Une très belle vue aérienne qui restitue l'élégance de ce cloître. Le bâtiment contemporain fait regretter d'avantage encore la disparition de l'aile sud.
> Françoise, une vue quasiment aérienne de ce qui fut pendant plus de six cents ans le cimetière de la ville, jusqu'en 1786. Un cloître-cimetière, un champ carré, bordé de galeries et de murs au XV-XVIè siècles pour éviter la divagation des animaux. La dénomination de Campo Santo (= le Champ Saint) n'a été donné qu'en 1912. Ce lieu a été profané en 1970 lors de l'établissement d'un parking, en sous-sol.
> Brigitte Celerier, une forme parfaite, un carré, représentant le monde des morts à l'instar de celui des vivants. Le signe du carré représente, en Chinois, le pays. Et le jardin du Paradis d'où nous avons été, paraît-il, exilé il y a fort longtemps, avait cette même forme carrée traversé des quatre fleuves du paradis.
La galerie Sud a été démolie en 1970 pour faire place à l'Institut des Arts visuels et de l'École Supérieure d'Art et de design de la ville dont les toits, et c'est heureux, ne dépassent ceux des galeries qui subsistent...
C'est le Campo-Santo que tu nous as montré sous le titre Mémoire ocultée? Belle vue, avec les Arcades du cimitière. Brigitte a bien dit qu'ils ont respecté l'hauteur. Mais, c'est dommage l'intervention sur un lieu historique.
Cette intervention qui n'est pas à l'honneur de la ville et de ses édiles de l'époque (1970) a été un véritable massacre archéologique dont le retentissement a dépassé nos frontières hexagonales.
Sur la première photographie, les flèches haussent la " tête " pour porter un meilleur regard sur le Campo Santo. Un peu contrariées par la disparition d'une partie du paysage ancestral, peut-être ...
> Midolu, la Cathédrale d'où les images sont prises marque l'extrême limite Nord de la première enceinte du IVè siècle de la ville. Le cimetière était donc " hors les murs " comme c'était la coutume. Bien que cette nécropole ait été d'implantation beaucoup plus ancienne ce que les fouilles archéologiques n'ont pu montrer pas faute de témoins déjà portés à la décharge.
> Enitram, une autre manière de l'appréhender. Le niveau est moyen (une trentaine de mètres seulement) mais l'accès aux autres niveaux n'est pas possible en raison des nombreux travaux de réfection et de restauration de l'édifice qui, par ailleurs, en a grand besoin ! Ce sera pour une prochaine fois.
> Dominique Hasselmann, l'air y est plus léger et la vue plus étendue. J'ai un faible pour ce lieu. Méconnu sinon méprisé, il a été littéralement vandalisé avec la bénédiction des responsables irresponsables. Et rien n'indique ou rappelle l'histoire (malheureuse) des lieux quelque part comme si la ville avait honte de ce qu'elle n'a pas fait.
> Dominique Hasselmann, et pour preuve de ce que j'avance, il y a encore peu, la Maison du Tourisme, pourtant située à moins de 200 m de là, ignorait jusqu'à l'existence du Campo Santo !
Coupo Santo !!!! Cet hymne Provençal ... et celui qui applaudit après le chant doit offrir le champagne , car un hymne ne s'applaudit pas C'est arrivé à un "parisien " qui n'a pas résisté après une prestation majestueuse d'un groupe de joyeux convives Petite digression désolée!!
> Arlettart, ne me parle pas des Parisiens, ils font tout à contre temps tout en se croyant au centre du monde et les arbitres des élégances! Et dire que je regagne cette ville en cette fin de semaine quittant mes bords de Loire... De toute manière, il y a du champagne au frais.
> Tilia, ne dit-on pas que l'on ne fait que bâtir sur des ruines ? Les humains sont incapables de se respecter dans leur diversité, comment respecteraient-ils les choses, œuvres de leurs mains ? Nous filons droit vers des temps d'obscurantisme.
> Monique, j'aurais transformé cet espace en un jardin, de multiples petits rectangles de buis taillés, j'aurais planté quelques ifs fastigiés pour répondre aux arcades, aussi quelques fleurs dans certains des rectangles embuissonnés de façon à donner une sorte d'image d'un champ du repos... On peut se promener sous les arcades, s'y asseoir (disposer des bans) et quelques allées dans le centre permettant de traverser... La ville a préféré y installer un festival de jazz et, au moment des fêtes de Jeanne d'Arc, un marché médiéval. Du bruit et de la bouffe. Choses toutes indiquées pour un tel lieu.
Je vois qu'il n'y a pas qu'à Bruxelles que l'on détruit ce qui est classé . Le cimetière était dans le cloître où en dehors ? En tous les cas j'aime cet endroit mais quel contraste avec le " hlm "
> Pensées au fil de l'eau, nous sommes en limite de la ville historique. La ville s'est développée, étendue et a brisé ses murailles... Elle a même traversé la Loire pour créer de toutes pièces, au Sud, une ville nouvelle, Orléans-la-Source (à proximité de la source principale de la rivière du Loiret. Et là tu serais gâté en HLM et autres...
Le patrimoine pas seulement la patrie des moines, comment rapatrier ce qui peut encore être sauvé. C'est vrai que notre souci du beau et du vrai a du bon mais reste récent, avant c'est à dire avant l'inventaire de 1854 notamment mise au service du nouvel empereur, il n'y avait pas de telles préoccupations, on taillait, on élaguait, on abattait et surtout on réutilisait en utilisant des bonnes bases mais on enfouissait, on cachait, on détruisait des symboles. La difficulté c'est de tout garder, non pas parce que ce n'est pas utile, mais parce que ça coûte très cher et qu'on n'en a pas forcément les moyens. Le pays dévasté par les conflits, surtout dix départements du Nord, a pu, a du se reconstruire quand on n'a pas tout bonnement sanctuarisé des sites entiers, trop dangereux à déminer. Pourtant il faut continuer d'entretenir, de fouiller, de chercher car si ça ne consolide pas le foncier ça consolide le savoir, que serait devenue l'histoire sans l'archéologie qui dans ces quarante dernières années nous a fait faire des bonds de géants pour l'histoire Celte notamment.
Le patrimoine c'est notre histoire et notre devoir de le préserver, quand c'est possible, ça donne du travail à tant de corps de métiers.
Une très belle vue aérienne qui restitue l'élégance de ce cloître. Le bâtiment contemporain fait regretter d'avantage encore la disparition de l'aile sud.
RépondreSupprimer> Françoise, une vue quasiment aérienne de ce qui fut pendant plus de six cents ans le cimetière de la ville, jusqu'en 1786. Un cloître-cimetière, un champ carré, bordé de galeries et de murs au XV-XVIè siècles pour éviter la divagation des animaux. La dénomination de Campo Santo (= le Champ Saint) n'a été donné qu'en 1912. Ce lieu a été profané en 1970 lors de l'établissement d'un parking, en sous-sol.
Supprimerparfaite forme (et le quatrième côté, du 20ème, qui respecte hauteur et s'harmonise)
RépondreSupprimer> Brigitte Celerier, une forme parfaite, un carré, représentant le monde des morts à l'instar de celui des vivants. Le signe du carré représente, en Chinois, le pays. Et le jardin du Paradis d'où nous avons été, paraît-il, exilé il y a fort longtemps, avait cette même forme carrée traversé des quatre fleuves du paradis.
SupprimerLa galerie Sud a été démolie en 1970 pour faire place à l'Institut des Arts visuels et de l'École Supérieure d'Art et de design de la ville dont les toits, et c'est heureux, ne dépassent ceux des galeries qui subsistent...
Gasp ! On peut oser !!!
RépondreSupprimerJe vais chanter la Coupo Santo pour me remonter le moral.
Texte bleu sur fond noir : illisible !
> Michel, et pourquoi pas, pour nous remonter le moral en cette fin des beaux jours qui furent si peu !
SupprimerCoupo Santo
E versanto
Vuejo à plen bord,
Vuejo abord
Lis estrambord
E l'enavans di fort !
dont voici la traduction du refrain :
Coupe sainte
Et débordante
Verse à pleins bords,
Verse à flots
Les enthousiasmes
Et l'énergie des forts !
P.S. J'ai légèrement éclairci le texte. Est-ce mieux ?
Très bonne traduction et texte bleu devenu lisible ! :D)
SupprimerC'est le Campo-Santo que tu nous as montré sous le titre Mémoire ocultée?
RépondreSupprimerBelle vue, avec les Arcades du cimitière.
Brigitte a bien dit qu'ils ont respecté l'hauteur.
Mais, c'est dommage l'intervention sur un lieu historique.
> n, exact. Une note du 13 avril dernier, que j'avais intitulé " La mémoire occultée " et que l'on peut trouver ici :
Supprimerhttp://jeandler.blogspot.fr/2012/04/la-memoire-occultee.html.
Cette intervention qui n'est pas à l'honneur de la ville et de ses édiles de l'époque (1970) a été un véritable massacre archéologique dont le retentissement a dépassé nos frontières hexagonales.
Sur la première photographie, les flèches haussent la " tête " pour porter un meilleur regard sur le Campo Santo. Un peu contrariées par la disparition d'une partie du paysage ancestral, peut-être ...
RépondreSupprimer> Midolu, la Cathédrale d'où les images sont prises marque l'extrême limite Nord de la première enceinte du IVè siècle de la ville. Le cimetière était donc " hors les murs " comme c'était la coutume. Bien que cette nécropole ait été d'implantation beaucoup plus ancienne ce que les fouilles archéologiques n'ont pu montrer pas faute de témoins déjà portés à la décharge.
SupprimerRavie de retrouver ta ville chérie, par tes yeux, recommencée.....
RépondreSupprimer> Enitram, une autre manière de l'appréhender. Le niveau est moyen (une trentaine de mètres seulement) mais l'accès aux autres niveaux n'est pas possible en raison des nombreux travaux de réfection et de restauration de l'édifice qui, par ailleurs, en a grand besoin ! Ce sera pour une prochaine fois.
Supprimer@ Jeandler : vous avez pris de la hauteur. J'aime bien le léger décalage entre les deux photos. Il nous reste donc à les porter au pinacle.
RépondreSupprimer> Dominique Hasselmann, l'air y est plus léger et la vue plus étendue. J'ai un faible pour ce lieu. Méconnu sinon méprisé, il a été littéralement vandalisé avec la bénédiction des responsables irresponsables. Et rien n'indique ou rappelle l'histoire (malheureuse) des lieux quelque part comme si la ville avait honte de ce qu'elle n'a pas fait.
Supprimer> Dominique Hasselmann, et pour preuve de ce que j'avance, il y a encore peu, la Maison du Tourisme, pourtant située à moins de 200 m de là, ignorait jusqu'à l'existence du Campo Santo !
SupprimerCoupo Santo !!!! Cet hymne Provençal ... et celui qui applaudit après le chant doit offrir le champagne , car un hymne ne s'applaudit pas
RépondreSupprimerC'est arrivé à un "parisien " qui n'a pas résisté après une prestation majestueuse d'un groupe de joyeux convives
Petite digression désolée!!
> Arlettart, ne me parle pas des Parisiens, ils font tout à contre temps tout en se croyant au centre du monde et les arbitres des élégances! Et dire que je regagne cette ville en cette fin de semaine quittant mes bords de Loire... De toute manière, il y a du champagne au frais.
Supprimerphotos en ULM... on n'arrête pas le progrès
RépondreSupprimer> JEA, penses-tu, j'aurais bien trop peur d'accrocher le fond de mon pantalon à la flèche de la cathédrale...
Supprimerce serait une blessure glorieuse...
Supprimer> JEA, une blessure glorieuse, d'autant que je ne suis pas particulièrement pudibond...
SupprimerOutrée par la destruction de la galerie sud malgré son classement.
RépondreSupprimerCe siècle et le précédent ne respectent plus rien
> Tilia, ne dit-on pas que l'on ne fait que bâtir sur des ruines ? Les humains sont incapables de se respecter dans leur diversité, comment respecteraient-ils les choses, œuvres de leurs mains ? Nous filons droit vers des temps d'obscurantisme.
RépondreSupprimerMagnificence de la bêtise contemporaine !
RépondreSupprimer> Bernard, la bêtise est de tous les temps, hélas !
SupprimerPromenade dans les airs
RépondreSupprimerConfiant le rêve à l'imaginaire
De ce qu'aurait pu être ce lieu à notre ère
> Monique, j'aurais transformé cet espace en un jardin, de multiples petits rectangles de buis taillés, j'aurais planté quelques ifs fastigiés pour répondre aux arcades, aussi quelques fleurs dans certains des rectangles embuissonnés de façon à donner une sorte d'image d'un champ du repos... On peut se promener sous les arcades, s'y asseoir (disposer des bans) et quelques allées dans le centre permettant de traverser... La ville a préféré y installer un festival de jazz et, au moment des fêtes de Jeanne d'Arc, un marché médiéval. Du bruit et de la bouffe. Choses toutes indiquées pour un tel lieu.
SupprimerJe vois qu'il n'y a pas qu'à Bruxelles que l'on détruit ce qui est classé .
RépondreSupprimerLe cimetière était dans le cloître où en dehors ? En tous les cas j'aime cet endroit mais quel contraste avec le " hlm "
> Pensées au fil de l'eau, nous sommes en limite de la ville historique. La ville s'est développée, étendue et a brisé ses murailles... Elle a même traversé la Loire pour créer de toutes pièces, au Sud, une ville nouvelle, Orléans-la-Source (à proximité de la source principale de la rivière du Loiret. Et là tu serais gâté en HLM et autres...
SupprimerDésolé , je n'avais pas encore lu le commentaire qui répond à ma question !
RépondreSupprimerLe patrimoine pas seulement la patrie des moines, comment rapatrier ce qui peut encore être sauvé.
RépondreSupprimerC'est vrai que notre souci du beau et du vrai a du bon mais reste récent, avant c'est à dire avant l'inventaire de 1854 notamment mise au service du nouvel empereur, il n'y avait pas de telles préoccupations, on taillait, on élaguait, on abattait et surtout on réutilisait en utilisant des bonnes bases mais on enfouissait, on cachait, on détruisait des symboles.
La difficulté c'est de tout garder, non pas parce que ce n'est pas utile, mais parce que ça coûte très cher et qu'on n'en a pas forcément les moyens.
Le pays dévasté par les conflits, surtout dix départements du Nord, a pu, a du se reconstruire quand on n'a pas tout bonnement sanctuarisé des sites entiers, trop dangereux à déminer.
Pourtant il faut continuer d'entretenir, de fouiller, de chercher car si ça ne consolide pas le foncier ça consolide le savoir, que serait devenue
l'histoire sans l'archéologie qui dans ces quarante dernières années nous a fait faire des bonds de géants pour l'histoire Celte notamment.
Le patrimoine c'est notre histoire et notre devoir de le préserver, quand c'est possible, ça donne du travail à tant de corps de métiers.
> Thierry, le grand dilemme des archéologues et des amoureux du passé...
SupprimerJ'aime assez Pierre votre façon de rêver et d'imaginer ces lieux, des points communs entre nous -;)
RépondreSupprimer> Monique, des points communs, mais il y a la Loire entre nous, si je ne me trompe.
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