mardi 27 novembre 2012

Style Baltard



Sur le mur

reflet d'une époque révolue

triomphe du métal




24 commentaires:

  1. et partout cette passion que l'on a mis à les démolir ces légères et solides constructions, et le regret qu'on en a

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    1. > Brigitte Celerier, des construction importantes édifiées à la place d'un quartier ancien (rasé) en 1882 ! Une grande halle couverte et fermée et deux pavillons ouverts en avant. Ce sont eux que l'on distingue sur les panneaux

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    2. 1882 c'est symbolique, avec le gouvernement Grévy , la saga républicaine de la troisième

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  2. Epoque révolue, certes
    mais il en reste encore
    quelques traces

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    1. > Mémoire du silence, ne serais-ce que l'opérette d'Offenbach, Les Dames de la Halle dont la langue était bien pendue. Je t'avouerais que je préfère sur le sujet les Cris de Paris de Clément Janequin.

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    1. > Michel, c'est Guy Béart qui chantait cela :

      Dans ce petit bal mal famé
      C´en est assez pour que renaisse
      Ce qu´alors nous avons aimé
      Et pour que tu le reconnaisses

      Si tu reviens jamais danser chez Temporel
      Un jour ou l´autre
      Pense aux bonheurs qui sont passés là simplement
      Comme le nôtre

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  4. J'aime beaucoup cette photo, et cela se confirme, cela sent la fin de saison.
    Très chouette photo.
    Bonne fin de journée

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    1. > Nokomis, cela sent la fin de saison ou la pluie; les chaises sont rangées.

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  5. On voit encore quelques kiosques, ici et là, ayant quelque ressemblance et datant sûrement de la même époque...

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    1. > tanette, et oui, les fameux kiosques à musique sont de cette époque comme les gares. Et dans les villes de garnison, on y venait s'asseoir, le dimanche, écouter le concert donné par les dragons ou les cavaliers...

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    1. > Philippe Bullot, Zola, dans le Ventre de Paris (1873), décrit avec quelque lyrisme les halles de Paris :
      " Mais ce qui le surprenait, c'était, aux deux bords de la rue, de gigantesques pavillons, dont les toits superposés lui semblaient grandir, s'étendre, se perdre, au fond d'un poudroiement de lueurs. Il rêvait, l'esprit affaibli, à une suite de palais, énormes et réguliers, d'une légèreté de cristal, allumant sur leurs façades les milles raies de flammes de persiennes continues et sans fin. Entre les arêtes fines des piliers, ces minces barres jaunes mettaient des échelles de lumière, qui montaient jusqu'à la ligne sombre des premiers toits, qui gravissaient l'entassement des toits supérieurs, posant dans leur carrure les grandes carcasses à jour de salles immenses, où traînaient, sous le jaunissement du gaz, un pêle-mêle de formes grises, effacées et dormantes. "

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  7. c'est toujours très Style chez toi! Bonne journée!

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    1. > Fred, une telle note demandait un peu de style....of course.

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  8. Pierre, ici au Brésil il y a des kyosques à musique, en fer, importés de la France.
    Ils doivent être frères, ou cousins! de ces que tu nous montres!
    Il a aussi d'autres d'origine anglaise.
    Je vais a una ville près de chez moi, Santana de Parnaiba, oú il y a un kyosque (coreto) d'origine anglaise, datée de 1892, utilisé pour la musique, jusqu'aujourd'hui.
    La ville, datée de 1561, est historique et protegée par loi.
    J'aime y aller!

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    1. Neyde je me souviens avoir lu des articles dans "l'histoire" une revue d'histoire , sur l'influence architecturale française notamment en Argentine à la fin du dix neuvième, la belle époque, avec des artisans français au savoir faire inégalable et des ingénieurs et architectes ambitieux. Une influence parmi d'autre de la culture française dans ces pays neufs et ouverts.

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    2. > Neyde, un air d'époque, importations européennes obligent. Il faut dire que ces constructions métalliques, pour un moindre coût, apportaient une nouveauté dans l'édification de vastes espaces couverts.

      > Thierry, importation d'un savoir faire, partage d'ambitions et des hommes. Ne serait-ce pas une des formes de la l'unification des cultures pour ne pas dire mondialisation ?

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    3. Pierre, tu as raison, c'était un commencement de mondalisation!

      Thierry, merci de ton attention à mon commentaire. Mais, oui, nous avons eu une très grande influence française.
      C'est pour ça que je peux parler avec vous, à mon temps de étudiante le français était étudié en toutes les écoles! Et moi, j'ai eu aussi l'influence de mon père, qui a habité en France et l'aimait beaucoup!

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  9. Oui mais à l'époque des grandes expositions universelles, il y en aura une exceptionnelle sous Napoléon trois, on favorise les arts et l’entreprise, la révolution industrielle bat son plein, le machinisme dévorant est envahissant, les innovations sont constantes et dans tous les domaines, le japon s'en mêle, et les voyages sont longs mais réel, les capitaines d'industrie sillonnent le monde et les expéditions coloniales prétendent introduire la civilisation, Auguste Comte et ses émules influence le brésil jusque dans sa devise d'état récemment plus soumis à l'esclavage (ordem y progresso) les lumières entrent à travers des idéaux de libération et la révolution française est un modèle de choix, bref dans ce contexte et avec les aventuriers et autres chercheurs de bonne aventure les idées et les techniques se répandent finalement assez vite, c'est un étape marquante aux conséquences douloureuses pour certains (Inde et Chine notamment) et la liberté va éclairer l'entrée du port de new york, tout un symbole !

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    1. > Thierry, le fer et le verre, de vastes compositions , aérées et légères tel le Grand Palais... Le béton chassera tout cela, souvent le remplaçant. Un art envoyé aux oubliettes.

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  10. Doisneau l'a si bien mis en images ...Les halles...quel massacre

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    1. > Pensées au fil de l'eau, un lieu de prédilection pour Doisneau, si vivant, si populaire.

      " Sur le carreau, les tas déchargés s'étendaient maintenant jusqu'à la chaussée. Entre chaque tas, les maraîchers ménageaient un étroit sentier pour que le monde pût circuler. Tout le large trottoir, couvert d'un bout à l'autre, s'allongeait, avec les bosses sombres des légumes. On ne voyait encore, dans la clarté brusque et tournante des lanternes, que l'épanouissement charnu d'un paquet d'artichaut, les verts délicats des salades, le corail rose des carottes, l'ivoire mat des navats; et ces éclairs de couleurs intenses filaient le long des tas, avec les lanternes. Le trottoir s'était peuplé; une foule s'éveillait, allait entre les marchandises, s'arrêtant, causant, appelant... " Émile Zola, Le ventre de Paris.

      Monsieur Doisneau a vous de jouer.

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  11. > De Doisneau, les Halles de Paris, la nuit, image découverte chez Maria avec une très beau texte de Modiano...

    http://archivesdatelier.blogspot.fr/2012/11/lherbe-des-nuits.html

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