"Chevillée au corps"... cette expression me catapulte dans une chanson de Julien Clerc ! Rien à voir à priori avec les colombages, bien que "maison" soit féminin...
> Michel, d'une raison l'autre, d'une saison l'autre....
Ne me dites pas qu'à ma place, A mon âge et à l'heure qu'il est, A l'heure du marchand de lait, Je me lève et je la remplace. Nous sommes d'un bois qui se tasse, Attachés de plus en plus fort. Quand elle bouge, je me tords. Quand elle geint, mon rêve passe Dans les pays où elle s'endort. Elle m'est chevillée au corps. Il faudrait l'arracher d'abord.
Je croyais que c'étaient des paroles de Maxime Leforestier... Je n'ai plus le disque sous la main... Ce qui est pénible sur le net, c'est que l'on te donne toujours le nom du chanteur, jamais les noms des auteurs.
> Brigetoun, la science du maniement de la serpe, de la gouge et de la varlope sans parler du ciseau et du marteau. Travail émérite de charpentier. Quoi d'étonnant dès lors de trouver en cette ville une rue de la Charpenterie. Et pas seulement à cause de la marine (ancienne) de Loire.
> Brigetoun, le schéma d'assemblage en lui-même est simple et répétitif. Mais encore fallait-il avoir le coup d'oeil, prévoir, sentir les forces qui se développent entre ces poutres, les canaliser, les apprivoiser de manière que ce bel équilibre soit parvenu jusqu'à nous.
> Tilia, il y a des bouche-trous qui sont comme cautère sur jambe de bois : ils ne tiennent pas. Ces briques-là n'ont pas cours en Bourse ! Depuis Ninive, on a bâti du solide avec elles...et qui teint encore.
Voilà du beau, du solide ouvrage et de bien jolis mots pour un souvenir replacé au plus haut rang de la mémoire de ce travail de façades dans la perfection, telle splendeur et telle application à faire renaître de telles œuvres valaient bien ce joli mot de réminiscence pour la beauté du passé ressurgie dans toute cette quintessence architecturale. Ah vraiment j'aime bien votre façon de nous faire parcourir ces lieux prestigieux du savoir faire d’hier et d’aujourd’hui.
> Monique, ce ne sont pas lieux prestigieux, ces maisons à pans de bois dont la restauration est en cette ville programmée, sont les maisons ordinaires, des gens simples, des villageois. La rue médiévale était sans doute bien sale, au sol non pavé, le caniveau en son mitan, mais lorsqu'on levait les yeux, le travail du bois, les couleurs étaient reines et fleurissaient le passage.
Merci pour ce beau témoignage de la "belle" ouvrage. Et merci Michel d'avoir parlé de ce beau texte de Julien Clerc, si n'est pas de lui, au moins l'a t-il chanté.
> Maïté/Aliénor, oui de la belle ouvrage et qui défie les ans. On peut, une à une, imaginer chaque découpe et l'assemblage de chaque morceaux comme si l'on radiographiait la façade !
> Gérard, à Orléans, ces maisons à pans de bois sont disséminées à l'intérieur de ce qui était la première enceinte, contrairement à Tours.Ainsi, la place du Châtelet, pourtant au centre de ce périmètre ancien, a été par trop modifiée pour y retrouver la continuité du tissu urbain médiéval.
Pierre, pour moi la beauté et l'art de ces construction en font des lieux prestigieux même si j'imagine en effet l'aspect de ces rues autrefois, mais avouons que c'est encore plus prestigieux de penser que c'étaient des maisons toutes ordinaires et pourtant dotées d'une grande beauté, non remarquée sans doute à l'époque.
> Monique, je suis bien d'accord avec toi et félicitons-nous qu'elles aient été préservées alors que tant d'autres - dont je me suis fait l'écho, ici et là - ont été rasées, sans hésitation, pour ouvrir des rues " modernes ".
> encore une fois, Mémoire du silence, réminiscence rime pour toi avec évanescence. Patience : le brouillard va se dissiper dans la journée annonce la météo.
> Asiemutée, et nulle nécessité ici de reconstruire la maison comme on le fait pour certains temples (en bois), au Japon. Le travail du bois a ceci de particulier, c'est qu'il s'effectue un matériau vivant.
Bonsoir Pierre. Je lis commentaires et réponses, et ne suis pas trop dépaysée : je reviens d'un court séjour à Angers et j'ai les yeux pleins des visions de maisons " de bois " rencontrées dans cette ville ...
> Midolu, une encore plus belle ville Angers avec un château ce que Orléans n'a jamais eu; elle a conservé son quartier canonial;ses remparts; et sa douceur...
Fusion du bois et de la brique ...une belle alchimie
RépondreSupprimer> Pensées au fil de l'eau, la brique en place de torchis c'est beaucoup plus gai comme bouche-trou.
Supprimer"Chevillée au corps"... cette expression me catapulte dans une chanson de Julien Clerc ! Rien à voir à priori avec les colombages, bien que "maison" soit féminin...
RépondreSupprimer> Michel, d'une raison l'autre, d'une saison l'autre....
SupprimerNe me dites pas qu'à ma place,
A mon âge et à l'heure qu'il est,
A l'heure du marchand de lait,
Je me lève et je la remplace.
Nous sommes d'un bois qui se tasse,
Attachés de plus en plus fort.
Quand elle bouge, je me tords.
Quand elle geint, mon rêve passe
Dans les pays où elle s'endort.
Elle m'est chevillée au corps.
Il faudrait l'arracher d'abord.
Julien Clerc
Je croyais que c'étaient des paroles de Maxime Leforestier...
SupprimerJe n'ai plus le disque sous la main...
Ce qui est pénible sur le net, c'est que l'on te donne toujours le nom du chanteur, jamais les noms des auteurs.
> Michel, tout comme toi, je reste dans l'indécision. Le Net est comme une auberge espagnole...
Supprimerla beauté du travail - le soin et la science des mains - et l'émotion en regardant
RépondreSupprimer> Brigetoun, la science du maniement de la serpe, de la gouge et de la varlope sans parler du ciseau et du marteau. Travail émérite de charpentier. Quoi d'étonnant dès lors de trouver en cette ville une rue de la Charpenterie. Et pas seulement à cause de la marine (ancienne) de Loire.
Supprimer> Brigetoun, le schéma d'assemblage en lui-même est simple et répétitif. Mais encore fallait-il avoir le coup d'oeil, prévoir, sentir les forces qui se développent entre ces poutres, les canaliser, les apprivoiser de manière que ce bel équilibre soit parvenu jusqu'à nous.
Supprimer"les briques en bouche-trous"
RépondreSupprimerune question d'actualité
malheureusement
> Tilia, il y a des bouche-trous qui sont comme cautère sur jambe de bois : ils ne tiennent pas. Ces briques-là n'ont pas cours en Bourse ! Depuis Ninive, on a bâti du solide avec elles...et qui teint encore.
SupprimerA cette époque-là, pour cent briques, on avait beaucoup...
RépondreSupprimer> JEA, et aujourd'hui une brique ne pèse pas lourd. Le mur tiendra-t-il au vent dans ces conditions ? Autant faire un mur de papier carton.
SupprimerVoilà du beau, du solide ouvrage et de bien jolis mots pour un souvenir replacé au plus haut rang de la mémoire de ce travail de façades dans la perfection, telle splendeur et telle application à faire renaître de telles œuvres valaient bien ce joli mot de réminiscence pour la beauté du passé ressurgie dans toute cette quintessence architecturale. Ah vraiment j'aime bien votre façon de nous faire parcourir ces lieux prestigieux du savoir faire d’hier et d’aujourd’hui.
RépondreSupprimer> Monique, ce ne sont pas lieux prestigieux, ces maisons à pans de bois dont la restauration est en cette ville programmée, sont les maisons ordinaires, des gens simples, des villageois. La rue médiévale était sans doute bien sale, au sol non pavé, le caniveau en son mitan, mais lorsqu'on levait les yeux, le travail du bois, les couleurs étaient reines et fleurissaient le passage.
SupprimerMerci pour ce beau témoignage de la "belle" ouvrage. Et merci Michel d'avoir parlé de ce beau texte de Julien Clerc, si n'est pas de lui, au moins l'a t-il chanté.
RépondreSupprimer> Françoise, c'est une certitude. Quant au parolier et au musicien, on restera dans le flou...
SupprimerJ'admire et reste sans mots.
RépondreSupprimer> Maïté/Aliénor, oui de la belle ouvrage et qui défie les ans. On peut, une à une, imaginer chaque découpe et l'assemblage de chaque morceaux comme si l'on radiographiait la façade !
SupprimerDu bel ouvrage ces façades à colombages, comme notre place Plumereau à Tours
RépondreSupprimer> Gérard, à Orléans, ces maisons à pans de bois sont disséminées à l'intérieur de ce qui était la première enceinte, contrairement à Tours.Ainsi, la place du Châtelet, pourtant au centre de ce périmètre ancien, a été par trop modifiée pour y retrouver la continuité du tissu urbain médiéval.
SupprimerPierre, pour moi la beauté et l'art de ces construction en font des lieux prestigieux même si j'imagine en effet l'aspect de ces rues autrefois, mais avouons que c'est encore plus prestigieux de penser que c'étaient des maisons toutes ordinaires et pourtant dotées d'une grande beauté, non remarquée sans doute à l'époque.
RépondreSupprimer> Monique, je suis bien d'accord avec toi et félicitons-nous qu'elles aient été préservées alors que tant d'autres - dont je me suis fait l'écho, ici et là - ont été rasées, sans hésitation, pour ouvrir des rues " modernes ".
Supprimer"Réminiscence" ... et cependant l'image ne m'apparait pas... elle est à ce jour plus que confuse...
RépondreSupprimerbelle journée
> encore une fois, Mémoire du silence, réminiscence rime pour toi avec évanescence. Patience : le brouillard va se dissiper dans la journée annonce la météo.
SupprimerLe temps n'a pas de prise sur le savoir-faire, le bel ouvrage : quel formidable héritage, quelle perfection !
RépondreSupprimerAmicales pensées
DoMi
> Asiemutée, et nulle nécessité ici de reconstruire la maison comme on le fait pour certains temples (en bois), au Japon. Le travail du bois a ceci de particulier, c'est qu'il s'effectue un matériau vivant.
SupprimerJe continue à suivre le groupe. Toute l'attention à tes mots.
RépondreSupprimer> Neyde, merci de m'accompagner en cette errance... Bientôt le printemps, la promenade sera j'espère plus agréable.
SupprimerBonsoir Pierre.
RépondreSupprimerJe lis commentaires et réponses, et ne suis pas trop dépaysée : je reviens d'un court séjour à Angers et j'ai les yeux pleins des visions de maisons " de bois " rencontrées dans cette ville ...
> Midolu, une encore plus belle ville Angers avec un château ce que Orléans n'a jamais eu; elle a conservé son quartier canonial;ses remparts; et sa douceur...
SupprimerJe découvrais cette ville et je compte bien y revenir.
Supprimer> Midolu, on ne finit jamais d'aimer et c'est cela qui est merveilleux.
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