Ainsi le soir à son balcon La belle en sa robe légère Ecoutait la douce sérénade D'un éventuel prince charmant La fenêtre s'ouvrait sur le rêve Les rideaux s'écartaient Laissant entrer une aura d'exaltation....
Fer ornerie qui ne ment pas sur les intentions et flatte notre regard, entrelacs où l'on se plairait à grappiller ce qui pourrait passer pour raisins, et cette impression étrange de demi jour puisque l'obscurité ne saurait être totale
> Thierry, on pense, au premier coup d'œil, à deux grappes de raisin comme éléments décoratifs. Mis à part les palmes, rien de figuratif en cette œuvre où l'artisan se joue de la fausse-symétrie.
> Arlettart, le rebord aurait grand besoin de l'intervention du restaurateur. La pierre trop fragile et exposée aux intempéries s'effrite et son rebord se ronge.
C'est Printemps et le ciel, à ce matin, est bleu. Elle vient à la fenêtre avec sa longue jupe bleue comme le ciel, en compas avec ses yeux. Le parfun des fleurs viennent en douceur et elle l'a vu, élégant et gentil. Il touche le chapeau et lui fait un petit signe. Elle sourit et son coeur bat plus fort. Sera-t-il l'amour? - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Pierre, je ne sais pourquoi, mais cette image est venue à ma tête, en regardant cette fenêtre.
> Neyde, la scène du balcon, Beaumarchais et Rossini, Rosine et son soupirant, Il barbiere di Siviglia. C'est le décor qu'il nous faut. Pur 18ème! Tu as raison, il s'agit bien d'amour.
Et moi, je voudrais voir ce que l'on peut voir de cette belle fenêtre ! Comme Neyde, j'imagine une scène de rue, au XVIIIe, au XIXe ou même au XXIe siècle...
> Enitram, les rues se lisent comme un livre d'histoire; elles se feuillettent, le regard passant d'une façade à l'autre, sautant d'une époque à l'autre, sans continuité aucune, sans autre logique que celles des choses humaines qui n'ont pas de logique.
Me promenant dans ces rues de la vieille ville, je ne peux penser qu'à Balzac qui a si bien su recréer l'atmosphère de ces demeures bourgeoises d'une autre ville ligérienne, Saumur. Eugénie Grandet pourrait nous servir de guide.
> Pensées au fil de l'eau, errant en ces rues anciennes, je pense souvent à Balzac. Une ville commerçante, de vieille bourgeoisie et qui s'est endormie, ensablée comme les eaux de la Loire en été.
Coucou, je suis tombée par hasard sur ton blog, mais quel hasard ! Je suis admirative de tes photos de ces lieux que je connais très bien, j'habite Saint-Jean-de-la-Ruelle et j'ai marché tant de fois dans ces rues qui descendent vers la Loire... Je ravie de te suivre désormais en tant que membre, merci pour autant de qualité !
belle lumière et superbe fantaisie de la ferronnerie
RépondreSupprimer> Brigitte Celerier, une maison Dix-Huitième siècle. Qui vient de trouver acheteur.
SupprimerCoup de coeur pour ce balcon superbement travaillé.
RépondreSupprimer> Tanette, et moi coup de cœur pour la façade en son entier...
SupprimerIntéressant balcon qui sous son air XVIIIe nous chante des visions d'Art nouveau !
RépondreSupprimer> Michel, les volutes de fer forgé pourraient nous faire penser Art Nouveau mais pur 18ème siècle néanmoins.
SupprimerAinsi le soir à son balcon
RépondreSupprimerLa belle en sa robe légère
Ecoutait la douce sérénade
D'un éventuel prince charmant
La fenêtre s'ouvrait sur le rêve
Les rideaux s'écartaient
Laissant entrer une aura d'exaltation....
> Monique, une scène très stendhalienne !
SupprimerAu travers d'un temps
RépondreSupprimerVoir ses espaces pensés
tirer sa vie en biais
pour en alourdir la fin...
douce journée Pierre
Bisous bleus
Gisèle
> Rêveuse bleue, La fenêtre close, le ciel dans les vitres se reflète, prétexte à tous les rêves.
SupprimerFer ornerie qui ne ment pas sur les intentions et flatte notre regard, entrelacs où l'on se plairait à grappiller ce qui pourrait passer pour raisins, et cette impression étrange de demi jour puisque l'obscurité ne saurait être totale
RépondreSupprimer> Thierry, on pense, au premier coup d'œil, à deux grappes de raisin comme éléments décoratifs. Mis à part les palmes, rien de figuratif en cette œuvre où l'artisan se joue de la fausse-symétrie.
Supprimerreflets jouant aussi sur les voiles légers
RépondreSupprimerMais gare aux rêves le socle du balcon est tout fragilisé
> Arlettart, le rebord aurait grand besoin de l'intervention du restaurateur. La pierre trop fragile et exposée aux intempéries s'effrite et son rebord se ronge.
SupprimerC'est Printemps et le ciel, à ce matin, est bleu. Elle vient à la fenêtre avec sa longue jupe bleue comme le ciel, en compas avec ses yeux.
RépondreSupprimerLe parfun des fleurs viennent en douceur et elle l'a vu, élégant et gentil.
Il touche le chapeau et lui fait un petit signe.
Elle sourit et son coeur bat plus fort.
Sera-t-il l'amour?
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Pierre, je ne sais pourquoi, mais cette image est venue à ma tête, en regardant cette fenêtre.
> Neyde, la scène du balcon, Beaumarchais et Rossini, Rosine et son soupirant, Il barbiere di Siviglia. C'est le décor qu'il nous faut. Pur 18ème! Tu as raison, il s'agit bien d'amour.
SupprimerEt moi, je voudrais voir ce que l'on peut voir de cette belle fenêtre !
RépondreSupprimerComme Neyde, j'imagine une scène de rue, au XVIIIe, au XIXe ou même au XXIe siècle...
> Enitram, les rues se lisent comme un livre d'histoire; elles se feuillettent, le regard passant d'une façade à l'autre, sautant d'une époque à l'autre, sans continuité aucune, sans autre logique que celles des choses humaines qui n'ont pas de logique.
SupprimerMe promenant dans ces rues de la vieille ville, je ne peux penser qu'à Balzac qui a si bien su recréer l'atmosphère de ces demeures bourgeoises d'une autre ville ligérienne, Saumur. Eugénie Grandet pourrait nous servir de guide.
Ouverture vers le monde
RépondreSupprimerécrire au balcon
le temps de Balzac
> Pensées au fil de l'eau, errant en ces rues anciennes, je pense souvent à Balzac. Une ville commerçante, de vieille bourgeoisie et qui s'est endormie, ensablée comme les eaux de la Loire en été.
SupprimerCoucou, je suis tombée par hasard sur ton blog, mais quel hasard !
RépondreSupprimerJe suis admirative de tes photos de ces lieux que je connais très bien, j'habite Saint-Jean-de-la-Ruelle et j'ai marché tant de fois dans ces rues qui descendent vers la Loire...
Je ravie de te suivre désormais en tant que membre, merci pour autant de qualité !