Classieux et cosy mais pas fan de tutte une avancée en douceur, en couleur aussi n'agressant pas l’œil mais imbue de solennité et de mondanités , le volet est trié et le lot des amateurs est réduit mais l'ensemble nous laisse bouche bée.
Déco pas ratée ni hâtive et prendre le thé au pignon ne doit pas être une affaire d'opinion mais de maintien, l'ordre est touffu, la construction charpentée et ça marine bien dans son jus.
Un œil-de-bœuf plutôt baroquisant et des feuillages sous le balcon (chardons, acanthes ou autres) qui ne trompent pas : Art Nouveau ;-) Recherches faites, il n'y aurait pas d'Art Déco à Orléans...
art d'échos, surement, qui nous renvoie des images et des références, nous fait montrer quelque déférence quant à la déterrance de ces témoins qui dans la résurgence montrent que la source des inspirations n'est pas tarie.
> Brigetoun, volonté d'avoir pignon sur rue. Une rue ouverte de 1836 à 1841, se voulant triomphale entre la Cathédrale (à peine terminée en 1830) et la porte Madeleine. Un percement au détriment de la vieille ville et de ses maisons antiques...
> Thierry, Orléans a fait sa révolution hausmanienne en retard par rapport à la parisienne. Une voie rectiligne selon les désirs de l'Evêque qui remontent aux années 1750 mais réalisée bien plus tard!
> Michel, j'avoue que je m'y perds un peu entre l'Art Nouveau et l'Art Déco. Cet immeuble me paraît être une synthèse assez libre entre les deux. Un style disons 1900.
> Thierry, un peu de prétention, alliant tout ce qui est tape-à-l'oeil dans une façade qui ne manque pas cependant de panache et qui veux en jeter.
> Tilia, pour ce qui est du fronton, je suis bien d'accord avec toi. Baroque pour ne pas dire loufoque. Comme pour certaines musiques, je ne peux m'empêcher de sourire quand je suis sur le trottoir d'en face et que j'observe...
> Pat, comme toi, je suis un peu perdu. Disons un style matiné-cochin d'Inde. Il y a en cette ville, un certain nombre de ces immeubles, assez prétentieux d'allure, qui généralement sont couronnés d'une toiture grandiose, et affichent de larges baies sous arcades avec colonnes, immeubles tous rivalisant dans l'outrance. Typiques de ce peu glorieux XIXè siècle bourgeois.
> Monique, voici le terme que je cherche et que tu me souffles: "extravagance " pour qualifier ces façades de la pierre triomphante. C'était un investissement que de placer son argent dans la pierre qui plus est dans un rue nouvelle.
> Joelindien, une certaine allure, mais en regardant dans le détail, un peu de délire...
> Thierry, la source n'est pas tarie bien au contraire en cette période (le XIXème) fastueuse. La rue de la République en témoigne sur toute sa longueur, percée à partir de 1894, pour, je cite, " permettre aux voyageurs venant de la Gare d'Orléans, d'accéder directement au Martroi " et bordée d'immeubles en tout point comparables à celui-ci!
Et il y a souvent un somptueux bouquet derrière ces fenêtres pour ajouter du prestige face au passant impressionné Souvent le siège d'une grande entreprise
Classe hic qui honore et promeut, qui promet et met en valeur, qui ne défigure pas en figure de proue et le nez au vent, qui préfère le décorum aux hommes et sait faire quelques sacrifices sur l'autel non de la déraison mais de la manifestation du pouvoir ...celui de l'argent clairement, en déduit qui veut que ce n'est pas un réduit et que ce qui séduit à vue d’œil se découvre ensuite plus complétement car il faut détailler...comme chez le boucher, comme ça on en garde toujours pour la bonne feuille.
Les us et coutumes ne sont pas de senteur marine et si c'est la baie des songes ou l'ambition qui ronge, pensons aux langes qui consolent et appliquent des patères pas austères, le magnificat arbustif ne rend pas le buisson moins ardent mais la vérité des mots architecturaux parle en détails sensibles (pas sans cible bien sur).
probleme pour valider mes coms ... je clique 3 fois sur "publier" et bien sûr l'histoire ne se termine pas là ... car ça me demande un code à recopier et je clique 2 fois pour arriver enfin à te valider le com ! ah ces blogs, ils vont nous rendre fous ! :-)
> Thierry, on ne peut dire que ce soit du toc, une fortune établie sur la pierre, faite pour durer et proclamer urbi et orbi le pouvoir de l'argent. On fait dans le fragile aujourd'hui, les valeurs vacillants au gré des cotations en bourse. Les façades sont moins opaques mais tout aussi dissimulant la misère du monde.
> Laurence, il faut montrer patte blanche avant d'entrer, tout juste si l'on ne vous annonce pas : " Souriez, vous êtes filmé " ! Merci pour les fleurs, un peu de légèreté ne nuira pas.
la bourgeoisie aisée
RépondreSupprimerqui se fait gracieuse
rêve, interprète
le siècle précédent
Classieux et cosy mais pas fan de tutte
RépondreSupprimerune avancée en douceur, en couleur aussi
n'agressant pas l’œil mais imbue de solennité et de mondanités , le volet est trié et le lot des amateurs est réduit mais l'ensemble nous laisse bouche bée.
C'est déjà de l'Art nouveau, mais ça conserve quand même la lourdeur de l'architecture fin XIXe...
RépondreSupprimerDéco pas ratée ni hâtive et prendre le thé au pignon ne doit pas être une affaire d'opinion mais de maintien, l'ordre est touffu, la construction charpentée et ça marine bien dans son jus.
RépondreSupprimerUn œil-de-bœuf plutôt baroquisant et des feuillages sous le balcon (chardons, acanthes ou autres) qui ne trompent pas : Art Nouveau ;-)
RépondreSupprimerRecherches faites, il n'y aurait pas d'Art Déco à Orléans...
Art déco , Art nouveau ? Je sais plus trop
RépondreSupprimerAura de la pierre
travail de l'homme
Et l'oeil s'émerveille
RépondreSupprimerDevant tant d'extravagance
De pignon sur rue
beau partage!
RépondreSupprimerart d'échos, surement, qui nous renvoie des images et des références, nous fait montrer quelque déférence quant à la déterrance de ces témoins qui dans la résurgence montrent que la source des inspirations n'est pas tarie.
RépondreSupprimer> Brigetoun, volonté d'avoir pignon sur rue. Une rue ouverte de 1836 à 1841, se voulant triomphale entre la Cathédrale (à peine terminée en 1830) et la porte Madeleine. Un percement au détriment de la vieille ville et de ses maisons antiques...
RépondreSupprimer> Thierry, Orléans a fait sa révolution hausmanienne en retard par rapport à la parisienne. Une voie rectiligne selon les désirs de l'Evêque qui remontent aux années 1750 mais réalisée bien plus tard!
> Michel, j'avoue que je m'y perds un peu entre l'Art Nouveau et l'Art Déco. Cet immeuble me paraît être une synthèse assez libre entre les deux. Un style disons 1900.
> Thierry, un peu de prétention, alliant tout ce qui est tape-à-l'oeil dans une façade qui ne manque pas cependant de panache et qui veux en jeter.
> Tilia, pour ce qui est du fronton, je suis bien d'accord avec toi. Baroque pour ne pas dire loufoque. Comme pour certaines musiques, je ne peux m'empêcher de sourire quand je suis sur le trottoir d'en face et que j'observe...
> Pat, comme toi, je suis un peu perdu. Disons un style matiné-cochin d'Inde. Il y a en cette ville, un certain nombre de ces immeubles, assez prétentieux d'allure, qui généralement sont couronnés d'une toiture grandiose, et affichent de larges baies sous arcades avec colonnes, immeubles tous rivalisant dans l'outrance. Typiques de ce peu glorieux XIXè siècle bourgeois.
> Monique, voici le terme que je cherche et que tu me souffles: "extravagance " pour qualifier ces façades de la pierre triomphante. C'était un investissement que de placer son argent dans la pierre qui plus est dans un rue nouvelle.
> Joelindien, une certaine allure, mais en regardant dans le détail, un peu de délire...
> Thierry, la source n'est pas tarie bien au contraire en cette période (le XIXème) fastueuse. La rue de la République en témoigne sur toute sa longueur, percée à partir de 1894, pour, je cite, " permettre aux voyageurs venant de la Gare d'Orléans, d'accéder directement au Martroi " et bordée d'immeubles en tout point comparables à celui-ci!
Et il y a souvent un somptueux bouquet derrière ces fenêtres pour ajouter du prestige face au passant impressionné
RépondreSupprimerSouvent le siège d'une grande entreprise
> Arlettart, souvent le siège d'une banque...
RépondreSupprimerCossu.
RépondreSupprimerune belle vue sur la baie de anges en quelque sorte. Ta photo est magnifique
RépondreSupprimer> Mémoire du silence, chambres de domestiques dans les hauteurs, le grand salon au premier.
RépondreSupprimer> Gérard Méry, manque la vue sur la mer mais que ce soit à Antibes ou à l'Aber Vrac'h, c'est la même époque.
Classe hic qui honore et promeut, qui promet et met en valeur, qui ne défigure pas en figure de proue et le nez au vent, qui préfère le décorum aux hommes et sait faire quelques sacrifices sur l'autel non de la déraison mais de la manifestation du pouvoir ...celui de l'argent clairement, en déduit qui veut que ce n'est pas un réduit et que ce qui séduit à vue d’œil se découvre ensuite plus complétement car il faut détailler...comme chez le boucher, comme ça on en garde toujours pour la bonne feuille.
RépondreSupprimerLes us et coutumes ne sont pas de senteur marine et si c'est la baie des songes ou l'ambition qui ronge, pensons aux langes qui consolent et appliquent des patères pas austères, le magnificat arbustif ne rend pas le buisson moins ardent mais la vérité des mots architecturaux parle en détails sensibles (pas sans cible bien sur).
RépondreSupprimeret bien tu vois, je me verrais bien sur ce balcon, avec plein de pots de fleurs en ma compagnie ...
RépondreSupprimerchouette bâtiment
bonne soirée Jean
probleme pour valider mes coms ...
RépondreSupprimerje clique 3 fois sur "publier" et bien sûr l'histoire ne se termine pas là ...
car ça me demande un code à recopier et je clique 2 fois pour arriver enfin à te valider le com !
ah ces blogs, ils vont nous rendre fous ! :-)
> Thierry, on ne peut dire que ce soit du toc, une fortune établie sur la pierre, faite pour durer et proclamer urbi et orbi le pouvoir de l'argent. On fait dans le fragile aujourd'hui, les valeurs vacillants au gré des cotations en bourse. Les façades sont moins opaques mais tout aussi dissimulant la misère du monde.
RépondreSupprimer> Laurence, il faut montrer patte blanche avant d'entrer, tout juste si l'on ne vous annonce pas : " Souriez, vous êtes filmé " !
Merci pour les fleurs, un peu de légèreté ne nuira pas.