Prends ton pic, et me romps ce caillou qui te nuit. Comble-moi cette ornière. As-tu fait ? Oui, dit l'homme. Or bien je vas t'aider, dit la voix : prends ton fouet. Je l'ai pris. Qu'est ceci ? mon char marche à souhait. Hercule en soit loué. Lors la voix : Tu vois comme Tes Chevaux aisément se sont tirés de là. Aide-toi, le Ciel t'aidera.
> Marie, ne tombons pas dans un pessimisme excessif. Voici des années que je les vois ainsi ces vieillards et il est certain qu'encore une fois ils reverdirons et fleurirons et porterons des glands cette année si ... les scieurs de bois n'interviennent pas.
> Michel, et moi donc, oublié le chemin de Franquevaux. Merci de ton réveil printanier. Des moments difficiles, ici, captent et détournent mon attention...
J'aime beaucoup cette série photographique (je suis réceptive à tout ce que traduisent les arbres )une série belle et touchante car elle "humanise" l'arbre ; à bien des égards les symboles ne manquent pas, vieillesse, mort ou espoir de renaissance,et même "liaison parfois fatale" quand le parasite finit par supplanter son hôte !
> Arlettart, le lierre souvent à trop étreindre étouffe l'arbre qu'il investit. L'arbre lutte, tente d'absorber l'intrus, parfois y parvient, souvent succombe avec lui.
Zig et zig et zig, quelle sarabande! Quels cercles de morts se donnant la main! Zig et zig et zag, on voit dans la bande Le roi gambader auprès du vilain!
Mais psit! tout à coup on quitte la ronde, On se pousse, on fuit, le coq a chanté Oh! La belle nuit pour le pauvre monde! Et vive la mort et l'égalité!
La Danse macabre, poème de José Cazalis et C. Saint-Saëns
> Monique, sur la route du Lycée, ces arbres m'ont accompagné, si beaux en hiver, si cuivrés en automne. Ils sont effectivement devenus, pour moi, hautement symboliques. Et je les vois lâcher prise, les uns après les autres.
Arrivera-t-il à s'accrocher au ciel ? Non...
RépondreSupprimerLe ciel n'est là que pour lui proposer la verticalité.
:p
> Michel, je ne crois pas que le ciel l'aidera maintenant s'il ne l'a jamais aidé.
SupprimerMais si, mais si, le ciel nous aide toujours et tout le temps !
SupprimerIl nous conseille la verticalité pour magnifier l'attraction terrestre.
> Michel, aide-toi et le ciel t'aidera...
SupprimerPrends ton pic, et me romps ce caillou qui te nuit.
Comble-moi cette ornière. As-tu fait ? Oui, dit l'homme.
Or bien je vas t'aider, dit la voix : prends ton fouet.
Je l'ai pris. Qu'est ceci ? mon char marche à souhait.
Hercule en soit loué. Lors la voix : Tu vois comme
Tes Chevaux aisément se sont tirés de là.
Aide-toi, le Ciel t'aidera.
La Fontaine, Le chartier embourbé.
L'espérance est un combat.
RépondreSupprimer> Thérèse, l'espérance c'est la vie et c'est un rude combat. Ainsi des lois de l'Univers.
SupprimerTrois frères ... Un étouffé - habillé - par le lierre ...
RépondreSupprimerLequel portera la première feuille ? ...
> Midolu, le lierre meurt là où il s'attache. C'est un proverbe français. Symbole de l'éternité amoureuse, le lierre.
SupprimerIl y a un livre qui devrait te plaire : "la douceur de l'ombre" de Alain Corbin, édition Fayard,
RépondreSupprimerBonne soirée
> Enitram, je note et passe à la librairie la semaine prochaine. Merci.
SupprimerBras tendus
RépondreSupprimervers le ciel
il exulte
à la vie
> Mémoire du silence, un geste d'espoir sinon de jubilation. Montant de la terre avec la sève, une aspiration à la vie.
SupprimerJe crains, hélas, qu'il ne fasse parti de ces oubliés du printemps... seul le gui donne encore l'illusion de la vie...
RépondreSupprimer> Marie, ne tombons pas dans un pessimisme excessif. Voici des années que je les vois ainsi ces vieillards et il est certain qu'encore une fois ils reverdirons et fleurirons et porterons des glands cette année si ... les scieurs de bois n'interviennent pas.
Supprimeril ne faut pas se fier à cet air "déguinguandé" des temps frais ! Le printemps va réveiller tout ça ! :-)
RépondreSupprimer> Nicole, le printemps est le temps des miracles et des renaissances.
SupprimerCher Pierre, oublié un peu, beaucoup, pardon, j'ai dormi,
RépondreSupprimerje me réveille dans cette fraternité végétale, alors, fraternellement, joyeux Printemps.
> Michel, et moi donc, oublié le chemin de Franquevaux. Merci de ton réveil printanier. Des moments difficiles, ici, captent et détournent mon attention...
SupprimerJusqu'au bout, en quelque sorte, sans rien lâcher. C'est beau.
RépondreSupprimer> Bonheur du Jour, jusqu'au bout, tenir droit...
SupprimerComme des bras implorant le ciel
RépondreSupprimer> Gérard Méry, de grands signes dans le soir, muet désespoir dans le noir.
SupprimerJ'aime beaucoup cette série photographique (je suis réceptive à tout ce que traduisent les arbres )une série belle et touchante car elle "humanise" l'arbre ; à bien des égards les symboles ne manquent pas, vieillesse, mort ou espoir de renaissance,et même "liaison parfois fatale" quand le parasite finit par supplanter son hôte !
RépondreSupprimer> Sido, le lierre meurt là où il s'attache...
SupprimerSorti de sa gangue trop serrée qui l'enlace et l'étouffe , parviendra-il à survivre ?
RépondreSupprimer> Arlettart, le lierre souvent à trop étreindre étouffe l'arbre qu'il investit. L'arbre lutte, tente d'absorber l'intrus, parfois y parvient, souvent succombe avec lui.
Supprimerarbre solitaire, loin de la foule déchaînée...
RépondreSupprimer> Dominique Hasselmann,
Supprimerencore la Danse macabre de Saint-Saëns :
Zig et zig et zig, quelle sarabande!
Quels cercles de morts se donnant la main!
Zig et zig et zag, on voit dans la bande
Le roi gambader auprès du vilain!
Mais psit! tout à coup on quitte la ronde,
On se pousse, on fuit, le coq a chanté
Oh! La belle nuit pour le pauvre monde!
Et vive la mort et l'égalité!
La Danse macabre, poème de José Cazalis et C. Saint-Saëns
Image symbolique
RépondreSupprimer> Monique, sur la route du Lycée, ces arbres m'ont accompagné, si beaux en hiver, si cuivrés en automne. Ils sont effectivement devenus, pour moi, hautement symboliques. Et je les vois lâcher prise, les uns après les autres.
SupprimerIls attendent une nouvelle vie.
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