lundi 16 janvier 2012

rue d'Escures



A l'image de la Place des Vosges
parisienne

quatre pavillons en alignement

au temps de Henri IV

pour le maréchal des Armées du Roi

Pierre Fougueu d'Escures



Orléans, Ville d'Art et d'Histoire, rue d'Escures

25 commentaires:

  1. quand s'en viennent, sous le sourire de la brique) la beauté calme des proportions, l'harmonie

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    1. > Brigetoun, deux étages seulement mais une haute toiture pour l'équilibre. D'Escures vécut à Orléans de 1554 à 1621 fit construire cet ensemble en 1600. Comme le père de François Brachet, il fut maire de la ville en 1613. Rien que du beau monde, n'est-ce pas ?

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  2. Dans ses Mémoires, le Maréchal Bassompière évoque d'Escures en ces termes :
    - "le Maréchal de Boifdauphin & M. de Praslin,
    qui faifoit dans l'Armée les fonctions de Ma-
    réchal-de-Camp général, avoient toute leur
    croyance en lui comme en un Ange; que fa
    présence seule, quoique malade dans fa voi-
    ture, avoit, dans une occasion bien impor-
    tante, dissipé le trouble & rétabli la tranquil-
    lité dans l'Armée, & que dans les circonftan-
    ces les plus pénibles & les plus pressantes,
    c'étoit toujours à son avis que l'on déféroit,
    & par le sien que les Confeils de guerre dé-
    terminoient leurs résolutions."

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    1. > JEA, respect vis-à-vis de l'aîné qui a fait ses preuves mais aussi qui a l'oreille du Maître ...

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  3. Tu me donnes envie de reprendre mes livres d'architecture ! Car j'ai des lacunes

    Une histoire passionnante ... une belle harmonie et les cheminées ne sont pas en reste

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    1. > Pensées au fil de l'eau, mais c'est une très bonne idée que de se replonger dans les bons ouvrages. Les cheminées à Orléans sont monumentales !

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    1. > Michel Benoît, elle a un triple conduit et celle de gauche, mitoyenne avec le pavillon voisin, ne possède pas moins de cinq mitres. Pour assurer un bon tirage, la cheminée doit se hisser au-dessus du toit et comme ici la toiture est d'importance, la conclusion tombe d'elle-même.

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  5. Par rapport à la place des Vosges, il manque les arcades. Mais à Orléans les cheminées ont plus d'allure.

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    1. > Tilia, contrairement à la Place des Vosges, le lieu ici n'est pas public. Ces quatre pavillons, loin de s'ouvrir vers la rue, étaient entourés de hauts murs qui en préservaient l'intimité.

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  6. Ca se trouve à Paris ? Belle demeure...
    car en Béarn pas très loin de chez moi il y a un village qui porte le nom d'Escurés

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    1. > Marine D, nous sommes à Orléans, début du 17è siècle. Et, à cette époque, la construction marche bien. La demeure est encore belle vue de l'extérieur mais il semble qu'à l'heure actuelle ce Pavillon soit inoccupé et en piteux état.

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    2. Ce bâtiment ne ferait pas partie de l'ensemble en cours de réhabilitation, comme il est précisé sur l'affichage visible dans la globoule ?

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    3. > Tilia, ma photographie date du 4 janvier dernier et il n'y avait plus d'annonce apposée sur la grille. Ce que je puis affirmer, c'est qu'il existait certes un projet (peut-être tombé à l'eau depuis) mais qu'aucun travaux de rhéabilitation n'ont commencé à l'heure actuelle. Ce qui fait polémique en ville.

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    1. > Maïté/Aliénor, ils sont quatre pavillons semblables, mitoyens. Le Maréchal les a fait construire comme immeubles de rapport, les donnant en location. C'était un investissement ! Les façades sont intactes; certains pavillons sont utilisés; mais celui-ci est sans occupant.

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  8. Admire l'ordonnance et la cadence des façades et des cheminées si longues

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    1. Et bien justement, au cours de dessin, on est en train de parler... de "cadence" et de rythme... !
      Biseeeeeeeees !

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    2. > Arlettart, et les toits qui chapeautent l'ensemble ! Quelles charpentes se cachent sous l'ardoise ! Quelle oeuvre cachée !

      > Christineeeee, tu peux t'en inspirer, et mettre en application ton cours et tu publies le dessin. La note précédente, avec l'Hôtel Brachet, ne manque pas de rythme non plus !

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  9. Ces anciennes demeures... ne lésinaient pas sur la hauteur des plafonds : les géants devaient y évoluer à l'aise ! Mais quel bazar pour chauffer ces grands volumes : je n'ose même pas y penser, surtout en ce moment où il fait un peu frisket :!
    Je plaisante bien sûr !

    Biseeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeee

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    1. > Christineeee, ce sont demeures pour la noblesse. Etages nobles à tous les niveaux ! Pour chauffer, compte les mitres sur les cheminées : c'était (presque) pour l'époque, le grand confort.

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    2. > Ma chère Christine, ton Ardoise magique me reste inaccessible: impossible de poser un commentaire !

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    3. Voilà qui est étrange. J'espère que tu peux tout de même l'ouvrir !
      Si tu veux poster un commentaire (j'aime bien tes commentaires), tu peux toujours me les envoyer par mail avec le titre du billet, et je ferai le relais !
      (je me demande si c'est depuis que j'ai changé la configuration des commentaires (entrelacés, comme chez toi).
      Biseeeeeeeees

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  10. Une beauté placide, aux belles proportions, adoucie de rose, et relevée du ton plus fort des cheminées.
    Malgré la dimension de deux d'entre elles, ces dernières ne me gênent pas dans l'harmonie de la bâtisse.

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    1. > Midolu, une nécessité de l'époque et effectivement l'oeil n'est pas choqué ... Une particularité que j'ai omis de faire partager, c'est la présence, sur la droite de ce pavillon, d'un cabinet bien reconnaissable à sa toiture originale. Les trois autres pavillons en possèdent également et ils sont jumelés, mitoyens.

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