De la fenêtre ouverte
s'écoule silencieuse
la lave volcanique
*
" C'est l'heure où chaque chose de lumière à toi seule est donnée
C'est l'heure où ce qu'on dit semble aussitôt occuper tout l'espace
Elle a pour toi les yeux sans fard de toutes les femmes qui passent
Regarde bien vers toi venir amoureusement la journée "
Louis Aragon, Le Roman inachevé, La beauté du diable, © 1956 Aragon
Gallimard
Comment résister à ces magnifiques teintes, à ce temps qui nous fait si fragiles et si forts.
RépondreSupprimerNous oublions trop souvent que nous ne sommes pas les maîtres du Monde. L'homme si fragile et si fort.
RépondreSupprimerLes nuages de notre époque moderne sont effectivement d'une beauté diabolique...
RépondreSupprimeret que dire, Tilia, des champignons atomiques qui sont la honte et la douleur du Monde des humains ?
SupprimerAux ciels crépusculaires du soir ou de l'aurore brûlent les dernières fumeroles sur une mer de braises. Palette d'ocres, qu'aucun peintre ne saurait ainsi varier à l'infin.
RépondreSupprimerCertains pourtant et je pense à Turner (et il y en a grand nombre d'autres) ont su jouer avec les couleurs mais seul le ciel reste maître.
Turner, sans doute une des premiers à penser la mouvance impressionniste, après le ciel. Chaque jour, le ciel change le décor, sans redites, jamais. C'est en nous que nous portons le ciel, chacun le nôtre, à chaque instant. Malheureusement si gris pour tous qui ne méritent pas le ciel qu'ils devraient.
SupprimerMerci Pierre C'est peut-être pour cela qu'il faut s'abreuver de ces instants grandioses mais fugaces pour qu'en notre cœur subsiste un peu de cette beauté, pour illuminer notre ciel intime.
RépondreSupprimerLa beauté sauvera le monde, Monique. Il faut non seulement le croire, mais œuvrer pour cela, chaque jour.
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