lundi 20 août 2012

fouilles estivales



De cet espace

un lieu surgit de terre

des rues des murs des fondations des caves

une église un cimetière

tout un quartier

un lieu de vie amené en lumière





Orléans, ville d'Art et d'Histoire

31 commentaires:

  1. mille et une excuses mais on croirait aussi quelques fantômes arrachés à leur passé

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    1. > JEA, des milliers de fantômes, dérangés dans leur sommeil. Il y avait là, près de l'église détruite, un cimetière hors les murs.

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  2. et les bâtisseurs râlent ... belles trouvailles - me passionnerais

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    1. > Brigitte Celerier, passionnée tu es tout comme moi. J'ai malheureusement raté la visite de chantier, absent d'Orléans !
      Les promoteurs attendront et plus si les trouvailles sont d'importance.

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  3. Fouilles de sauvetage, rapides ? ou fouilles plus complètes ? Jusqu'à présent on pouvait croire les richesses archéologiques plus à l'abri enterrées, mais l'exemple de la Grèce nous prouve que même en Europe ces trésors de mémoire sont menacés. Alors souhaitons qu'ici les chercheurs auront le temps de reconstituer l'histoire de ce lieu.

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    1. > Françoise Dumont, des fouilles de sauvetage. Un ancien quartier ravagé par les bombardements de juin 1940. Quartier hors les murs, ceux de l'enceinte du XIVème siècle dont on ne sait que peu de choses. Espérons que ces chercheurs pourront nous raconter son histoire.

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  4. Nous avons Glanum vous avez Genabum mais demain qu'est-ce qui se passe ?
    L'invasion du béton semble à craindre et être une arme fort redoutable !!!Les humains qui devraient avoir la notion du temps consacreront-ils le temps nécessaire pour connaitre et approfondir ces découvertes, ces livres grandeur nature qui dorment sous nos pieds.

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    1. > Monique. Que se passe-t-il demain ? Tout disparaîtra. Inéluctablement. Un parking sur 16 mètres de profondeurs, sur quatre niveaux, doit être réalisé dans les mois qui viennent. L'autorisation des fouilles porte sur une profondeur de 1 m 70 environ et dureront jusqu'en septembre. 15 personnage occupent actuellement le site et la passe au crible. La moisson sera bonne.

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  5. Quel courage de fouiller par cette chaleur ! La passion chevillée au corps...

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    1. > Tilia, la bonne époque que l'été pour ce genre de travail. De nombreux étudiants y participent comme stagiaires. Des vacances passionnantes.

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    2. > Tilia, des étudiants et des étudiantes, bien sûr.

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  6. Des linceuls, alignés ...
    J'ai ressenti une première impression similaire à celle de JEA, un sentiment approprié au vu de l'ancienne destination de ce lieu.

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  7. J'ai une de mes filles qui aimaient se rendre ainsi utile lorsqu'elle était étudiante, elle a beaucoup appris et non seulement en archéologie, c'est fort passionnant.

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  8. "aimait"merci de corriger

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    1. > Monique, cette plate-forme de blog ne me permet pas de changer quoi que ce soit aux commentaires. Je suis désolé. Tu pensais tant à tes filles ...

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  9. Une résurgence, d'après le mots dits,,, je ne vois point l'image.

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    1. > Mémoire du silence, il va devenir urgent de procéder à de sérieuses fouilles dans les entrailles de ta machine. Est-ce seulement avec ce blog ou avec d'autres que les images te sont censurées ?
      Résurgence d'un temps passé, un instant amené en lumière.

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  10. le temps a coulé mais pas encore le béton, dans ces tranchées ouvertes
    c'est la trachée de l'histoire qui respire l'espoir de trouver plus que des os, serait ce un dépotoir qu'on y rencontrerait des signes de l'alimentation, des traces des coutumes, des symboles des usages
    autour de saint Sernin ici à Toulouse nous avons tant trouvés de sarcophages
    à cette extrémité du Cardo, plus tard les pèlerins de Compostelle y trouveront des auberges, le repos des âmes d'abord puis celui des corps quand endoloris par la route il faut consentir la halte qui réconforte.

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    1. > Thierry, le béton ne tardera pas à couler au fond du trou qui fera disparaître ce passé un instant resurgit. Le quartier Saint-Paul aura définitivement disparu. 230 places de parking: voilà qui est plus important.

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  11. Et des vies en découverte d'un passé de joie et de douleurs
    Traces toujours émouvantes

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  12. J'ai ressenti le même que JEA et Midolu20 devant les linceuls alignés sur le sol et puis j’ai lu ce que tu as dit sur le cimetière hors les murs.
    La terre gardent bien les secrets qui lui sont confiés.
    Allons voir ce qu’elle va racconter aux bâtisseurs.
    Moi aussi, même avec la chaleur, je resterais là regardant le travail. C’est passionant!
    Tu vas nous informer pour la suite?

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    1. > Neyde, ce sont les humains qui sont incapables de garder des secrets. On peut espérer - mais la ville la fera-t-elle - une exposition racontant cette histoire et montrant les preuves plutôt que de les enfouir définitivement dans quelques armoires poussiéreuses du Musée Historique.

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  13. C'est carrément excitant de chercher des trésors d'autant qu'il faut faire vite avant que tout soit recouvert...

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    1. > Enitram, un travail de patience, méticuleux et passionnant. Rien ne sera recouvert. Tout sera enlevé pour creuser, pour creuser...

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  14. Z'ont encore du "pain sur les cailloux", les fouilleurs !
    Je leur souhaite de belles découvertes, à la sueur de leur front, ils auraient bien mérité !

    Biseeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeee

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    1. > Christineeeeee, et il faut faire vite : ils n'ont que jusqu'au mois de septembre pour mener leur mission à bien. À moins qu'une découverte miraculeuse remette en question le projet. Mais nous rêvons, évidemment.

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  15. Quelle beauté de faire surgir une part de vie à la surface

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    1. > Pensées au fil de l'eau, une beauté qui reste de ternir amenée à la lumière. Des strates de la terre, telles des pages d'un livre, surgit la vie

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  16. Rêvons rêvons Pierre, ça c'est déjà vu par le passé.... que la préservation du patrimoine soit aussi un enjeu économique...

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  17. > Monique, un beau rêve ici que la dure réalité économique piétinera. Malheureusement. Si encore, ce travail débouchait sur une exposition.

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