lundi 9 janvier 2012

Hôtel Brachet, côté cour


Un porche quelque peu rébarbatif



une cour étroite réinvestie mainte fois
une imposante façade Renaissance



un parement de briques
à décor de losanges

Le cours de l'Histoire remonté jusqu'à sa source se peut-il ?



Orléans, ville d'Art et d'Histoire, Hôtel Brachet dit de la Vieille-Intendance, rue de la Bretonnerie, Siège du Tribunal Administratif



10 commentaires:

  1. la grâce, la fantaisie disciplinée derrière l'ordre étatique, et maintenant... ? l'utilisation

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  2. Un coin d'histoire
    Une tour domine
    renaissance

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  3. moins on court l'on fait court et plus on est rattrapé par l'histoire ?

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  4. Écrins de la nostalgie ?
    Pour regarder l'histoire, il faut tourner le dos à l'avenir (tout au moins provisoirement).

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  5. > Brigetoun, la brique à la pierre mariée permet toute fantaisie... Un bel hôtel construit à l'intérieur de la nouvelle enceinte (tout juste terminée en 1555) et élevé à l'emplacement de vergers, de jardins, de vignes et quelques masures sur un terrain de plus d'un hectare ! La campagne pour tout dire. Il faut ajouter que le promoteur, François Brachet, et habitant des lieux, était un notable (trésorier de la reine d'Aragon) et dont le père, Jean, fut le premier maire (nommé) de la ville, en 1568).

    > Pensées au fil de l'eau, des tours et des tourelles, il y en a plusieurs. A la mode sans doute puisqu'on en retrouve au Château de Gien édifié à la même époque et dont la façade est également de briques.

    > JEA, tout édifice est un raccourci de la grande histoire comme de la petite.

    > Michel, l'histoire ne cesse d'être réécrite et bien souvent à la lumière de l'à-venir, elle prend une toute nouvelle perspective.

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  6. J'apprends, j'apprends et quel plaisir.
    La ferme de mes grands parents à Vendôme s'appelait la "Bretonnerie" du même nom que cette rue pourquoi je ne crois pas l'avoir jamais su ?

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  7. > Monique, comme moi, tu entends le mot " breton " dans cette Bretonnerie. On avance l'hypothèse que des Bretons, fuyant l'avance des Normands qui remontaient la vallée de la Loire à cette époque, auraient fondé çà-et-là des colonies. Mais cela est sujet à caution et difficilement vérifiable.
    Gaillard, dans son Histoire des noms des rues d'Orléans (éditions 2001), note que "A Orléans, ce quartier appelé 'britonaria' dans les documents latins du XIIIè siècle, s'est perpétué sous le vocable : "rue de la Bretonnerie "."

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  8. Une façade hétéroclite, où la petite porte voûtée garde un air médiéval, alors que certaines baies (dont les meneaux sont à l'état de souvenir) sont à demi occultées par des stores modernes.

    On dirait (mais je peux me tromper) qu'il y a eu quelques remaniements : la petite fenêtre et la grande porte peinte en blanc, côte à côte sur la troisième photo, semblent avoir été interverties. La fenêtre serait une ancienne porte jugée trop basse. Et la porte serait une ancienne fenêtre transformée en porte afin de lui donner plus de hauteur...

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  9. > Tilia, comme tu l'a remarqué, la construction a été plusieurs fois remaniée. En 1564, elle a été divisée en deux habitations, puis, en 1742, en trois. Elle a été restaurée dans les années 1980 pour y abriter le Tribunal Administratif. Le décalage entre les ouvertures, sur la troisième photo, est dû à la présence d'un escalier dans la tour carrée et qui dessert les différents étages.

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  10. Merci Pierre, je n'en suis pas beaucoup plus loin de mes investigations, mais ne désespère pas d'en savoir plus, votre hypothèse me semble être la meilleure à retenir. De toutes façons ce nom me plaît bien.

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