSupprimerle bonheur coule, glisse et file entre mes doigts si je cherche à le saisir ! Très belle photo de ruisseau !
RépondreSupprimerUn moment éphémère qu'il faut déguster
RépondreSupprimerLe bonheur ... il a filé
RépondreSupprimerLa photo s'est égarée
Est-ce rêve ? Réalité ?
Le Bonheur s'est absenté
sur l'écran du sablier
Le Bonheur est retrouvé
RépondreSupprimerj'ai emprunté l'autre sentier
sur les pierres à cloche pied
je m'en vais me promener
Belle photo. Le bonheur est toujours à notre portée, il suffit de le reconnaître avant ...qu'il n'ait filé...
RépondreSupprimerLe Bonheur avec la voix de son Maître
RépondreSupprimerhttp://wheatoncollege.edu/academic/academicdept/French/ViveVoix/Resources/bonheur.html
Echappé de Bramabiau
RépondreSupprimerLe ruisseau s'en va couler
Son bonhomme de chemin
Apportant fraîcheur et "Bonheur"
A ceux qui boiront son eau !
Biseeeeeeeeeeeees de Christineeeee
"il a filé !" ... mais non c'est toi qui ne le voit plus :)
RépondreSupprimeril est passé par ici
il repassera par là
il court il court....
Le bonheur, comme ce mot aura fait couler beaucoup d'encre autant que d'eau dans les ruisseaux, ah s'il pouvait couler en cascade !
RépondreSupprimer_____
La rivière du bonheur
Suit son bonhomme de chemin,
Tranquille parmi les pierres,
Ne nous y trompons pas
Le bonheur se mérite
La rivière le sait bien
Qui connait son parcours
___
LE P'TIT BONHEUR
paroles et musique: Félix Leclerc
C'est un petit bonheur
Que j'avais ramassé
Il était tout en pleurs
Sur le bord d'un fossé
Quand il m'a vu passer
Il s'est mis à crier:
«Monsieur, ramassez-moi,
Chez vous amenez-moi
Mes frères m'ont oublié, je suis tombé, je suis malade,
Si vous n' me cueillez point je vais mourir, quelle ballade!
Je me ferai petit, tendre et soumis, je vous le jure,
Monsieur, je vous en prie, délivrez-moi de ma torture!»
J'ai pris le p'tit bonheur,
L'ai mis sous mes haillons,
J'ai dit «Faut pas qu'il meure,
Viens-t'en dans ma maison.»
Alors le p'tit bonheur
A fait sa guérison
Sur le bord de mon coeur
Y avait une chanson.
Mes jours, mes nuits, mes peines, mes deuils, mon mal, tout fut oublié
Ma vie de désoeuvré, j'avais dégoût d' la r'commencer
Quand il pleuvait dehors ou qu'mes amis m' faisaient des peines
J' prenais mon p'tit bonheur et j' lui disais «C'est toi ma reine!»
Mon bonheur a fleuri
Il a fait des bourgeons
C'était le paradis
Ça s' voyait sur mon front
Or un matin joli
Que j' sifflais ce refrain
Mon bonheur est parti
Sans me donner la main
J'eus beau le supplier, le cajoler, lui faire des scènes,
Lui montrer le grand trou qu'il me faisait au fond du coeur,
Il s'en allait toujours, la tête haute, sans joie, sans haine,
Comme s'il ne pouvait plus voir le soleil dans ma demeure.
J'ai bien pensé mourir
De chagrin et d'ennui
J'avais cessé de rire
C'était toujours la nuit.
Il me restait l'oubli
Il me restait l' mépris
Enfin que j' me suis dit
Il me reste la vie!
J'ai repris mon bâton, mes deuils, mes peines et mes guenilles
Et je bats la semelle dans des pays de malheureux
Aujourd'hui quand je vois une fontaine ou une fille
Je fais un grand détour ou bien je me ferme les yeux (bis)
Avant de lire Monique,en te retrouvant en compagnie de Paul Fort, j'avais aussi pensé à Felix Leclerc...
RépondreSupprimerOui courir vite et toujours vers le bonheur mais il arrive qu'il coure plus vite encore !
Les pierres, troupeau assoiffé, descendent s'abreuver à l'eau vive ...
RépondreSupprimer> Brigitte, avec un peu d'élan, il n'est pas très large le ruisseau, on y parvient fort bien...
RépondreSupprimer> Tilia, un bonheur au fil de l'eau.
> Thierry, Monique nous en donne les paroles un peu plus bas. Tu pourras t'exercer...
> Saravati, un filet d'eau déjà grossi de la Serre, jamais à sec, un gros bonheur et tumultueux au printemps.
> Bruno, venir s'y désaltérer (en été), un oiseau, haut dans le ciel tourne.
> Maria, le bonheur est délicat a saisir. Mais enfin, tu le tiens, retrouvé en 4 minutes! Maintenant, garde-le précieusement au chaud en tes mains.
> Tanette, ne pas le négliger. Le bonheur se cultive comme un jardin.
> Maria, avec la voix du Maître, c'est encore mieux. Une belle voix qui se défie des cailloux du lit de la rivière.
> Christineeeee, tu descends le courant quand je le remonte! J'avais fait, sur Pêle-mêle, cette descente, évoquant et Paul Fort et l'Abîme cher à André Chamson, et la perte, et le gouffre... Il y a déjà quelque temps. Mais le Bonheur est toujours là.
> Brigitte Maillard, le courant est soutenu mais la rivière musarde en sa vallée à fond plat. On a tout le temps d'y cueillir un brin de bonheur en passant.
> Monique, merci de cette tendre chanson que nous partagerons avec Thierry. Beaucoup aurait besoin de ce petit bonheur, d'un havre de paix où pouvoir le réchauffer. Le bonheur c'est comme l'eau ou l'air, c'est un élément vital.
> Colette, la recherche du bonheur doit être un bonheur elle-même!
> Midolu, les troupeaux ne manquent pas et, à la descente d'estive, les brebis s'y joignent le temps d'une étape... Les agneaux y boivent sans crainte: il n'y a plus de méchant loup sur ce chemin du Parc aux loups!
RépondreSupprimerje vois bien un pecheur de truites bientot s'installer là ...
RépondreSupprimerça m'évoque des situations connues avec mon pére cette photo ...
bonne soiree Pierre !
j'ai du mal à poster les commentaires ...
RépondreSupprimerfaut que je clique 4 fois (à chaque commentaire déposé) sur "publier un com" puis ça me demande un code à recopier, à nouveau "publier un com" et ouf, ça te l'envoie
(ça me fait ça avec chaque blog sur Blogspot)
laisser couler en écoutant le gazouillis contre les cailloux
RépondreSupprimerCe ruisseau est déjà une parcelle de bonheur.
RépondreSupprimer"Dante, pourquoi dis-tu qu'il n'est pire misère
RépondreSupprimerQu'un souvenir heureux dans les jours de douleur ?
Quel chagrin t'a dicté cette parole amère,
Cette offense au malheur ?"
(...)
"Non, par ce pur flambeau dont la splendeur m'éclaire,
Ce blasphème vanté ne vient pas de ton coeur.
Un souvenir heureux est peut-être sur terre
Plus vrai que le bonheur."
(...)
"Qui regarde mourir !
Insensés ! dit le sage. Heureux dit le poète.
Et quels tristes amours as-tu donc dans le coeur,
Si le bruit du torrent te trouble et t'inquiète,
Si le vent te fait peur?"
(...)
"Je me dis seulement : " À cette heure, en ce lieu,
Un jour, je fus aimé, j'aimais, elle était belle. "
J'enfouis ce trésor dans mon âme immortelle,
Et je l'emporte à Dieu !"
Alfred de Musset (extrait de Souvenir)
et pour lire en entier et écouter, ici :
http://wheatoncollege.edu/academic/academicdept/French/ViveVoix/Resources/souvenir.html
” Il existait à Rome au temps de Varron
RépondreSupprimer278 opinions contradictoires
sur le vrai bonheur “
Chez Jeandler on a trouvé la 279° opinion sur le bonheur
Qui pourrait enfin rendre caduques toutes les autres
On en connaît même son auteur
Avec son béret et son air d’alouette maigre
Il fut sacré -mazette! - "Prince des poètes"
Il faur croire que c’est parce qu’il savait voir
ce que personne ne voit:
” Le bonheur est dans le pré
Cours-y vite Cours-y vite
Le bonheur est dans le pré
Cours-y vite Il va filer “
Le bonheur est dans le pré" très bon film avec l'excellent Michel Serrault, mais même si je me suis déjà roulée dans l'herbe, je n'ai rien vu venir à l'horizon à part devoir passer les fringues en machine et garder longtemps l'impression que ça me gratouille de partout !!!
RépondreSupprimerSouvenirs enfouis .......et Maria le rappelle si bien avec Musset
RépondreSupprimer"Un souvenir heureux est peut-être sur terre
plus vrai que le bonheur"
cours- y vite.... cours- y vite .....
Si le Bonheur coule si doucement
RépondreSupprimerle bonheur ne viendra pas ici...
Si Si Neyde le bonheur n'a pas de frontières, seulement c'est sûr, parfois il met du temps....
RépondreSupprimer> Laurence, des truitelles, certes, mais qui n'attirent pas les pêcheurs... Pour l'accès au blog, as-tu bien appâté la place?
RépondreSupprimer> Gérard, même en été l'eau est froide, la source si près, encore un gazouillis d'enfant.
> Bernard, cinq kilomètres de bonheur dans les près...
> Maria, le bonheur est un long cours. Musset nous le rappelle. Le bonheur fuit, sans doute, mais reste le souvenir des jours heureux. Et cela aussi est un bonheur. Il suffit de puiser dans la mémoire.
> jjd, merci de cette évocation d'un prince des poètes, Paul Fort (qui le fût de 1912 à 1960). Cette distinction est toujours décernée aujourd'hui.
> Mathilde, les herbes sèches sont riches de tant de senteurs, surtout quand la flouve s'y mêle. S'y rouler allume tous les sens! En bonne compagnie s'entend.
> Arlettart, plus riche encore dans la mémoire, le bonheur, lorsqu'il refait surface, resurgit des ombres, un instant...
> Neyde, il mettra du temps à venir, le bonheur, mais finira par gagner l'Océan du Bonheur qui est infini. Ecoute-le gratter à ta porte!
> Monique, il est dans les grandes choses comme dans les petites, de tous les âges, de toute civilisation.
Ne faut-il pas le désirer pour le gagner? N'est-il pas à notre portée? Faire de tout instant un moment de bonheur.
J'ai couru après le Bonheur jusqu'à l'abîme de Bramabiau où il a disparu !
RépondreSupprimer> Ulysse, c'est une autre histoire... Un abîme où maintenant l'on chemine suivant le ruisseau souterrain. Grandiose, n'ayant pas peur du mot!
RépondreSupprimerBelle et juste Pierre votre réflexion sur le bonheur, Anaïs Nin le formulait en ces termes :
RépondreSupprimer"Il m'a fallu toute une vie pour comprendre que le bonheur se trouve dans les petites choses et non dans les paroxysmes de l'extase."
> Monique, Anaïs Nim n'a-t-elle pas tout au long de son existence recherché ces "petites choses" qui font le bonheur de tous les instants ?
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